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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 11:34
Ed Fairburn

Ed Fairburn

Vous êtes intéressé·e par la création artistique en espace public, l'urbanisme culturel, l'art urbain, l'art en commun, les tiers lieux culturels, l'art in situ, les créations contextuelles, les projets culturels et artistiques de territoire, l'art dans le paysagedans le champ des arts vivants, des arts visuels, de la performance, de l'urbanisme tactique ? Vous souhaitez acquérir des connaissances et des savoir-faire opérationnels pour concevoir, produire, développer ce type de projets ? Voici comment candidater au Master 2 Projets culturels dans l'espace public (PCEP) de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. 
 
1. Commencez par vous assurer que notre formation correspond bien à vos attentes. Consultez la présentation du Master : masterpcep.over-blog.com/article-1162144.html 
 
Prenez le temps de parcourir les autres pages de ce site. 
 
Vous pouvez aussi assister aux rencontres-débats organisées par les étudiant·es du Master en mars 2024 à Césure et participer à la réunion d'information du 23 avril 2024 (enregistrement accessible ici). 

2. Votre parcours universitaire et/ou vos expériences professionnelles doivent témoigner d'un intérêt manifeste pour les domaines de spécialité du Master, tels que définis dans l'article "présentation" de ce blog. Il peut s'agir d'expériences associatives, d'un mémoire de M1 ou de M2, de dossiers universitaires, de stages, d'emplois, de projets artistiques ou culturels.
 
3. Vous devez être titulaire d'un diplôme de Master 1 (ou équivalent). 
 
Exemples de Masters dont étaient titulaires des étudiant·es admis·es au Master PCEP les années passées (liste non limitative) : Institut d'Etudes Politiques de Paris et de régions, Ecoles nationales supérieures d'architecture, Masters en urbanisme, Design d'espace, Ecoles du Paysage, Ecoles Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Master "culture" (médiation, DPEC...), Master Etudes culturelles, Sociologie, Arts plastiques, Arts du spectacle, Histoire de l'architecture, DSAA Alternatives urbaines... Des étudiant·es ayant effectué tout ou partie de leurs curcus en Europe et dans d'autres régions du monde ont également été admis, ainsi que des étudiant.e.s ayant effectué une VAE pour un niveau M1.
 
4. Pour déposer votre candidature : rendez-vous du 2 mai au 22 mai 2024 sur le site de l'université Paris 1.
 
5. Une fois que vous aurez déposé votre dossier de candidature, vous serez informé·e du choix de la commission de pré-sélection via l'application e-candidat. 
 
6. Les candidat.e.s pré-sélectionné.e.s seront convoqué.e.s à un entretien le 10 ou le 11 juin 2024

Des lectures sont demandées pour préparer cet entretien :
 
Georges Perec, Espèces d’espaces, Editions du Seuil, 2022. 
ou
Italo Calvino, Les Villes invisibles, Folio, 2013.  
 
+ un autre livre à choisir dans cette liste :
 
-Paul Ardenne, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Flammarion, coll. Poche, 2004.
-Francesco Careri, Walkscapes. La marche comme pratique esthétique, Babel Essai, 2020.
-Guillaume Ethier, La ville analogique, Éditions Apogée, 2023. 
-Cynthia Fleury, Antoine Fenoglio, Ce qui ne peut être volé, Charte du Verstohlen, Tract/Gallimard, 2022. 
-Mickaël Labbé, Reprendre place, Payot, 2019. 
-Marielle Macé, Nos cabanes, Verdier, 2019. 
-Alessandro Pignocchi, Petit traité d'écologie sauvage, éditions Steinkis, 2017, ou La Cosmologie du futur, éditions Steinkis, 2018, ou Mythopoïèse, éditions Steinkis, 2020, ou La Recomposition des mondes, postface d'Alain Damasio, éditions du Seuil, 2019.  
-Joëlle Zask, Se réunir. Du rôle des places dans la cité, Editions Premier Parallèle, collection poche, 2022. 
-Estelle Zhong Mengual, L'art en commun - réinventer les formes du collectif en contexte démocratique, Les Presses du Réel, 2019. 
 
+ trois articles parmi ceux publiés par KLAXON, revue dédiée aux arts vivants en espace public (en accès libre en ligne) > via la Cifasothèque. 
 

Les candidat.e.s pré-sélectionné.e.s seront interrogé·e·s par le jury sur ces lectures et les réflexions qu'elles leur inspirent. 
 
7. Les candidat.e.s seront informé.e.s de la décision de la commission le 12 juin 2024.
 
Le plan de la Cité Rose dessiné par les étudiant.e.s sur une des vitres de l'Epicerie Rose à Nanterre (janvier 2022)

 

Les étudiants de la 13e promotion à la Station gare des Mines avec Arnaud Idelon

 

Réponses aux questions les plus fréquentes :
 
Combien de candidat·es sont pré-sélectionné·es et combien sont finalement retenu·es ?
Environ 40 candidat·es sont pré-sélectionné·es chaque année, et 20 sont retenu·es après les entretiens.
 
Y a-t-il une session de recrutement en septembre ?
Non, il n'y a qu'une session de recrutement chaque année, fin mai ou début juin.
 
Est-il possible de suivre le Master tout en ayant un travail en parallèle ?
Les cours, ateliers, séminaires et projets collectifs ont lieu du lundi au vendredi, de mi-septembre à début avril. Durant cette période, il n'est donc pas vraiment possible de travailler parallèlement. 
 
Le Master développe-t-il des projets avec des partenaires ?
Oui, chaque année, plusieurs projets sont mis en œuvre par les étudiant·es avec des partenaires (collectivités territoriales, associations, festivals, institutions culturelles, collectifs d'artistes...), soit dans le cadre de cours, soit dans le cadre de l'association Objet(s) Public(s) qui réunit tous les étudiant.e.s de la promotion. Ces projets sont généralement proposés par l'équipe pédagogique du Master en début d'année. Ils permettent aux étudiant·es d'être directement et concrètement impliqué·es dans des réalités professionnelles de la création en espace public. Pour avoir une idée des nombreux projets menés les années précédentes et des multiples partenaires avec lesquels nous avons travaillé, consultez les articles de ce site. 
 
Que deviennent les ancien·nes étudiant·es du Master ?
Plusieurs entretiens réalisés avec d'ex pcep sont publiés sur ce site. 
 
Qui sont les enseignant·es du Master ?
La réponse se trouve dans cet article : http://masterpcep.over-blog.com/article-1162144.html
 
Le Master fait-il l'objet d'une évaluation ?
 
Quand est la rentrée, quand se termine la formation, quand commence(nt) le (ou les) stages ?
La 2e semaine de septembre (date précisée au printemps). Fin de l'année : début avril. La période de stage débute début avril et se termine au plus tard fin novembre. Il est possible d'effectuer plusieurs stages. 
 
La présence aux cours est-elle obligatoire ?
Oui et les absences éventuelles doivent être justifiées. Le règlement de l'université prévoit qu'au-delà de deux absences justifiées, les étudiant·es ne peuvent plus suivre le cursus.
 
Est-ce que je peux présenter ma candidature si je n'ai jamais mis en œuvre de projets artistiques/culturels en espace public ?
Oui dès lors que vous avez un intérêt manifeste pour les thématiques du Master.
 
Quel est le montant des droits d'inscription ? 
Cf. le site de l'université : http://www.pantheonsorbonne.fr/ufr/ufr04/sinscrire/comment-sinscrire-ou-se-reinscrire/
 
Comment se préparer avant de déposer une candidature ?
Nous vous invitons à vous familiariser avec les questions abordées dans le cadre du Master en explorant ce site et à suivre notre page Facebook
 
Avez-vous des suggestions pour les candidat.e.s retenu.e.s avant la rentrée ?
Oui. Entre le mois de juin et la rentrée du Master, les candidat.e.s sont encouragé·es à aller découvrir in situ les projets et œuvres du Voyage à Nantes et les créations pérennes d'Estuaire (entre Nantes et Saint-Nazaire), les création d'un Été au Havre, à participer aux festivals ou aux diverses manifestations où sont présentées des créations en espace public ou in situ théâtre/danse/musique/arts numériques, la biennale de Venise, les festivals d'Avignon, de Rennes (Les Tombées de la Nuit), de Nanterre (Parades), d'Aurillac, de Chalon sur Saône, de Sotteville-lès-Rouen, Terschelling..., et les manifestations organisées par le Channel à Calais, les Pronomade(s) en Haute-Garonne, Metropolis à Copenhague... Les projets artistiques d'Estuaire et les principales créations 2024 présentées dans les programmations dédiés aux arts de l'espace public seront étudiées pendant l'année (une liste de spectacles et expositions à voir en priorité sera transmise courant juin aux étudiants). Des solutions d'hébergement économique sont possibles à Nantes (Auberge de jeunesse) et dans le cadre des principaux festivals (Chalon, Aurillac...). Pour information, chaque année, les futurs étudiants du Master s'organisent pour se retrouver pendant ces rendez-vous d'été, organiser des temps de rencontre (et trouver des solutions de mutualisation : transport, hébergement, repas...).
 
Pour toute information concernant votre candidature, vous pouvez contacter le bureau des Masters professionnels : 01 89 68 41 43.
 
...
 
...

Pour les candidats à une VAE : consulter le site de Paris 1. Dans le cadre de la préparation de votre dossier et de l'entretien, nous vous suggérons de lire les ouvrages de la bibliographie présentée plus loin.
...
 
Bibliographie

Sur la notion d'espace public : 
-Antoine Fleury, article Espace public de l'encyclopédie en ligne Hypergeo : ici.
-Ilaria Casillo, article Espace public de DicoPart : ici.
 
 
Collectif, Déclaration de Fribourg : les Droits Culturels, 2007. En ligne.
Paul Ardenne, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Flammarion, coll. Poche, 2004.
Paul Ardenne, Bénédicte Ramade, Courants Verts, Créer pour l'environnement, Le Bord de l'eau, 2020. 
Nadia Arab, Burcu Özdirlik et Elsa Vivant, Expérimenter l’intervention artistique en urbanisme, Presses Univ. de Rennes, Collection : Espace et Territoires, 2016. 
Hakim Bey, TAZ. Zone Autonome Temporaire, traduit de l’anglais par Christine Tréguier. En ligne. 
Daniel Buren, À force de descendre dans la rue, l'art peut-il enfin y monter ?, Sens et Tonka, 1998. 
Italo Calvino, Les Villes invisibles, Seuil, coll. Poche, 1996.
Anne Clerval, Paris sans le peuple, La gentrification de la capitale, Ed. La Découverte, 2013. 
Chantal Deckmyn, Lire la ville. Manuel pour une hospitalité de l'espace public, Editions La Découverte, 2020. 
Cynthia Fleury, Antoine Fenoglio, Ce qui ne peut être volé Charte du Verstohlen, Tract/Gallimard, 2022.
Michel Foucault, "Des espaces autres", Dits et écrits, tome 2, Gallimard, 1984. En ligne.
Anne Gonon, In vivo, Les figures du spectateur des arts de la rue, Ed. L'Entretemps, collection Carnet de rue, 2011. 
Jane Jacobs, Déclin et survie des grandes villes américaines, Éditions Parenthèses, 2012 (éd. orig. anglais 1961).
Carole Gayet-Viaud, « Les espaces publics démocratiques à l’épreuve du terrorisme », Métropolitiques, 20 novembre 2015. En ligne. 
Jan Gehl et Brigitte Svarre, La vie dans l'espace public. Comment l'étudier, Editions Ecosociété, 2019. 
Jan Gehl, Cities for People, Washington, Island Press, 2012.
Entretien avec Jan Gehl : « There is much more to walking than walking », avec Charles Capelli, Sabine Chardonnet-Darmaillacq, Espaces et sociétés 2019/4 (n° 179), pages 17 à 39
Marjorie Glas, Quand l'art chasse le populaire. Socio-histoire du théâtre public en France depuis 1945, Editions Agone, 2023. 

Mickaël Labbé, Reprendre place, Payot, 2019.
Sonia Lavadinho, Pascal Le Brun-Cordier, Yves Winkin, La Ville relationnelleEditions Apogée, 2024.
Henri Lefebvre, Le Droit à la ville, Economica, 2009 (3e édition). 

Stéphanie Lemoine et Samira Ouardi, Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, Editions Alternatives, 2010. 
Michel Lussault, Hyper-Lieux. Les nouvelles géographies de la mondialisation, Seuil, Paris, 2017. 
Marielle Macé, Nos cabanes, Verdier, 2019. 
Ariella Masboungi, Petitjean Antoine, dir. publ., La Ville pas chiante, Alternatives à la ville générique, Paris, Le Moniteur, 2021.

Thierry Paquot, Dicorue. Vocabulaire ordinaire et extraordinaire des lieux communs, Paris, CNRS Editions, 2017.
Thierry Paquot, L’espace public, Paris, La Découverte, « Repères », 2009. 
Luca Pattaroni, La contre-culture domestiquée. Art, espace et politique dans la ville gentrifiée, Métis Presse, 2020. Accessible en ligne.   
Georges Perec, Espèces d’espaces, Galilée, 2022. 
Laurent Petit, La ville sur le divan, Introduction à la psychanalyse urbaine du monde entier!, Editions La Contre Allée, 2013. 
Alessandro Pignocchi, Petit traité d'écologie sauvage, éditions Steinkis 2017, La Cosmologie du futur, éditions Steinkis, 2018, Mythopoïèse, éditions Steinkis, 2020, La Recomposition des mondes, postface d'Alain Damasio, éditions du Seuil, 2019.
Jacques Rancière, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008. 
Claire et Philippe Simay, La Ferme du rail. Pour une ville écologique et solidaire, Arles, Actes Sud, 2022.
Louis Staritzky, Le droit à la ville. Une expérimentation urbaine par le bas, Agencements, 1, 2018, p. 143-159.
Nicolas Soulier, Reconquérir les rues. Exemple à travers le monde et pistes d’actions, Editions Ulmer, 2012.
Francesco Tonucci, La Ville des enfants. Pour une (r)évolution urbaine, Marseille, Parenthèses, 2019.
Joëlle Zask, Se réunir. Du rôle des places dans la cité, Editions Premier Parallèle, collection poche, 2022. 

Joëlle Zask, « Les ruelles de Montréal, un laboratoire de la vie démocratique », revue Métropolitiques, 2019. 
Estelle Zhong Mengual, L'art en commun - Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique, Les Presses du réel, 2019. 



Et aussi :

-revue Klaxon (archives en ligne sur le site cifas.be)

-revue Nectart — notamment le dossier "Repenser l'espace public", revue Nectart #17, juin 2023, Editions de l'Attribut. 

-revue Urbanisme

-revue Métropolitiques (en ligne)

-revue La Scène 

Bibliographie non exhaustive, complétée par les différents intervenants du Master tout au long de l'année. 

 
Lors de la rencontre sur l'urbanisme culturel organisée par les étudiant·es du Master à Césure en mars 2024

Lors de la rencontre sur l'urbanisme culturel organisée par les étudiant·es du Master à Césure en mars 2024

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Published by masterpcep - dans Actualité du Master
10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 17:29

En savoir plus sur le Master Projets culturels dans l'espace public ? 

Quels sont les objectifs de notre formation ? Quel est le programme du Master PCEP ? Quelle pédagogie ? Qui sont les intervenant·es ? Quels partenaires ? Quels sont les profils des étudiant·es ? Quels parcours après le Master ? Quand et comment candidater ? 
 

Rendez-vous mardi 23 avril là 18h en visio : ici

 

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public - dans Actualité du Master
2 avril 2024 2 02 /04 /avril /2024 15:39
"Pour moi, il est essentiel de défendre les espaces publics et même d'en conquérir parmi les espaces semi privés (centre commerciaux, halls d'immeubles, couloirs de métro...) envahis par la publicité. L'art doit aussi être utilisé pour créer de l'empowerment et replacer le public, le citoyen, l'humain, mais aussi la nature et les non-humains, au centre de ce pourquoi on crée."
 
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Crédit : Joanie Lemercier
1. Qu'as-tu fait avant d'intégrer le Master Projets culturels dans l'espace public, et que fais-tu depuis ? 
Avant le Master, j'ai fait un bac arts appliqués puis un BTS communication visuelle suivi d'un DSAA (équivalent Master) arts et techniques de communication à l'école Estienne, et enfin un DNSEP (équivalent Master) à l'école d'art d'Amiens. J'ai travaillé comme directrice artistique sur plusieurs projets d'identités graphiques ainsi que sur plusieurs designs de livres d'arts. J'ai également réalisé plusieurs projets d'expositions et d'installations. Je suis actuellement curatrice indépendante et co-directrice d'un studio artistique. Je travaille pour différents festivals et lieux culturels pour la création de parcours artistiques ou d'expositions avec des projets utilisants les technologies mais aussi parfois des projets tout à fait analogiques. Au sein du studio de l'artiste Joanie Lemercier*, je codirige les projets et la direction du studio. Nous réalisons des installations à différentes échelles, des expositions, des projets qui proposent de nouveaux imaginaires.
 
2. Que défends-tu ?
J'ai voulu rejoindre ce Master car la question de l'art dans l'espace public m'a toujours accompagnée. J'ai eu la chance de grandir à Nanterre et de faire l'expérience du festival Parades dès mon enfance [Parades est un important festival des arts de la rue, créé à Nanterre en 1990, organisé au mois de juin ; infos]. Je continue à porter aujourd'hui la volonté de préserver l'espace public comme un espace de conquête et de liberté, un espace où il est possible de toucher un public qui ne passe pas la porte des musées et des centres d'arts. J'ai à cœur de montrer les arts numériques dans l'espace public sans le côté "grand spectacle" de mauvaise qualité qui est malheureusement majoritaire. Je suis convaincue qu'on peut proposer des projets artistiques de grande qualité à un large public de manière gratuite et inattendue. Dans mon travail de curatrice, je défend une première approche, simple, accessible et poétique qui peut ouvrir la porte à une deuxième lecture plus complexe et pédagogique. Ainsi, je privilégie les projets dans lesquels la question des technologies est secondaire afin de ne pas créer de distance avec le public. Je cherche aussi à éviter le rapport dominant / dominé qui existe souvent pour placer le plus grand nombre dans une position de consommateur. J'explore les questions d'interactivité au sens large et de manière amusée. J'aime aussi brouiller les pistes avec du high tech low tech, du super mécanique analogique, de l'hyper numérique simple...
 
3. Quels sont les enjeux culturels majeurs actuellement à tes yeux ?
Pour moi, il est essentiel aujourd'hui de défendre les espaces publics et même d'en conquérir parmi les espaces semi privés (centre commerciaux, halls d'immeubles, couloirs de métro...) envahis par la publicité. L'art doit aussi être utilisé pour créer de l'empowerment (je n'aime pas le mot "empouvoirement") et replacer le public, le citoyen, l'humain, mais aussi la nature et les non-humains, au centre de ce pourquoi on crée. L'art peut être un vecteur de discussion, d'apprentissage, mais aussi et surtout de questionnement. Dans les projets récents menés au sein du Studio Lemercier, nous questionnons notre rapport aux technologies, l'extractivisme dont nous dépendons, nos besoins énergétiques... Ce faisant, nous tentons de déployer de nouveaux imaginaires technologiques mais sobres, conscients et low-tech, non énergivores. Je crois indispensable de responsabiliser encore plus les artistes et curateurs au rôle fondamentalement politique de l'art comme force de proposition dans le débat public et à la question de quel.s future.s nous voulons.  Beaucoup d'artistes ignorent un super pouvoir qu'ils possèdent qui est d'imaginer et de donner forme à des choses qui n'ont encore jamais été créées. C'est essentiel pour que le plus grand nombre élargisse sa capacité de projection !
 
4. Que veux-tu faire dans les prochaines années ? Quelles idées veux-tu défendre ?
J'aimerais développer plus de projets dans des contextes naturels (jardins botaniques, parcs, chemins de randonnées, espaces loin de tout...) et en parallèle continuer les parcours à échelle de ville mais que j'aimerais faire exister dans le temps long afin d'infuser plus dans le quotidien des habitants.
 
Pour aller plus loin : site de Juliette Bibasse, Instagram, site du Studio Joanie Lemercier.
 
Entretien avec Juliette Bibasse sur son travail de curation à Leuven : podcast RTBF

 

Artiste et activiste environnemental, Joanie Lemercier fonde le studio homonyme en 2013. Sous la direction artistique de Juliette Bibasse, le Studio Joanie Lemercier signe des œuvres multimédia poétiques contemplatives et engagées. Travaillant avec des médiums hétérogènes, sa recherche s’étend du dessin mural au travail sur l’eau, des sculptures en papier aux lasers ou encore à la vidéo projection. La lumière est son médium privilégié, un véritable outil d’écriture dont le support est notre environnement. 

 

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public - dans Les étudiants Parcours d'anciens étudiants
20 mars 2024 3 20 /03 /mars /2024 10:28

Depuis plus de dix ans, le Master Projets culturels dans l'espace public initie ses étudiant·e·s à de nouvelles manières de voir et de transformer les territoires, souvent appelées "urbanisme culturel". 

L’urbanisme culturel est un champ de pratiques et de recherches qui se développe depuis une quinzaine d’années avec des projets de plus en plus nombreux (cf. la base Arteplan administrée par le pOlau, pôle arts et urbanisme, structure pionnière en la matière), des réseaux (comme le Mouvement de l'urbanisme culturel créé en décembre 2023), des publications (comme le document Repère rédigé par le Mouvement de l'urbanisme culturel), des rendez-vous professionnels (comme les RIM - Rencontres Inter-Mondiales des Nouvelles Manières de Faire en Architecture et en Urbanisme, depuis 2017)... 

Une définition synthétique de ces pratiques a été proposée par les membres fondateurs du Mouvement de l'urbanisme culturel : “𝙇'𝙪𝙧𝙗𝙖𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡 𝙧𝙚𝙜𝙧𝙤𝙪𝙥𝙚 𝙪𝙣 𝙚𝙣𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙞𝙗𝙪𝙖𝙣𝙩 à 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙣 𝙫𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙢𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙝𝙖𝙗𝙞𝙩𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩é 𝙚𝙣 𝙨'𝙞𝙣𝙨𝙘𝙧𝙞𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙟𝙚𝙪𝙭 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙚𝙢𝙥𝙤𝙧𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨. 𝙎’𝙖𝙥𝙥𝙪𝙮𝙖𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙖𝙧𝙩𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙩𝙪é𝙚𝙨, 𝙡’𝙪𝙧𝙗𝙖𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡 𝙘𝙧é𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙥𝙖𝙘𝙞𝙩é à 𝙖𝙜𝙞𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙚𝙣𝙖𝙣𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙛𝙡𝙪𝙚 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙨 𝙤𝙥é𝙧𝙖𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙖𝙗𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙧𝙞𝙖𝙡𝙚.” Une carte permettant de situer les démarches de l'inter-monde de l'urbanisme culturel a été proposée par le réseau Villes In Vivo. 

Tentative de cartographie de l'urbanisme culturel (proposée par le réseau Villes in Vivo)

Depuis plus de dix ans, des cours, des conférences et des workshop sont organisés au sein du Master Projets culturels dans l'espace public pour initier les étudiant·e·s à ces nouvelles manières de voir et de transformer les territoires. Dès la fin des années 2000 avec des interventions de Maud Le Floch, fondatrice du pOlau, pôle arts et urbanisme, et initiatrice de ces démarches, plus récemment avec des interventions d'Alexandra Cohen, co-fondatrice de la coopérative d'urbanisme culturel Cuesta, d'Antoine Cochain, urbaniste culturel, de Pascal Le Brun-Cordier, directeur artistique, concepteur de projets d'urbanisme culturel, et coordinateur du Master PCEP, et de nombreux autres intervenant·es, sur les enjeux plus généraux du fait urbain et de ses métamorphoses (Luc Gwiazdzinzki, géographe, professeur à l'ENSA Toulouse, Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine, Quentin Lefevre, urbaniste et designer, Thierry Paquot, philosophe de l'urbain, Pierre-Marie Villette, directeur de l'agence Deux Degrés, Olivier Landes, urbaniste et directeur artistique...), des rencontres avec des artistes (Stefan Shankland, Malte Martin...), mais aussi dans le cadre de workshops (notamment avec l'ANPU, Agence nationale de psychanalyse urbaine notamment), de conférences organisées par les étudiant·e·s (comme le 28 mars 2024 à Césure), de voyages d'étude (récemment à Montpellier aux deux journées professionnelles Transformer la ville via l'art et la culture : pourquoi, comment ? en décembre 2023), et de projets réalisés avec les étudiant·e·s, comme pendant trois ans à la Cité Rose à Nanterre, en partenariat avec l'Apes - développement social urbain et la Ville de Nanterre, et avec le soutien du ministère de la culture (lire cet article publié par Demain La Ville ou celui-ci qui racontent ces trois années de résidence), ou cette année avec la Ktha compagnie à Arcueil. 

Plusieurs ancien·ne·s étudiant·e·s œuvrent aujourd'hui dans ce champ de l'urbanisme culturel, comme Marine Dussutour au sein de la coopérative Cuesta, Juliette Bradford, en partenariat avec de nombreuses structures, Césaire Blain-Chupin au sein de l'EPT Plaine Commune, Alizée Noguer-Porte au sein de la Fabrique des Impossibles, Antoine Cochain, co-fondateur du Mouvement de l'urbanisme culturel... Nous publierons bientôt des entretiens avec elles et eux pour en savoir plus sur leurs parcours depuis leur passage par notre Master. Un cycle mensuel de rencontres sera également organisé en partenariat avec le Mouvement de l'urbanisme culturel en 2024/2025. Premier rendez-vous : vendredi 18 octobre 2024.  

À lire également, cet article publié par le journal Le Monde : "Apprendre à investir l’espace public par la culture. Paris-I initie ses étudiants de Master à une conception innovante collaborative et expérimentale de l’urbanisme." 

Carte sensible de la Cité Rose à Nanterre réalisée par des enfants du quartier dans le cadre d'un workshop du Master
La Cité Rose depuis l'Epicerie Rose, lieu de vie et de travail du Master entre 2020 et 2023

 

L'urbanisme culturel : un sujet-clé pour notre Master depuis plus de 10 ans
L'urbanisme culturel : un sujet-clé pour notre Master depuis plus de 10 ans
Lors de la rencontre consacrée à l'urbanisme culturel le 28 mars 2024 à Césure, avec Césaire Blain-Chupin*, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création, Plaine Commune ; Juliette Bradford*, urbaniste culturelle ; Alexandra Cohen, co-fondatrice de Cuesta coopérative d'urbanisme culturel, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master PCEP - Projets culturels dans l’espace public, coordinateur du réseau Villes In Vivo, co-fondateur du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Alizée Noguer-Porte*, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles. *ancien.nes étudiant.es du Master PCEP. Lors de la rencontre consacrée à l'urbanisme culturel le 28 mars 2024 à Césure, avec Césaire Blain-Chupin*, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création, Plaine Commune ; Juliette Bradford*, urbaniste culturelle ; Alexandra Cohen, co-fondatrice de Cuesta coopérative d'urbanisme culturel, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master PCEP - Projets culturels dans l’espace public, coordinateur du réseau Villes In Vivo, co-fondateur du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Alizée Noguer-Porte*, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles. *ancien.nes étudiant.es du Master PCEP.
Lors de la rencontre consacrée à l'urbanisme culturel le 28 mars 2024 à Césure, avec Césaire Blain-Chupin*, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création, Plaine Commune ; Juliette Bradford*, urbaniste culturelle ; Alexandra Cohen, co-fondatrice de Cuesta coopérative d'urbanisme culturel, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master PCEP - Projets culturels dans l’espace public, coordinateur du réseau Villes In Vivo, co-fondateur du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Alizée Noguer-Porte*, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles. *ancien.nes étudiant.es du Master PCEP. Lors de la rencontre consacrée à l'urbanisme culturel le 28 mars 2024 à Césure, avec Césaire Blain-Chupin*, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création, Plaine Commune ; Juliette Bradford*, urbaniste culturelle ; Alexandra Cohen, co-fondatrice de Cuesta coopérative d'urbanisme culturel, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master PCEP - Projets culturels dans l’espace public, coordinateur du réseau Villes In Vivo, co-fondateur du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Alizée Noguer-Porte*, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles. *ancien.nes étudiant.es du Master PCEP.

Lors de la rencontre consacrée à l'urbanisme culturel le 28 mars 2024 à Césure, avec Césaire Blain-Chupin*, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création, Plaine Commune ; Juliette Bradford*, urbaniste culturelle ; Alexandra Cohen, co-fondatrice de Cuesta coopérative d'urbanisme culturel, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master PCEP - Projets culturels dans l’espace public, coordinateur du réseau Villes In Vivo, co-fondateur du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Alizée Noguer-Porte*, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles. *ancien.nes étudiant.es du Master PCEP.

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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 08:43

Quatrième rendez-vous : vendredi 29 mars 2024 à 18h30

Où atterrir ? 

"𝘐𝘭 𝘷𝘢 𝘧𝘢𝘭𝘭𝘰𝘪𝘳 𝘢𝘵𝘵𝘦𝘳𝘳𝘪𝘳 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵. 𝘋'𝘰ù 𝘭'𝘪𝘮𝘱𝘰𝘳𝘵𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘴𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘴'𝘰𝘳𝘪𝘦𝘯𝘵𝘦𝘳. 𝘌𝘵 𝘥𝘰𝘯𝘤 𝘥𝘦𝘴𝘴𝘪𝘯𝘦𝘳 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘶𝘯𝘦 𝘤𝘢𝘳𝘵𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘪𝘮𝘱𝘰𝘴é𝘦𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘤𝘦 𝘯𝘰𝘶𝘷𝘦𝘢𝘶 𝘱𝘢𝘺𝘴𝘢𝘨𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘪𝘯 𝘥𝘶𝘲𝘶𝘦𝘭 𝘴𝘦 𝘳𝘦𝘥é𝘧𝘪𝘯𝘪𝘴𝘴𝘦𝘯𝘵 𝘯𝘰𝘯 𝘴𝘦𝘶𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘧𝘧𝘦𝘤𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘦 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘢𝘶𝘴𝘴𝘪 𝘴𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘫𝘦𝘶𝘹." Bruno Latour

"Où atterrir ?" est une recherche action initiée sous la direction du philosophe Bruno Latour en 2020. En mêlant les arts, les sciences et la politique, Bruno Latour vise à équiper les citoyen·nes de nouvelles compétences intellectuelles et sensibles afin de leur permettre de contribuer à l'émergence de nouvelles cartographies de nos territoires d'existence. Ces nouvelles cartographies viennent interroger nos manières d'habiter la terre et favorisent l'émergence de nouvelles façons de contribuer à la transformation de notre territoire de vie.

S-Composition/L'université des Terrestres vous propose une conférence-atelier sur la démarche "Où Atterrir ?". S'inscrivant dans la filiation de la philosophie pragmatiste, "Où Atterrir ?" propose une méthodologie pratique et originale afin de nous permettre de nous emparer des questions démocratiques et écologiques et de nous donner de la puissance d'agir.

Avec Caroline Derniaux et Alan Lebecque, animatrice et chargé de recherche et de développement “Où Atterrir ?”.

GRATUIT sur inscription

Rendez-vous vendredi 29 mars 2024 de 18h30 à 21h (accueil dès 18h) à Césure, lieu des savoirs inattendus, 13 rue Santeuil, Paris 5ème, M7 Censier-Daubenton ou M5 Campo-Formio After convivial au bar de la cantine de Césure jusque minuit.

Cette rencontre est organisée par l’association Objet(s) Public(s) et soutenue par le FSDIE de Paris 1.


Troisième rendez-vous : jeudi 28 mars 2024 à 19h

Transformer les territoires par l'urbanisme culturel 

 

“𝙇'𝙪𝙧𝙗𝙖𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡 𝙧𝙚𝙜𝙧𝙤𝙪𝙥𝙚 𝙪𝙣 𝙚𝙣𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧𝙞𝙗𝙪𝙖𝙣𝙩 à 𝙡𝙖 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙚𝙣 𝙫𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙢𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙝𝙖𝙗𝙞𝙩𝙖𝙗𝙞𝙡𝙞𝙩é 𝙚𝙣 𝙨'𝙞𝙣𝙨𝙘𝙧𝙞𝙫𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙟𝙚𝙪𝙭 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙚𝙢𝙥𝙤𝙧𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨. 𝙎’𝙖𝙥𝙥𝙪𝙮𝙖𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙙𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙖𝙧𝙩𝙞𝙨𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙞𝙩𝙪é𝙚𝙨, 𝙡’𝙪𝙧𝙗𝙖𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡 𝙘𝙧é𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙤𝙣𝙙𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙖𝙥𝙖𝙘𝙞𝙩é à 𝙖𝙜𝙞𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙚𝙣𝙖𝙣𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙞𝙣𝙛𝙡𝙪𝙚 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙨 𝙤𝙥é𝙧𝙖𝙩𝙤𝙞𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙖𝙗𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙧𝙞𝙖𝙡𝙚.” Cette définition proposée par le Mouvement de l’urbanisme culturel constitue le point de départ de notre réflexion. Dans cette rencontre-débat, nous approfondirons le sujet avec plusieurs praticiens et praticiennes en cherchant en particulier à identifier les enjeux de l’urbanisme culturel, ses méthodes et ses effets.

Avec Césaire Blain-Chupin*, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création, Plaine Commune ; Juliette Bradford*, urbaniste culturelle ; Alexandra Cohen, co-fondatrice de Cuesta coopérative d'urbanisme culturel, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master PCEP - Projets culturels dans l’espace public, coordinateur du réseau Villes In Vivo, co-fondateur du Mouvement de l’urbanisme culturel ; Alizée Noguer-Porte*, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles.
*ancien.nes étudiant.es du Master PCEP 

Futur.e professionnel.le de la culture, de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’architecture ou juste curieu.se ? Nous vous donnons rendez-vous jeudi 28 mars 2024 de 19h à 21h (accueil dès 18h30), à Césure - lieu des savoirs inattendus, amphi D02 bâtiment D, 13 rue Santeuil, Paris 5ème, M7 Censier-Daubenton ou M5 Campo-Formio

After convivial et restauration légère au bar de la Cantine de Césure jusqu’à minuit.

GRATUIT. INSCRIPTION OBLIGATOIRE ici > https://my.weezevent.com/transformer-les-territoires-avec-lurbanisme-culturel

Cette rencontre est organisée par Charlotte Bourmaud, Mona Bourrich, Martina Pontello et Gabrielle Terver, membres de l’association Objet(s) Public(s) et soutenue par le FSDIE de Paris 1. 

À lire : cet article sur la place de l'urbanisme culturel dans notre Master depuis plus de dix ans. 
 

Deuxième rendez-vous : vendredi 14 mars 2024 

Les projets culturels en ruralitéS : potentialités, méthodes et enjeux 

Sur tout le territoire, dans des espaces ruraux, périurbains, en montagne, sur des routes de campagne, des parkings, des créations artistiques et des projets culturels éclosent quotidiennement sans toujours être très visibles. Ces initiatives prennent racine dans des milieux très diversifiés : en termes d’échelle de territoires et de densités de populations, de dynamiques et pratiques culturelles. Quelle est la nature de ces projets ? Quel sont leurs ancrages ? Leurs contextes territoriaux ? Comment sont-ils impactés par les politiques culturelles ? Qui sont les porteur.euse.s de ces démarches ? À quels rythmes se développent-ils ? Leurs impacts sociaux et environnementaux ? Quelles sont leurs particularités économiques ? Nous aborderons ces questions dans cette conférence au travers des expériences et des connaissances de nos intervenantes : 

Tatiana Formet, coordinatrice des projets territoriaux de l’association Eurek’art - Occitanie. 
Anne Garin, coordinatrice et programmatrice du tiers-lieu Le Bahut à Semur-en-Auxois.  
Stéphanie Lemoine, journaliste et coordinatrice et programmatrice du tiers-lieu Le Bahut à Semur-en-Auxois 
Laura Lescure, doctorante en géographie rattachée au Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités Sociétés Territoires de l'Université Jean-Jaurès de Toulouse

Rencontre organisée par l’association étudiante Objet(s) Public(s), soutenue par le FSDIE de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. 

Quand ? ⏰ Le 14 mars à 19h00, accueil à partir de 18h30
Où ? 📍 Campus Censier, Université Paris 1, 13 Rue Santeuil, 75005 Amphi D02
Comment venir ? 🚇 M7 Censier-Daubenton, M5 Campo-Formio

 

 

Une création réalisée pendant la rencontre-débat par Valérie Simoncelli, artiste plasticienne et facilitatrice graphique

 

Le site de Césure, lieu des savoirs inattendus, où le Master PCEP est actuellement installé.

 

Premier rendez-vous : vendredi 8 mars 2024 

La charge mentale dans les milieux culturels : en parler, s’outiller

 

Invisible, la charge mentale pèse jusque dans la sphère du travail. En partant des théories du care, partageons nos expériences et discutons de l’impact des dominations, des inégalités, du patriarcat dans le monde du travail associatif et culturel en ce 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes.

 

Une rencontre qui s’appuie sur des notions théoriques, des partages d’expériences et qui cherche à trouver des outils et des méthodes communes afin de lutter contre une des dominations invisibles du patriarcat dans le monde du travail. Avec Charlène Helleboid, coordinatrice de la FéRue - Fédération des arts de la rue en Île-de-France, Camille Cheminet, chargée de communication & diffusion de la cie Décor Sonore, Valia Kardi, performing arts curator à Mains d'Œuvres, lieu pour l'imagination artistique et citoyenne à Saint-Ouen, et Valérie Simoncelli, artiste plasticienne et facilitatrice graphique. Les étudiantes du Master Projets culturels en espace public souhaitent focaliser la réflexion sur les sphères de travail associatif et culturel. Cette rencontre, accueillie par Césure - lieux des savoirs inattendus, est organisée par l'association Objet(s) Public(s) et soutenue par la FSDIE de Paris 1.

 

8 mars 2024 Amphi 18h - 13 rue Santeuil, Paris 5e

M7 Censier-Daubenton - M5 Campo-Formio

Inscription > https://my.weezevent.com/la-charge-mentale-dans-les-milieux-culturels-en-parler-soutiller


Plus d'infos sur le site de Césure, ou sur les pages Facebook ou LinkedIn du Master. 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 14:10

Sur la page Facebook du Master, retrouvez quelques temps forts du premier semestre du Master, entre septembre et décembre 2023. 

Avec l’équipe de Césure, tiers-lieu imaginé par Plateau Urbain avec Yes We Camp, où nous sommes installés pour deux ans. Césure, un terrain d’expérimentation et de lutte contre les précarités, un lieu de travail et d’échange autour de la transmission des savoirs, un espace décloisonné, ouvert, propice à la création.
Avec l’équipe de Césure, tiers-lieu imaginé par Plateau Urbain avec Yes We Camp, où nous sommes installés pour deux ans. Césure, un terrain d’expérimentation et de lutte contre les précarités, un lieu de travail et d’échange autour de la transmission des savoirs, un espace décloisonné, ouvert, propice à la création.
Exposé des résultats d'enquêtes réalisés par les étudiant·es sur des politiques culturelles territoriales, dans le cadre du cours Politiques culturelles et espace public de Pascal Le Brun-Cordier. #démocratie culturelle #droits culturels #urbanisme culturel
Exposé des résultats d'enquêtes réalisés par les étudiant·es sur des politiques culturelles territoriales, dans le cadre du cours Politiques culturelles et espace public de Pascal Le Brun-Cordier. #démocratie culturelle #droits culturels #urbanisme culturel
Avec la Ktha Cie dans leur lieu chaleureux du 20e arrondissement. Un projet va s’inventer avec eux à Arcueil en partenariat avec Anis Gras - le lieu de l'Autre dans les prochains mois.
Avec Guillaume Martinet et Margot Seigneurie, de la compagnie Defracto, et Amélie Coquerelle de la Maison des Jonglages. Préparation du projet Taiji sur lequel nous allons travailler jusqu’en février.
Avec Jacques Rancière au Cirque Électrique, à l’occasion des 25 ans des Éditions de la Fabrique
Avec Jacques Rancière au Cirque Électrique, à l’occasion des 25 ans des Éditions de la Fabrique
Avec Cleo Smits, ancienne étudiante du Master (13e promo, 2017-2018), actuellement chargée de mission culturelle à l'Institut Français de Ramallah (à droite), accompagnée de Faten Elwan, journaliste et correspondante palestinienne vivant dans les territoires palestiniens occupés.
À Montpellier, pour la ZAT - Zone Artistique Temporaire 2023
À Montpellier, dans le cadre des Rencontres professionnelles "Transformer la ville via l'art et la culture : pourquoi ? comment ?"
À Montpellier, dans le cadre des Rencontres professionnelles "Transformer la ville via l'art et la culture : pourquoi ? comment ?"
À Montpellier, dans le cadre des Rencontres professionnelles "Transformer la ville via l'art et la culture : pourquoi ? comment ?"

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 13:58
Rentrée de la 19e promotion du Master Projets culturels dans l’espace public le 18 septembre 2023 ! Premier rendez-vous à 10h au milieu de la passerelle Simone de Beauvoir au cœur de Paris : un lieu symbolique pour évoquer le pont comme objet relationnel, la Seine comme future scène du spectacle d'ouverture des JO, le fleuve comme entité vivante parfois dotée d'une personnalité juridique... autant de sujets qui seront repris dans l'année. Puis, passage devant La Danse de la fontaine émergente, œuvre d'art public du plasticien franco-chinois Chen Zhen : l'occasion d'évoquer l'histoire de cette création contextuelle adossée à une ancienne usine de captage des eaux de la Seine. Enfin, installation sur le site de Césure où les 20 étudiant·e·s de cette nouvelle promotion ont pu se présenter via deux objets, amorcer le récit de leurs parcours, voyages, expériences artistiques... au Chili, en Italie, au Liban, en Algérie, en Espagne, au Brésil, aux Pays-Bas, en Corée, en France..., évoquer leurs études précédentes en sciences politiques, théâtre, urbanisme, histoire de l'art, arts plastiques, géopolitiques...
Rendez-vous dans les prochains jours et les prochaines semaines avec les intervenant·e·s du Master pour aborder tous nos sujets et s’outiller (l’urbanisme culturel, l’art in situ, les droits culturels, les tiers-lieux culturels, la conception et la production de projets…) : Luc Gwiazdzinski, Marco Dellomordane, Stéphanie Lemoine, Alexandra Chloé Cohen, Pascal Le Brun-Cordier, Antoine Cochain, Arnaud Idelon, Michel Risse, Gustave Galeote, Olivier Landes, Quent LE Quentin Lefevre, Lucie Marinier, Bénédicte Rochet, Stéphanie Ruffier, Sonia Lavadinho... Et aussi : Hugo Martin (La Preuve par 7 - l'Ecole du terrain), la Ktha Cie, la Cie Defracto, l'équipe de Césure, Juliette Bibasse, Mélanie Fioleau et d'autres encore...
Devant La Danse de la fontaine émergente, œuvre d'art public du plasticien franco-chinois Chen Zhen, rue Paul Klee dans le 13e
Les objets apportés par les étudiant·es pour amorcer le récit de leurs parcours, voyages, expériences artistiques... au Chili, en Italie, au Liban, en Algérie, en Espagne, au Brésil, aux Pays-Bas, en Corée, en France..., évoquer leurs études précédentes en sciences politiques, théâtre, urbanisme, histoire de l'art, arts plastiques, géopolitiques...

 

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5 août 2023 6 05 /08 /août /2023 10:11

Le Master s’installe à la rentrée 2023 sur le site de Césure - lieu des savoirs inattendus, aux côtés de 190 artistes, artisan·es, associations, jeunes entreprises et structures de l’économie sociale et solidaire… Césure est un tiers lieu géré et animé par Plateau Urbain et Yes We Camp !

 

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20 juin 2023 2 20 /06 /juin /2023 22:50

Le Master 2 professionnel Projets culturels dans l’espace public est dédié à la conception, la production et au développement de projets artistiques et culturels en espace public et aux démarches d'urbanisme culturel. Créé en 2005 au sein de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ecole des Arts de la Sorbonne, le Master forme chaque année 20 étudiant.e.s.

 

Présentation en images en 12 minutes : ici !

 

 

1. QUEL EST L’OBJET DU MASTER ? 

 

La création artistique et les projets culturels en espace public, l’art urbain ou dans la nature, souvent in situ ou contextuel, dans le domaine des arts vivants, des arts visuels, de la performance ou de l'urbanisme culturel. Ce sont souvent des projets participatifscollaboratifs, avec des perspectives d’«empowerment», ou dans un esprit «artiviste». Ils sont fréquemment articulés à des politiques de développement territorial ou social ou, et, de plus en plus, liés à des programmes d’aménagement urbain et d'urbanisme culturel. Un fil rouge les relie : tous situés hors de la boite noire des théâtres ou hors du white cube des centres d’art, ils sont en relation avec leur environnement, humain ou paysager, qu’ils viennent révéler, décaler, perturber, transformer, discrètement ou de manière spectaculaire, fugitivement ou durablement. Ces projets nourrissent de manière substantielle ce que nous appelons une "culture expérientielle", celle qui nous invite à vivre des expériences — relationnelles, urbaines, culturelles, poétiques —, et une culture de la transformation — nous pensons que créer aujourd'hui ne signifie pas uniquement produire des objets pour le marché de l'art ou les plateaux des théâtres, dans un régime de représentation, mais aussi créer avec des personnes (et non pour un public), créer en situation pour transformer des situations

 

bodies-in-urban-spaces1.jpg

Bodies in urban spaces, Cie Willi Dorner (Autriche). Photo DR. 

 

 

2. QU’EST-CE QUE L’ESPACE PUBLIC ? 


C’est un espace physique constitué de lieux de passages, de rassemblement et d’interactions sociales diverses, théoriquement ouverts à l’usage de tous, travaillés, selon les époques, les pays, les heures du jour et de la nuit, par une multitude de phénomènes : restriction d'accès et imposition de règles (port d'un masque, distanciation physique...) pour raisons sanitaires, ségrégation sociale, de genre, privatisation, terrorisme, contrôle policier, protestation sociale, réappropriation citoyenne, sportives, ludiques, érotiques, festives... Mais l’espace public n’est pas seulement une notion d’urbaniste ou de géographe, c’est aussi un concept en philosophie et dans les sciences sociales qui désigne un espace métaphorique, synonyme de sphère publique ou du débat public, où circulent des idées, des discours, constitué aussi de silences et d’absences. Nous réfléchissons avec les étudiant.e.s à ces différentes manières de voir et de penser l’espace public, théoriquement et pratiquement, et spécifiquement dans cette ère post Covid-19.

 

Appréhendé comme espace physique, ouvert ou couvert, mais également comme espace socio-politique, symbolique, lieu de visibilités et de débats publics, l'espace public est pour nous un lieu ou un espace-temps dont les artistes peuvent activer ou réactiver la dimension publique, sensible, poétique ou politique, contrecarrant peu ou prou des logiques d’aseptisation, de privatisation ou de dégradation symbolique dont il est souvent affecté, et touchant une population différente de celle habituellement concernée par l’offre artistique et culturelle institutionnelle. Cette exigence nous paraît d'autant plus essentielle aujourd'hui alors que l'espace public tend à n'être perçu que sous un angle sanitaire (pendant la crise du Covid : organiser la distanciation physique), technique (gérer des flux de passants) ou policier (surveiller et punir), en oubliant ses autres dimensions, sensibles, sociales et politiques notamment. Il s'agit donc pour nous de chercher à créer "dans un monde mauvais" et "abimé" (Marielle Macé), en développant une éthique et des pratiques respectueuses des droits culturels. 

 

Le Master travaille l'idée qu'il serait intéressant, dans le champ de la création artistique, de dépasser la notion d'espace public, concept hérité du XXe siècle et en partie arrimé au capitalocène, pour envisager la notion de "zone critique" — nom de la pellicule la plus externe de la Terre où nous vivons, espace poreux, siège d'interactions chimiques entre air, eau et roche... La notion d'"art de la zone critique" pourrait désigner toutes les créations "hors les murs" qui s'élaborent "par-delà nature et culture" (Philippe Descola) pour envisager le "vivant" d'une manière plus large. (Sur ce point, cf. Pascal Le Brun-Cordier, "Des poétiques toujours politiques", revue Nectart numéro 17, juin 2023). 

 

 

3. PROJETS ARTISTIQUES OU PROJETS CULTURELS ? 

 

Les deux : artistiques parce que créés par ou avec des artistes, mais nécessairement culturels, par ce que conçus, vécus et partagés avec des passant.e.s, des habitant.e.s, des spectateurs.trices. Ces projets sont à la fois porteurs de singularités, du fait de leur processus de création et de leur forme, et vecteurs de commun, parce que mis en partage dans l’espace public. 

 

Si tout au long du XXe siècle, des artistes ont voulu créer hors les murs, explorer d’autres territoires, inventer d’autres relations aux publics, le domaine des arts de l’espace public et pour sites spécifiques — où se croisent plasticien.ne.s, performeur.e.s, musicien.ne.s, chorégraphes, circassien.ne.s, street artistes, scénographes urbains… — connaît en France et en Europe un développement significatif depuis une trentaine d’années. 

 

Cet essor, dont témoigne de nombreuses initiatives, stimulé en France par la relance de la commande publique par l'État dans les années 1980, puis par des collectivités territoriales (aujourd'hui avec le Grand Paris Express) ou par la Fondation de France (Nouveaux Commanditaires), par le développement de réseaux européens (In SituCircostrada...), par le lancement de programmes comme Estuaire (2006) puis le Voyage à Nantes (2011), et par l'essor des démarches artivistes, rencontre l’intérêt croissant d’un large public, constitué tout autant de passants de hasard que de spectateurs avertis et d’amateurs impliqués. En 2015, la création de la MNACEP conforte la structuration du secteur et renforce sa visibilité institutionnelle.

 

Au-delà des projets artistiques dans l’espace public et pour sites spécifiques, un vif intérêt est porté par l’équipe du Master aux démarches associant à des projets urbains artistes et collectifs d’architectes, de paysagistes (comme Coloco, Bruit du Frigo, Bellastock, YA+K, Yes We Camp…), aux tiers-lieux culturels et solidaires (comme les Grands Voisins où le Master était en résidence une journée par semaine en 2019 et 2020 ; ou Césure - lieu des savoirs inattendus où le Master est installé en 2023-2024), aux enjeux des droits culturels, aux logiques de développement culturel territorial (cf. notamment Les Pronomade(s), Derrière le Hublot...), aux espaces de réflexion dédiés aux nouvelles articulations possibles entre art et société : le PEROU - Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines, Artfactories, le réseau TransEuropeHalles... 

 

 

4. QUEL EST L’OBJECTIF DU MASTER ? 

 

Former des professionnel.le.s de la conception, de la production et du développement de projets artistiques et culturels, notamment dans le champ de l'urbanisme culturel, ouvert.e.s à la diversité de la création contemporaine, engagé.e.s dans une réflexion sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, et sur les transformations urbaines, en France et en Europe. 

 

Compagnie XY à Copenhague, dans le cadre de la programmation de Metropolis. Photo DR.

 

 

5. QUEL EST LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE DU MASTER ? 

 

Il alterne cours, séminaires, projets réalisés avec des partenaires, rencontres avec d’ancien.ne.s étudiant.e.s, voyages d’études (entre mi-septembre et début avril) et stages (3 à 7 mois, entre avril et novembre). 

 

Les étudiant.e.s sont une partie de l'année placés en situation de création et de production avec des professionnel.e.s partenaires, dans des projets réels. Entre 2018 et 2023, les étudiant.e.s ont conçu et réalisé chaque année un projet d'urbanisme culturel (avec un budget de production allant jusqu'à 20 000 euros) dans le cadre d'un partenariat avec l'APES - Développement social urbain et le bailleur social Seqens : en 2018 et 2019 à Clichy-sous-Bois, en partenariat avec les Ateliers Médicis ; en 2020 à Montreuil ; entre 2021 et 2023 à Nanterre, en partenariat avec la ville de Nanterre. 

 

Intitulé des EP : Philosophie et sociologie de l'espace public - Histoire et actualité de la création artistique en espace public Projets culturels, territoires et populations - Gestion de projets culturels, Administration de projets culturels Stratégies et technique de communication Action culturelle et médiation Suivi pédagogique, actualité de la recherche - Analyse de projets artistiques en espace public Action artistique et développement urbain - Gestion financière et sociale appliquée aux projets culturels - Recherche de financements - Atelier de production - Droit de la culture -  Contrôle de gestion et évaluation - Suivi du stage et du mémoire. 

 

Intitulé détaillés des cours et des ateliers en 2023/2024 : 

 

1. CULTURE GÉNÉRALE

Politiques culturelles, droits culturels et espace public 

Les dimensions politiques de la culture 

Espace public / zone critique : actualité de la création et de la recherche 

Tiers-lieux culturels : théorie et terrain

Faire la fête (LABO) 

 

2. L'ANALYSE DES ESPACES PUBLICS

De la ville fonctionnelle à la ville relationnelle (LABO)

Espaces publics et géographies situationnelles (LABO)

Cartographie subjective et enquête sensible : méthode(s) et pratique(s) (LABO) 

 

3. L'URBANISME CULTUREL

Urbanisme culturel : approche théorique et méthodologique (LABO intensif)

Urbanisme culturel : études de cas 

Urbanisme culturel : rencontres avec des professionnel·le·s

 

4. LA CRÉATION ARTISTIQUE EN ESPACE PUBLIC

Créer en espace public (arts vivants)

Les arts de la rue 

Les arts visuels dans l'espace public

Le street art contextuel en pratique 

Le son dans l'espace public

La commande publique : le 1%, les nouveaux commanditaires, la commande citoyenne... 

Voyage d'étude à Montpellier et participation à la ZAT - Zone Artistique Temporaire 

 

5. LA CONCEPTION - GESTION - ADMINISTRATION DES PROJETS CULTURELS

Administration de projets culturels

Gestion financière et sociale des projets culturels

Contrôle de gestion et évaluation

Gestion de projets culturels

Recherche de financements

Droit de la culture

La médiation culturelle

Fundraising, crowdfunding, mécénat

 

 

 

 

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Les Pheuillus, projet de la cie Le Phun, ici dans le village de Lourde (Haute-Garonne) programmé par les Pronomade(s), dont le co-directeur, Philippe Saunier-Borrell, est un des intervenants du Master. 

 

 

 

6. QUEL EST LE PROFIL DES ÉTUDIANT.E.S ? 

 

Le Master sélectionne chaque année vingt étudiant.e.s issus de formations en sciences politiques, architecture, urbanisme, géographie, médiation culturelle, paysage, arts plastiques, arts du spectacle, design d’espace, sociologie, mais aussi d’écoles d’art, de France et d’ailleurs : Grèce, Pologne, Espagne, Tunisie, Maroc, États-Unis, Brésil, Colombie, Chine, Corée, Japon... Lors du recrutement, nous cherchons cette pluridisciplinarité, alliée à une certaine diversité culturelle : c’est nécessaire pour imaginer et mettre en œuvre des projets toujours singuliers, avec des acteurs très différents, dans des environnements jamais évidents. 

 

 

7. QUELS MÉTIERS EXERCENT LES ANCIEN.NE.S ÉTUDIANT.E.S DU MASTER ET DANS QUELS CONTEXTES ? 

 

Au sein de structures qu’ils ont rejoints ou créées, associations, agences de production, établissements publics ou collectivités territoriales, en France et ailleurs (Liban, Tunisie, États-Unis, Mexique, Corée, Belgique, Pologne...), dans le domaine du street art, des arts visuels, du spectacle vivant, de l’urbanisme culturel, du développement local, elles.ils sont administratrice.eurs, chargé.e.s de production, programmatrices.eurs, curatrices.eurs, chargé.e.s de mission, attaché.e.s culturels, conseiller.e.s d’élu.e.s, collaboratrices.eurs d’artistes... La liste des emplois des 330 anciens étudiant.e.s est longue et diverse : pour en savoir plus, rendez-vous ici. Lisez-aussi des témoignages d'ancien.ne.s étudiant.e.s. Des rencontres régulières sont organisées dans l'année avec le réseau du Master. 

 

 

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Intervention de JR à Morro da Providência, Rio de Janeiro, dans le cadre de son projet Women Are Heroes. JR est intervenu à deux reprises au sein du Master. 

 

 

8. QUI SONT LES INTERVENANT.E.S ET LES PARTENAIRES DU MASTER ? 

 

L’équipe pédagogique rassemble une vingtaine de professionnel.e.s et universitaires (voir plus loin la présentation de l'équipe pour l'année en cours). Par ailleurs, les étudiant.e.s rencontrent tout au long de l’année des artistes, des porteurs de projets, des responsables d’institutions, de collectivités territoriales, d'ancien.ne.s étudiant.e.s (voir plus loin). Le Master, directement ou via l'association Objet(s) Public(s), développe des projets avec de nombreux partenaires : en 2020/21, 2021/22, 2022/2023, avec Seqens et L'Apes Développement social urbain, et avec le réseau Villes in Vivo et des partenaires québécois (projet "Faire la ville avec les artistes"), en 2019/20, avec Yes We Camp, La Villette, la Maison des Jonglages, l'APES, les compagnies KMK et Théâtre des Petites Lanternes, Thierry Boutonnier/COAL. En 2018/19, avec Houdremont/Maison des Jonglages, Yes We Camp/Les Grands Voisins, l'APES... En 2017/2018, avec Action Logement / APES association de développement social et urbain, à Clichy-sous-Bois, en lien avec les Ateliers Médicis ; avec ARCADI Ile-de-France dans le cadre du cycle "Vers une culture expérientielle" ; avec Houdremont, scène conventionnée à la Courneuve, et la Maison des Jonglages, dans le cadre de plusieurs projets ; en 2016/2017, avec Coloco&Co sur les places d'Italie et de la Nation (dans le cadre de Réinventons nos places), avec la Maison des Jonglages de la Courneuve, avec des collectivités territoriales comme Plaine Commune pour son projet  Territoire de la Culture et de la Création impliquant notamment des artistes dans les projets urbains. Nous avons travaillé en 2016 avec Cuesta et l’Agence des Espaces Verts d’Île-de-France, le DSSA Alternatives urbaines, HorsLesMurs, et chaque année des plasticiens, des compagnies de théâtre, des collectifs d’architectes. Il y a enfin l’association Objet(s) Public(s), partenaire-clé regroupant les étudiant.e.s du Master. En 2023/2024, des projets vont être développés avec la Ktha Cie et Anis Gras (Arcueil), la cie Defracto et la Maison des Jonglages (La Courneuve), l'Apès - Développement Social Urbain. 

 

 

10. LE MASTER FAIT-IL L’OBJET D’UNE ÉVALUATION ? 

 

Oui, par l’AERES, Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (devenu Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), qui nous a attribué en 2008 la note A+ : «formation excellente», «organisation pédagogique dynamique», «ouverture sur l’extérieur remarquable», «attractivité importante», «formation très complète», «ancrage professionnel fort». Dans un nouveau rapport en 2013, l’AERES confirme son évaluation : «originalité du positionnement de la spécialité issue d’une analyse de la situation professionnelle ; équilibre entre enseignants professionnels et mobilisation des acquis de la recherche ; pluridisciplinarité ; large ouverture des possibilités professionnelles ; stages et partenariats avec des institutions professionnelles…». Le Master a aussi été qualifié de «pépite de l’université» par le Nouvel Observateur.

 

 

11. COMMENT VOYEZ-VOUS ÉVOLUER LA CRÉATION EN ESPACE PUBLIC ? 

 

Le Master cherche à être un observatoire des pratiques artistiques et culturelles en espace public, un lieu de veille attentif à la création située, à l'urbanisme culturel et à la culture expérientielle. Celles-ci ouvrent sur de nouvelles manières de voir, de penser et de pratiquer l’espace public. Avec les étudiant.es, nous avons identifié 10 lignes de force de la création en espace public, présentées dans le 1er numéro du Journal du Master et en ligne sur le site d'ARTCENA dans une version augmentée. Nous donnons aussi régulièrement la parole à d'ancien.nes étudiant.e.s (entretiens à retrouver sur ce site) 

 

 

+ entretien avec Pascal Le Brun-Cordier sur le site d'ARTCENA

+ article publié par le journal Le Monde

 

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Susannah Benjamin

Le premier numéro du Journal du Master présenté au Ministère de la Culture à l'occasion de la remise du rapport de la MNACEP en juin 2016, en présence d'Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la Communication.

Le premier numéro du Journal du Master présenté au Ministère de la Culture à l'occasion de la remise du rapport de la MNACEP en juin 2016, en présence d'Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la Communication.

L'ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE DU MASTER en 2023-2024

 

L'équipe pédagogique du Master rassemble en 2023-2024 une quinzaine d'universitaires et de professionnel.les qui interviennent dans le cadre des différents EP (éléments pédagogiques) de la formation.

 

Antoine Cochain, fondateur de Playtime, société de direction technique de projets culturels et artistiques en espace public, et de l’association Point de Rassemblement qui vise à développer la capacité d’agir citoyenne dans la ville et l’espace public, ancien étudiant du Master (2ème promotion, 2006-2007). Cours : Gestion de projets culturels. Recherche de financements. 

 

Alexandra Cohen, cofondatrice de la coopérative d'urbanisme culturel CUESTA, cofondatrice du Mouvement de l'urbanisme culturel. Intervention : l'urbanisme culturel. 

 

Marco Dell'Omodarme, maître de conférences à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Intervention : l'appropriation culturelle. 

 

Gustave Galeote, maître de conférences associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, consultant en gestion et développement de projets culturels. Cours : Administration de projets culturels. Gestion financière et sociale appliquée aux projets culturels. Création d'entreprises culturelles > Contrôle de gestion et évaluation de projets culturels. 

 

Luc Gwiazdzinzki, géographe, professeur à l'ENSA Toulouse, spécialiste de la nuit. Intervention : Espaces publics et géographies situationnelles

 

Arnaud Idelon, maître de conférences associé, fondateur d'Ancoats, co-fondateur du Sample, auteur de nombreux articles sur les tiers-lieux culturels notamment (ancien étudiant du Master). Interventions : Fundraising. Mécénat. Subventions. Crowdfunding ; introduction aux night studies ; la fête ; les tiers-lieux culturels. 

 

Olivier Landes, directeur artistique, spécialisé en art urbain, urbaniste de formation, auteur de Street art Contexte(s), Alternatives, 2017. Intervention : le street art contextuel. 

 

Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine, B-Fluid. Co-autrice avec Pascal Le Brun-Cordier et Yves Winkin de La Ville relationnelle (Editions Apogée, 2024). Cours et ateliers : de la ville fonctionnelle à la ville relationnelle. 

 

Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, fondateur et responsable du Master, directeur artistique, cofondateur du Mouvement de l'urbanisme culturel, co-auteur avec Sonia Lavadinho et Yves Winkin de La Ville relationnelle (Editions Apogée, 2024). Activités et publications. Cours et ateliers : Politiques culturelles et espace public. Histoire et actualité de la création artistique en espace public. Urbanisme culturel. Actualité de la recherche. Suivi pédagogique. Projets collectifs. Suivi des mémoires de stage. 

 

Quentin Lefevre, urbaniste et designer. Intervention : la cartographie sensible. 

 

Stéphanie Lemoine, journaliste (Journal des Arts), coordinatrice et programmatrice du tiers-lieu Le Bahut à Semur-en-Auxois, auteure et co-auteure de nombreux ouvrages, dont In situ : Un panorama de l'art urbain de 1975 à nos jours (Ed. Alternatives, 2005), Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, éditions Alternatives, 2010), L'art urbain : du graffiti au street art (Gallimard, 2012)... Cours : les arts visuels dans l'espace public.  

 

Lucie Marinier, maître de conférences associée à Paris 1, chargée de mission espace public à la DAC de la Ville de Paris. Cours : la commande publique. 


Bénédicte Rochet, avocate. Cours : introduction au droit de la culture.  

 

Michel Risse, jardinier acoustique, cie Décor Sonore. Intervention : le son dans l'espace public. 

 

Stéphanie Ruffier, autrice, journaliste, enseignante agrégée de Lettres. Cours : histoire des arts vivants en espace public.  

 

La promo 2022-2023 du Master Projets culturels dans l'espace public !

Égalemente en 2023-2024, dans le cadre de conférences ou d'ateliers/workshops : Valia Kardi (Mains d'Œuvres), Césaire Blain-Chupin, chef de projet Territoire de la Culture et de la Création Plaine Commune, Juliette Bradford, urbaniste culturelle, Judith Frydman, directrice des Ricochets sur les pavés, co-fondatrice du Mouvement de l’urbanisme culturel, Alizée Noguer-Porte, urbaniste de formation, coordinatrice générale de la Fabrique des Impossibles, Tatiana Formet, coordinatrice des projets territoriaux de l’association Eurek’art - Occitanie, Anne Garin, coordinatrice et programmatrice du tiers-lieu Le Bahut à Semur-en-Auxois, Laura Lescure, doctorante en géographie rattachée au Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités Sociétés Territoires de l'Université Jean-Jaurès de Toulouse, la Ktha Cie et la compagnie Defracto dans le cadre de deux projets menés en partenariat avec Anis Gras (Arcueil) et la Maison des Jonglages (La Courneuve). 

 

Egalement en 2020-2023 : Thierry Paquot, philosophe de l'urbain, auteur de nombreux ouvrages sur l'urbain. Cours : le jeu dans la ville ; l'enfant dans la ville ; Gabriella Cserhati, artiste, GK Collective ; Sylvaine Bulle, sociologue, CNRS, professeure à l'ENSA Paris Val-de-Seine. Interventions : Enquêter en bordure de métropole ; espace public et hospitalité ; les multiples facettes du commun... ; Sophie Ricard, architecte urbaniste (La Preuve par Sept) ; Pierre-Marie Villette, urbaniste, directeur de l'agence Deux Degrés (Bordeaux) ; Christophe Blandin-Estournet, directeur du théâtre de l'agora-Desnos, Scène nationale d'Evry et de l'Essonne. Site. Intervention : Projets culturels, territoires et populations ; Christophe Ferreira, chargé de développement social et urbain, groupe Action Logement / APES. Intervention : Les métiers du développement social et urbain. [via Objet(s) Public(s)] ; Philippe Saunier-Borrell, co-directeur de « Pronomade(s) en Haute-Garonne », Centre national des arts de la rue et de l’espace public. SiteIntervention : Projets culturels, territoires et populations (étude de cas : les Pronomade(s)) ; Serge Saada, responsable du programme de formation national à la médiation culturelle de l’association Cultures du cœur, auteur de Essai sur la médiation culturelle et le potentiel du spectateur (L'Attribut, 2010). Site. Cours : Action culturelle et médiation ; Maud Le Floch, directrice du pOlau, urbaniste. Site du pOlau. intervention et ateliers : l'urbanisme culturel. Projet partenarial concernant la plateforme collaborative ArtePlan Arts et aménagement des territoires. 

 

Egalement en 2019-2020, rencontres avec Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, avec Benjamin Debord, Sonia Te Hok, Cécile Baranger, Yes We Camp et plusieurs acteurs-clés des Grands Voisins, Thierry Boutonnier, artiste, Ivanoé Masset, administrateur de la cie KMK (et ancien étudiant du Master), Véronique Pény, directrice artistique de la cie KMK, Tadashi Kawamata, artiste, Danielle Bellini, DAC de Tremblay-en-France, Marine Frexinos, assistante - DAC de Tremblay-en-France, Jasmine Francq et Valérie Chapal, La Villette... Intervention d'Alice Audouin, consultante, fondatrice d'Art of Change 21, Bruno Caillet, designer relationnel (Artishoc). Intervention : stratégie de communication interactive et nouveaux territoires mobiles, Alice Guattari Delacour, coordinatrice de l'action culturelle de la Villette (ancienne étudiante du Mater). Intervention : l'EAC - Education artistique et culturelle (+ pilotage d'un projet avec les étudiant.e.s dans le parc de la Villette), Pauline Lisowski, curatrice (ancienne étudiante du Master). Intervention : art et paysage, Samira Ouardi, cadre territoriale, co-auteure de Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, éditions Alternatives, 2010, Thierry Paquot, professeur des universités, philosophe de l'urbain, auteur de nombreux ouvrages sur la ville, l'espace public, les utopies... Cours et ateliers : Philosophe et sociologie de l'espace public, Manuel Pons, consultant (ancien étudiant du Master). Intervention : innovation stratégique. [via Objet(s) Public(s)], Jean-Dominique Secondi, consultant senior, ARTER / Société du Grand Paris, projets artistiques en espace public, architecte. Site. Cours et ateliers : Atelier de production, Charles Vairet, fondateur du label ATLAST. Intervention : Atelier de production : produire et accompagner des artistes. 

 

Egalement en 2018-2019, rencontres avec Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, l'équipe des Ateliers Médicis, Joël Guilloux, directeur de l'APES, Alice Delacour-Guattari, La Villette, Lukasz Drygas, responsable politique artistique du collectif Yes We Camp, Raphaël Haziot, coordinateur artistique des Grands Voisins, Métie Navajo, auteure de théâtre, Gwenola David, directrice générale d'ARTCENA, Elsa Poissonnet, responsable du développement des publics du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Pauline Gacon, directrice adjointe d'Houdremont, scène conventionnée à la Courneuve. Intervention et ateliers : Stratégies et techniques de communication. Participation à la rencontre professionnelle "Création artistique et transformation urbaine : nouvelles alliances, nouveaux outils" organisée par la Ville de Cergy, le réseau Villes In Vivo et l'association des DAC d'Ile-de-France. 

 

Egalement en 2017-2018 rencontres avec Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, avec Stéphanie Braka, chargée de production et d'accompagnement artistique de transition urbaine (ancienne étudiante du Master), Armelle Vernier, directrice d'Houdremont, scène conventionnée à la Courneuve, Eloïse Kling de l'association Genre et Ville, Christophe Pomez, directeur de l'Institut Français de Marrakech, Nathalie Cixous, directrice du festival Cergy Soit !, le collectif RANDOM, Anne Quentin et Cathy Blisson, collectif &, l'équipe des Ateliers Médicis, Pablo Georgieff, Coloco, le collectif Protocole, le collectif Double M.

 

Egalement en 2017, participation à la Rencontre nationale culture et urbanisme "L'art de faire la ville autrement" organisée par le CNFPT - INSET de Nancy et Dunkerque, participation au festival Cergy Soit !, à la Nuit Blanche de Paris, à la présentation des Kaléidophones de la cie Décor Sonore au parc de Belleville, à une conférence de Bernard Stiegler et du duo boijeot.renauld, aux rencontres #2, #3 et #4 du cycle "Vers une culture expérientielle" organisé par ARCADI et Vertigo in Vivo, visite et rencontre sur le site des Grands Voisins, avec Yes We Camp et l'association Aurore, visite du festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire...  

Dans l'une des cours des Grands Voisins, tiers-lieu culturel et solidaire porté par Yes We Camp, Aurore et Plateau urbain, entre 2015 et 2020. Photo DR.

L’équipe pédagogique évolue chaque année. Parmi les professionnels qui sont intervenus dans le cadre du Master les années passées : Philippe Barthélemy, consultant, directeur de Mémoire et Patrimoine Expositions, initiateur de projets soutenus dans le cadre de programmes européens. Publications. Samira Ouardi, chercheuse en sciences de l'information et de la communication, co-auteur de Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, éditions Alternatives, 2010. Site. José Rubio, directeur technique de l’Etablissement public du parc et de la grande halle de La Villette. Site. Marc Patard, professeur de philosophie, chercheur en sciences politiques. Laurent Petit, psychanalyse urbain, ANPU - Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine. Site. Michel Risse, compositeur, directeur de la compagnie Décor Sonore. Site. Olivier Comte, artiste, compagnie les Souffleurs, commandos poétiques. Site. Etienne Delprat, architecte, collectif YA+K. Mathieu Maisonneuve, directeur de L'Usine, lieu conventionné dédié aux arts de la rue (Tournefeuille). Site. Anne Gonon, auteure, anciennement chargée des études et de la recherche à HorsLesMurs. Charles Ambrosino, maître de conférences en urbanisme et aménagement du territoire (IUP Grenoble). Domaines de recherche : Villes créatives, quartiers artistiques et tournant culturel des sociétés urbaines. Fabrique de la ville contemporaine. Renouvellement urbain et planification stratégique. Site. Chantal Lamarre, fondatrice et ancienne directrice de Culture Commune, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais. Site. Danielle Bellini, directrice des affaires culturelles et de l'Education populaire de Tremblay en France, présidente des Souffleurs, commandos poétiques. Pascal Nicolas-Le Strat, sociologue, professeur à l’université Paris 8, travaille sur les micropolitiques de création ou de résistance, les formes d'expérimentation politique, artistique ou sociale, les politiques du savoir, le Travail du commun. Cours : De l'espace public à l'espace commun (Philosophie et sociologie de l'espace public). Fabienne Quéméneur, co-pilote de l’ANPU - Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine, chargée de production et de communication dans le spectacle vivant. SiteCours : Introduction à la psychanalyse urbaine (Philosophie et sociologie de l'espace public). 

 

 

Map-Portraits-by-Ed-Fairburn-5.jpgEd Fairburn

Ed Fairburn

 

Ed Fairburn

 

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Des rencontres sont organisées tout au long de l'année avec de nombreux professionnels qui accompagnement le développement du Master pour certains depuis sa création. Parmi eux : Laurent Bourdereau, ancien directeur du Domaine de Chamarande. Alain Thuleau, directeur de l'agence ARTEVIA. Chantal Latour, directrice du projet La Grande Clameur. Valentine Roy, chargée de mission culture à Plaine Commune. Marie-Pierre Bouchaudy, chargée de mission Nuages pour Plaine Commune. Ludovic Nobileau et Antonia Taddéi, compagnie X-TNT. Julien Rosemberg, ancien directeur d'HorsLesMurs. Bianca Farrugia, agence ARTEVIA. Agathe Ottavi et Alexandra Cohen, agence CUESTA. Lucie Piard, architecte-paysagiste, collaboratrice du collectif Observatorium, Loyce Hébert et Carmen Camboulas, projet "Renard Urbain", Antoine Cochain, association Point de Rassemblement, Laura Doucène, Goûte-moi ça (graphisme qui se mange !), Victor Leclère, La Magnagnerie, Alexandre Lamothe, association la Bobine (Grenoble). Gentiane Guillot, secrétaire générale d'HorsLesMurs, Françoise Léger, directrice du Citron Jaune, CNAR, et du festival d'art environnemental Les Envies Rhônements, Yann Toma, artiste (Ouest Lumière), maître de conférences à Paris 1. Fred Sancerre, directeur de Derrière le Hublot (Capdenac). Max Leguem, directeur de la MJC de Ris Orangis. Elena Dapporto, chargée de mission pour les arts de la rue, les arts du cirque et de la marionnette, Ministère de la Culture et de la Communication. Pedro Garcia, directeur artistique de Chalon dans la rue / L'Abattoir (Chalon sur Saône). Jean-Sébastien Steil, coordinateur du réseau européen In Situ / Lieux publics, centre national de création, Marseille (aujourd'hui directeur de la FAI-AR). Bruno Caillet, directeur de l'agence multimédia Watoo. Luc Gwiazdzinski, géographe, Maître de conférences en géographie urbaine à l'Université J. Fourier de Grenoble, Laboratoire Pacte territoire (UMR CNRS Pacte 5194), fondateur de l’agence Sherpaa, Président du Pôle des Ars urbains, auteur notamment de La ville 24h/24, 2003, L’Aube ; Si la ville m’était contée, 2005, Eyrolles ; La nuit dernière frontière de la ville, 2005, L’Aube ; Périphéries, voyage à pied autour de Paris, L’Harmattan, 2007 ; Nuits D’Europe, 2007, UTBM Editions ; Si la route m’était contée, 2007, Eyrolles. Guy Tortosa, inspecteur de la création artistique, direction générale de la création artistique, ministère de la culture et de la communication. Stefan Shankland, artiste plasticien, initiateur de la démarche HQAC, haute qualité artistique et culturelle. Fabrice Lextrait, chargé de mission, Architectures Jean Nouvel, auteur du rapportFriches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires... Une nouvelle époque de l’action culturelle, destiné au secrétaire d’Etat au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle (2001). Marc Gauchée, directeur de la communication et des publics de l’EPPGHV - Etablissement public du parc et de la grande halle de La Villette, co-auteur de Culture rurale, cultures urbaines, Cherche-midi éditeur, 2006 ; Brice Gessler, chef de projet, agence Le Hub ; Fanny Georges, Centre de recherche Images, Cultures et cognition (CRICC), Paris I, Observatoire des ondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH) ; Floriane Gaber, chercheuse, consultante, spécialiste des arts de la rue à l'international ; Antoine Billaud, juriste, spécialisé dans le domaine des projets artistiques dans l’espace public, association Rouge, accompagnement de projets artistiques et culturels ; Yann Métayer, spécialiste des questions de prévention des risques dans le domaine des projets artistiques dans l’espace public, ancien directeur technique de la Maison de la Culture de Nantes, du Printemps de Bourges, du Festival Interceltique de Lorient ; Pierre Oudart, chargé de mission au CNAP, Centre National des Arts Plastiques (aujourd'hui directeur adjoint de la DGCA, Ministère de la culture et de la communication) ; Emmanuel Vinchon, sherpa et conseiller artistique, notamment au sein de Lille 2004 et Lille 3000 ; Julie Desprairies, chorégraphe, compagnie Des Prairies ; Frank Piquard, directeur délégué de la compagnie DCA (Philippe Decouflé), co-programmateur de Jazz à la Villette ; Eve Plenel, responsable de l'insertion et de la prévention au CENTQUATRE, établissement artistique de la ville de Paris ; Bénédicte Ramade, historienne de l'art, critique d'art, rédactrice pour les magazines L'œil et 01 Magazine, commissaire d'exposition ; Anne Gonon, titulaire d'un doctorat sur les publics des arts de la rue soutenu à l'Université de Bourgogne, auteure de livres et d'articles sur l'art en espace public ; Sandra Fiori, maître-assistante titulaire à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM), champ « urbanisme et projet urbain », chercheuse au laboratoire CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain – UMR CNRS 1563 / école d’architecture de Grenoble) ; Mark Etc, artiste, directeur artistique du groupe ICI-MEME ; Patrick Brenner, ancien secrétaire de la commisssion juridique du Conseil de l'Europe, administrateur de programmes FEDER de la Commission européenne et de services de ministères français, il dirige actuellement la mission du Grand Bassin parisien et enseigne dans les écoles de la fonction publique (CNFPT, ENA) ; Isabel Andreen, consultante en production et développement de projets culturels européens, coordinatrice de projets de coopération interculturelle.

 

 

Quelques-unes des personnalités rencontrées depuis 2006 : Jean-Claude Pompougnac ; Françoise Billot et Gilles Alvarez, Arcadi ; Jean Digne, président de HorsLesMurs ; Stéphane Simonin, directeur de HorsLesMurs (aujourd'hui directeur de l'Académie Fratellini) ; Baptiste Monsaingeon, Art Public Contemporain ; Frédéric Hocquard, Actes-If et Confluences (aujourd'hui directeur d'Arcadi) ; Mehdi Idir et Jasmine Franck, La Villette ; Mathieu Maisonneuve, L'Usine ; Yann Toma, artiste ; Hervée de Lafond, comédienne et co-directrice du théâtre de l'Unité ; Malte Martin, plasticien et graphiste ; Joëlle Barbaresi, secrétaire générale de la Mission départementale de la culture de l'Aveyron ; Xavier Montagnon, Art public contemporain (aujourd'hui secrétaire général du CIPAC), ancien étudiant du Master ; Ricardo Esteban, projet Petit Bain ; Aurélie Haberey, artiste ; Julien Travaillé, directeur artistique de la compagnie Serial Théatre, à propos de son projet FACES ; Christine Spianti et Christophe D'Hallivillée, Studio de Sculpture sociale ; Jean-Marie Songy, co-directeur artistique de la Nuit Blanche 2007, directeur du festival international de théâtre de rue d’Aurillac, du festival Furies à Chalon en Champagne, du festival Sortie de Rue à Saint Jean de Védas, du festival d’Ax les Thermes ; Jean-Dominique Secondi, directeur de APC-Art Public Contemporain, société chargée de la production de Nuit Blanche notamment en 2007...

 

Entre octobre 2005 et mars 2006, les étudiants ont rencontré Olivier Darné, artiste "graphiculteur" ; Michel Verjux, plasticien ; Mari Linnman, médiatrice du programme "Nouveaux Commanditaires" (Fondation de France), présidente de l'association 3-CA ; Philippe Saunier-Borrell, directeur des Pronomades ; Catherine Contour, artiste chorégraphique ; Jean Digne, président de HorsLesMurs ; Stéphane Simonin, directeur de HorsLesMurs ; Rémy Bovis, Gérant de la coopérative De rue et de Cirque ; Séverine Dardel, Chargée de l’action culturelle de De rue et de Cirque ; Didier Le Corre, directeur de l'Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François ; Karine Delorme, maire-adjointe de Chalon sur Saône, membre de la FNCC - Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture ; Marie-Thérèse François-Poncet, conseillère municipale d'Agen, vice-présidente de la FNCC ; Florian Salazar-Martin, maire-adjoint de Martigues, président de la FNCC ; Marion Druart, directrice de l'action culturelle de la ville de Saint-Ouen ; Catherine Vaudour, conservateur en Chef du Patrimoine, directrice de la Culture et du Patrimoine du Conseil Général des Alpes-Maritimes ; Alexia Fabre, conservatrice du MAC/VAL, Musée d'art contemporain de Vitry-sur-Seine ; Mathieu Maisonneuve, directeur de l'Usine, Tournefeuille, lieu de fabrication, de création et de production de théâtre de rue et de spectacle vivant ; Thierry Pariente, conseiller technique du Ministre de la Culture et de la Communication, pour le Théâtre, le Cirque et les Arts de la Rue ; Nathalie Viot, conseiller artistique, Direction des affaires culturelles, Sous direction des nouveaux projets, Département de l'Art dans la Ville, Ville de Paris. Productrice d'événements artistiques pluridisciplinaires ; Virginie Buronfosse, responsable des relations avec le public aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis...

 

En février, mars et avril 2006, les étudiants du Master ont organisé huit rencontres-débats publiques sur des questions articulant arts, cultures, populations et territoires. Parmi les artistes, acteurs culturels et observateurs du monde de l’art invités : Grégory Chatonsky : artiste numérique, membre fondateur de la plateforme expérimentale incident.net ; Bernard Lubat, musicien, fondateur de la Compagnie Lubat de Gasconha et du Festival d’Uzeste Musical ; Mark Etc, directeur artistique du Groupe Ici Même ; Guy Benisty, cofondateur et directeur du Githec – Groupe d’Intervention Théâtral Et Cinématographique (Pantin - 93) ; Pedro Garcia, directeur artistique du festival Chalon dans la Rue et de l'Abattoir ; Catherine Boskowitz, metteur en scène, codirectrice du Collectif 12 / Friche A. Malraux à Mantes-la-Jolie ; Danièle Bellini, directrice des affaires culturelles de Champigny-sur-Marne (94) ; La Caution, groupe de rap ; Serge Chaumier, professeur à l’université de Bourgogne ; Philippe Henry, maître de conférences HDR à l’Université Paris 8 Saint-Denis, département théâtre ; Stephen Wright, enseignant en esthétique, critique d'art et commissaire d'exposition indépendant ; Hervé Lelardoux, scénographe et metteur en scène, Théâtre de l’Arpenteur ; Gabi Farage, urbaniste-inventeur, directeur de l’association Bruit du Frigo ; Palmira Picon-Archier, directrice de l’APSOAR ; Dominique Lemaître, comédienne, codirectrice artistique de la compagnie des Chercheurs d’Air ; Françoise Léger, codirectrice artistique de la compagnie Ilotopie ; L’Atlas, artiste ; Stéphanie Lemoine, auteure de In Situ, un panorama de l'art urbain de 1975 à nos jours ; Anne Vergneault, co-directrice artistique de la compagnie KMK ; Rémy Bovis, gérant de la coopérative De rue et de Cirque…

 

En janvier, février et mars 2007, les étudiants du Master ont organisé dix rencontres-débats : voir la liste des quarante invités du cycle 2007.

 

En janvier, février et mars 2008, les invités du cycle art [espace] public étaient Thierry Davila historien de l’art et commissaire d’expositions, Thierry Paquot philosophe, professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris (Paris XII), éditeur de la revue Urbanisme, Hendrik Sturm artiste promeneur, enseignant à l’École des Beaux-Arts de Toulon, Luc Gwiazdzinski géographe, université J. Fourier de Grenoble, Jean-François Augoyard directeur de recherche au CNRS, fondateur du CRESSON (Centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain), Nicolas Frize compositeur, directeur des Musiques de la Boulangère, Michel Risse artiste sonore, directeur de la compagnie Décor Sonore et de la Fabrique Sonore, Constantin Petcou architecte et chercheur, cofondateur de l’Atelier d’architecture autogéré, Stefan Shankland plasticien, initiateur de la démarche HQAC, Haute Qualité Artistique et Culturelle (projet Trans305, Ivry sur Seine), Philippe Vasset écrivain, auteur de Un livre Blanc, Fayard, 2007, co-fondateur de l’Atelier de Géographie Parallèle, Jean-Christophe Aguas chargé des évènements métropolitains, délégation générale à la coopération territoriale, ville de Paris, Ami Barak commissaire d’expositions et critique d’art, co-directeur artistique de Nuit Blanche en 2003 et 2004, Hervé Breuil directeur du Lavoir Moderne Parisien, Christophe Girard adjoint au maire de Paris, chargé de la culture, André Rouillé maître de conférences à l’université Paris VIII, critique d’art et fondateur du site Paris-art.com, Jérôme Sans commissaire d’expositions, co-directeur artistique de Nuit Blanche 2006, Jean-Dominique Secondi directeur d’Art Public Contemporain, producteur de Nuit Blanche en 2004, 2006 et 2007, Jean-Marie Songy directeur artistique du festival d’Aurillac, co-directeur artistique de Nuit Blanche en 2007, Xavier Veilhan artiste plasticien ayant participé à Nuit Blanche en 2006 et 2007, Marc Blieux artiste multimédia, chercheur, dirige le projet AIRE et AIRE-Second Life (http://aire-europe.org), Agnès de Cayeux net artiste, chargée du projet x-réseau initié par le Théâtre Paris-Villette en faveur de la création artistique de spectacle vivant en réseau, Michel Lussault géographe, professeur à l’université François-Rabelais de Tours, Ernest Pignon-Ernest, artiste, Alberto Abruzzese université de Milan, Richard Conte université Paris 1, Filippo Fimiani université de Salerne, Camille Gendrault université Paris III, Carlo Grassi université de Venise, Rossana Rummo directrice de l’Institut Culturel Italien de Paris, Pappi Corsicato cinéaste, Stefano de Matteis université d’Urbino, Jean Mottet université Paris 1, Achille Pisanti scénariste, Jean-Noël Schifano écrivain et éditeur, Martine Segonds-Bauer Institut Français de Naples, Jean-Marc Barbieux rédacteurs en chef du magazine Tracks (Arte), Sonja Kellenberger directrice de recherches et d’études, SEA Europe, Pierre Sauvageot compositeur, directeur de Lieux publics, centre national de création des arts de la rue (Marseille), Jean Bojko directeur de Téatr’éprouvête (Corbigny, Nièvre), Proserpine clown, projet La Fabrique de Liens (L’Apprentie Compagnie), Marc Gauchée co-auteur de Culture rurale, cultures urbaines ?, Le Cherche Midi, 2006, André Gattolin essayiste, enseignant et doctorant, spécialisé dans les techniques de communication activistes, Brian Holmes critique d’art et essayiste, spécialisé dans les croisements entre art, économie politique et mouvements sociaux, Samuel Wahl journaliste revue Cassandre, Renaud Auguste-Dormeuil artiste plasticien, Eric Heilmann maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Louis Pasteur de Strasbourg, Manu Luksch artiste, réalisatrice du long-métrage FACELESS *, Nicolas Thély maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et auteur de Vu à la webcam. Essai sur la web-intimité, Les Presses du Réel, 2002. Voir le programme détaillé sur le site des rencontres art [espace] public.

 

Lors de la pré-rentrée du Master en septembre 2008, à la Villette, dans le cadre des Pop's, "festival pour des arts turbulents", les étudiants ont pu rencontrer : François Delarozière, La Machine, Laurent Chanel, artiste, Yveline Rapeau, programmatrice des Pop's, Mehdi Idir, chargé de mission à la direction des spectacles, Jasmine Francq, responsable des visites et ateliers. Ils ont aussi pu assister au séminaire Fresh Circus et à la conférence Smart City dans le cadre du festival Emergences 2008.

 

Responsable du Master : Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Tumblr.

 

 

Pour une présentation plus précise de la formation : versement de la taxe d'apprentissage, recrutement, VAE...

 

La promo 13 en visite d'étude des friches et tiers-lieux grands parisiens sous la neige avec Arnaud Idelon en 2017.

La promo 13 en visite d'étude des friches et tiers-lieux grands parisiens sous la neige avec Arnaud Idelon en 2017.

Un projet réalisé par le Master en 2020/2021

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Published by masterpcep - dans Présentation du Master
29 mai 2023 1 29 /05 /mai /2023 11:10

Dans ce premier film de 10 minutes, vous découvrirez ce que nous avons fait à Nanterre dans le quartier de la Cité Rose entre septembre 2020 et l'été 2021 : une enquête sensible, présentée à l'Epicerie Rose (notre QG) mais aussi à la Terrasse, centre d'art contemporain de Nanterre, et un projet manifestif avec les enfants du quartier. Depuis l'automne 2021, l'enquête sensible a été enrichie, nous avons installé la Cocina de la cie Teatro Container (une cuisine publique dans un container qui s'ouvre latéralement qui permet de multiplier les rencontres et les temps de convivialité), plusieurs rendez-vous festifs ont été inventés par et avec les habitant•es (dont une grande fête du Printemps le 26 mars, à laquelle ont contribué de nombreux artistes), cinq objets "pop up" ont été fabriqués avec le collectif Ne Rougissez pas, et un café des Possibles est en préfiguration !

En 2023, une deuxième fête du Printemps a été imaginée par les étudiant·es du Master, et la complicité de Florent Bergal, metteur en scène (G. Bistaki), et son équipe de cyclo-circassiens, dans le cadre d'une programmation culturelle mettant en jeu la question des mobilités actives via une création artistique contextuelle, Au bon endroit au bon moment (dans ce deuxième film, des images des répétions).

Notre démarche relève de l'urbanisme culturel et du droit à la ville ; pour en savoir plus : ici ! et sur notre page Facebook

Dans cet article publié par Demain la ville, vous découvrirez le projet tel qu'il s'est développé jusqu'en mars 2023 : par ici !

Répétition du spectacle Au bon endroit au bon moment, du G Bistaki, une création contextuelle imaginée avec la complicité active et créative des étudiant·es du Master au printemps 2023.

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public
9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 13:47

Un événement imaginé et organisé par les étudiant·e·s du Master, dans le cadre de la résidence de notre formation dans le quartier Anatole-France / cité Rose à Nanterre ! Rdv le 18 mars 2023 à Nanterre, 188 avenue de la République (à 5 min du RER Nanterre-Universités). Merci à nos partenaires Seqens et l'Apes, ainsi qu'à la Ville de Nanterre. 

Cet événement s'inscrit également dans le cadre du Printemps de la Création de l'Ecole des arts de la Sorbonne (Paris 1). 

 

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public
19 septembre 2022 1 19 /09 /septembre /2022 18:17

Les étudiant·e·s de la 19e promotion

(2023-2024) 

Charlotte Bachy Robinne, Margot Baduel, Pierre-Louis Bigot-Passeleygue, Charlotte Bourmaud, Mona Bourrich, Clarisse Bremaud, Anaïs Caillet, Anaëlle Claudot, Garance Coulet, Clara Dauchez, Juliette Fey, Marion Figuerola, Abdelaziz Hamdi, Sijin Kim, Julie Lisiewski, Emma Ohanian, Martina Pontello, Camila Paz Ruz Espinoza, Sana Tekaia, Gabrielle Terver

Les étudiant·e·s de la 18e promotion

(2022-2023) 

Marine Cossard-Guennoc, Patricia Da Silva Santos, Félicie Dermarkarian, Joséphine Dresler, Niki Ekhtiari, Louis Fumery, Loan Grac, Louise Hellot, Myriam Henri, Valentin Labatut, Rachel Lahaye, Nawelle L'Helgoualc'h, Emma Lissonde, Clara Mirhosseini, Juliette Mondière, Margot Montis, Eva Niederlander, Théo Rolland, Juliette Serfati.   

 

Les étudiant·e·s de la 17e promotion

(2021-2022) 

Louise ARCHER - Mathis AUBERT BRIELLE - Adèle BARDOT - Alice BEUZELIN - Caroline BOUDEHEN - Béatrice DUFOUR - Nicolas EYZAGUIRRE BRAVO - Théo FRANÇAIS - Marine GLAIS - Annaïk JAN - Léo LABARRE - Sarah LE GUENNEC - Margaux LESTAVEL - Lara MASTRANTONIO - Elsa MICHEAU - Ilona TOUCHARD - Celia TRIDON DE REY - Lucile TUFFÉRY

 

Les étudiant·e·s de la 16e promotion

(2020-2021)

Héloïse BAL
Minh Cam Duyen BUI
Lucile CHOPARD
Antonin DECREUSE
Marine DUSSUTOUR
Vassili DUVERLY
Aude FANGET
Alix FROSSARD
Lison GAULTIER
Ilona LECOMTE
Hugo LEPRINCE
Pauline LERICHE
Roxane LHOIRIT
Jeanne LY
Sara Alexandra MACHADO GONCALVES
Sarah MARMISSE
Élise MORIN
Rémi PANCHUQUET
Agathe RIO

Les étudiant·e·s de la 15e promotion

(2019-2020)

Emilie AUDIBERT
Anaëlle BERTHOIS
Zoé BIZEUR
Hannah DEMERSEMAN
Lisa FOUCHE
Louane GUILLEMARD
Claire  LECOLE
Camille LEDDET
Lise LEPINAY
Margaux LUCHET
Nausicaa MANS
Camille MARTENOT
Honorine MAZARI
Tristan MICHÉ
Stanis MICHIELS
Victoria  MOATI 
Manon POLI
Lucie ROBERT
Valentine SCHICK
Sophia TAOURI

Les étudiant.e.s de la 14e promotion

(2018-2019)

 

Ivan ALTIERI

Irène CASAGRANDE

Margot CATTEAU

Etienne FLORENTIN

Marie GAVILLOT

Louis LAULANNÉ

Aude LAZZARELLI

Jessica LECLERCQ

Ariane MUJICA

Pauline OLMEDO

Manon PHOTOPOULOS

Thierry POUTRAIN

Faustine ROBIN

Anne-Sophie VIAL

Ya-Hsuan LIN

Juliette MARCHIONE

Fiona PRETET

Chloé SALESSES

Audrey SAFA

 

 

Les étudiant.e.s de la 13e promotion

(2017-2018)

 
Camille BANRY
Sefana BERTOUT
Césaire BLAIN CHUPIN
Cécile BOCK
Juliette BRADFORD
Louise BRILLOIT
Margaux DARTEVELLE
Clara DI BENEDETTO
Jeanne FILLION
Marion GODARD
Camille KITTEN
Marina LAZZAROTTI
Alizée NOGUER
Alex PELLINKHOF 
Cléo SMITS
Eloi TRIQUENOT 
Laura WILSON

(Victor BABIN, abandon) 
 

Les étudiant.e.s de la 12e promotion

(2016-2017)

 

Elvire Beugnot 
Basile Bretagne
Solène Champroy 
Alain Chaney 
Justine Pont 
Isabelle Dos Reis Pires 
Elodie Dubocage 
Marie Fayet  
Maud Grelier
Claire Guerineau 
Diane Lamand 
Aurélie Le Maître  
Clarisse Legoedec
Zhining Ma 
Ivanoé Masset 
Samantha Maurin 
Lena Ollivier 
Oranne Renaudie
Julie Rodriguez 
Jérémy Surmont 

 

Les étudiant.e.s de la 11ème promotion

(2015-2016)

Urielle Abelé 

Marie Awad
Camille Bodin 
Lucy Cuartero 
Sarah De Molliens 
Margot De Roquefeuil 
Fanny Duwez
Arnaud Idelon 
Betul Ilhan 
Clémence Jost 
Chrysovalantou Valia Kardi 
Nepheli Koskinas 
Marion Le Doaré 
Eva Lechartier 
Sarah Mandagaran 
Elisa Mandiola 
Margaux Naville 
Anh Nguyen 
Pauline Semo 

 

Plus de 380 étudiant·e·s !

 

 

Les étudiant.e.s de la 10ème promotion 

(2014-2015)

 

Photo de la promotion 10 2014 2015

 

Stéphanie Braka

Charlotte Cheveau

Marie Delor

Coralie Duran

Astrid Durocher

Camille Fukas

Essia Jaibi

Samir Ketila

Ariane Leblanc

Pauline Lisowski

Marie Monclus

Agathae Montecinos Pinheiro

Colombine Noebes-Tourres

Morgane Noubel

Lou Paquet

Chloé Penha

Clémence Pierre

Marie Quelen

Ivana Rumanova

Robin Sepulcre 

 

 

Les étudiant.e.s de la 9ème promotion 

(2013-2014)

 

aller-retour

Romain Arditi

Grégoire Arpin-Bueria

Laura Athéa

Céline Bénétos

Claire Chaperon

Nina Cholet

Diaty Diallo

Laura Doucène

Justine Dumotier

Juliette Dubin

Marianne Frassati

Maira Hata

Barbara Petitjean

Alix Viala

Maryline Tagliabue

Aurore Stalin

Sofia Uguccioni

Alexandra Valet

Flora Vallauri

Marion Zankowicz

 

Les étudiant.e.s de la 8ème promotion 

(2012-2013)

photo de classe

Julia Ardiley
Victoire Bech (entretien réalisé en 2016 à lire ici)
Juliette Bibasse (entretien réalisé en 2024 à lire ici)
Camille Blosse
Leonor Bolac
 Marion Bourguelat
 Carmen Camboulas
 Pauline Charrière
Adeline Debatisse
Antoine Esteve
Bianca Farrugia
Elodie Gaspard
Camille Grant
Loyce Hebert
Alexandre Lamothe
Nina Le Roux
Manel Pons
Diana Portilla
Hélène Toumanoff
Mathilde Wahl

 

 

Les étudiant.e.s de la 7ème promotion 

(2011-2012)

  Photo-de-groupe-Master-promotion-2011-2012.jpg

 

Laurie Castel

Renaud Cousin 

 Cécile Demessine
Samia El Ouazzani 
Sylvain Hardy 
Camille Lévêque 
Marion Marchand 
Arthur Mayadoux  
Emilie Metris 
Camille Michel 
Lisa Moneret 
Lucile Ribeaudeau 
Camille Rondeau 
Pauline Séjourné 
Camille Simon 
Valentin Szejnman 

 

 

Les étudiant.e.s de la 6ème promotion 

(2010-2011)

 coline-082.JPG

Alves Pereira Sylvie

Berlaud Coline

Bourgade Cécile

Clerc Marion

Cornec Pauline

de Saint Fraud Aurore

Delprat Etienne 

Gauthier Caroline

Jeong Eun-Yeob

Julhes Martin

Magaud Bérangère

Monblanc Frédérique

Omnès Clément

Pugin Marine

Stein Clara

Talva Camille

Tucker Alice

 

Les étudiant.e.s de la 5ème promotion

(2009-2010)


Lise Bénard
Marina Bourdais
Clémentine Cassard
Zoe Dehays
Cécile Di Filippo
Sandra Gicquel
Gaëlle Hermant
Emmanuelle Jolivet
Victor Leclère
Lucie Lemaître
Melissa Makni 
Anne Métrard
Elsa Ossart
Lucie Piard
Doriane Roche
Nancy Roquet
Charlotte Rougier

 

Les étudiant.e.s de la 4ème promotion

(2008-2009)

Claire Bataille
Armelle Bellenger
Marion Blanc
Laure Bonnefond
Alice Caze
Aude Chandoné
Fanny Courieult
Caroline Dubois
Adrienne Ferré
Marion Grange
Pauline Haué
Claire Huberson
Natan Jannaud
Younes Kanbouj
Alice Leborgne
Coralie Mainguy
Delphine Marcadet
Cécile Robin
Marie Tranchet
Catalina Trujillo

Les étudiant.e.s de la 3ème promotion

 

(2007-2008)


Amanda Abi Khalil 
Céline Auclair 
Aurélie Burger
Tiphanie Dragaut
Melody Dupuy
Clotilde Fayolle
Mélanie Fioleau 
Caroline Giovos 
Charlotte Girard
Elise Laperriere
Anne-Sophie Levet
Léa Marchand
Julien Paris
Chloé Perarnau 
Benjamin Petit 
Malgorzata Ratajska 
Inès Sanchez 
Alice Vallat
Nina Vandenberghe

 

 


Les étudiant.e.s de la 2ème promotion

(2006-2007)

Quatorze des dix-neuf étudiants du Master, en décembre 2006.

Céline AGUILLON
Ségolène ANGELE
Delhia AOULI
Marion BLET
Chloé BOURRET
Antoine COCHAIN
Véronique DUBARRY
Violaine GARROS
Dalila HABBAS
Kafui KPODEHOUN
Arthur LASSAIGNE
Julie LE GUILLANTON
Caroline MARCHAL
Kate MERRILL
Caroline MOYE
Julien NICOLAS
Deborah PORCHET
Marina QUIVOOIJ
Sébastien RADOUAN

Quelle insertion professionnelle pour les étudiants ?

 


Les étudiants du Master et P. Le Brun-Cordier dans le contener / pollinisateur posé sur la piazza Beaubourg à l'automne 2006 par Olivier Darné (voir aussi ici). Image : O. Darné.


Les étudiant.e.s de la 1ère promotion
(2005-2006)

Téléchargez les CV des étudiants de la promotion 2005-2006 en cliquant sur les noms soulignés :

 

Cécile Cano Lire son témoignage

Elsa Chausse

Elise Coury

Alice Delacour

Guillaume Deschamps + annexes

Emilie Dubuc

Lucie Dufossé

Violaine Dupic

Camille Geoffroy

Soizic Gobron

Alice Hervé

Elise Laurent

Aurélie Marcillac

Xavier Montagnon

Charlotte Morel

Mathilde Ochs

Jeanne Pariente

Adrien Pasternak

Guillemette Pichon

Rachel Pinget

Camille Poiraud


Quelle insertion professionnelle pour les étudiants ?

Objet(s) Public(s), l'association des étudiants du Master.  

 

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Published by masterpcep - dans Les étudiants
25 mars 2022 5 25 /03 /mars /2022 15:43

Cette fête du printemps est l'aboutissement de six mois de résidence à la cité Rose à Nanterre pour la promotion 21/22 du Master. Découvrez le programme ici ou ! Avec la cie G. Bistaki, Dgiz, Enza Fragola, la fanfare Improbubble Bang, et les habitant•es du quartier de la cité Rose ! Un projet réalisé avec nos partenaires : L'Apes, Seqens et la ville de Nanterre. 

 

 

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public
6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 20:45

 

Tiers-lieux culturels : subversion fertile ou lente domestication ?
C’est la question de la rencontre que nous organisons lundi 7 février 2022 à 14h à Ground Control, en présence de Luca Pattaroni, sociologue de l’urbain, directeur du livre La contre-culture domestiquée. Art, espace et politique dans la ville gentrifiée (Métis Presse, 2020). 
Cet ouvrage interroge l’institutionnalisation des contre-cultures et les contradictions du concept de “ville créative” pour comprendre les ambiguïtés propres à la fabrique de la ville contemporaine. L’auteur-chercheur met en lumière l’équilibre fragile des lieux souhaitant s’inscrire dans la dynamique des contre-cultures et pose la question de l’accompagnement de ces espaces au pouvoir créatif et disruptif par les politiques culturelles et urbaines.
Proposée et animée par les étudiant.e.s du Master Projets culturels dans l’espace public (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Ecole des arts de la Sorbonne), Béatrice Dufour, Caroline Boudehen, Margaux Lestavel, Théo Français, Zoé Calvat, avec Arnaud Idelon et Pascal Le Brun-Cordier, enseignants au sein du Master, cette rencontre se déroulera en présence d’acteur.rice.s culturel.le.s œuvrant dans des tiers-lieux, friches, squats, lieux alternatifs... : Alice Flamand (Les 5 Toits), Paul Citron (La Preuve Par 7), Laura Aufrère, Rémi Jacquot (Le 6b), Elodie Lombarde (Curry Vavart), Adèle Lepage & Mathias Rouet (Plateau Urbain), Jean Philip Lucas (Zone Sensible), Albine Bessire (Le Wonder)...
Il s'agira de débattre, avec vous, des diverses formes d'institutionnalisation, de récupération, d'esthétisation ou encore d'instrumentalisation des tiers-lieux culturels par les politiques publiques et des éventuelles formes de résistances.
Luca Pattaroni est docteur en sociologie (EHESS, Paris) et maître d’enseignement et de recherche au Laboratoire de Sociologie Urbaine (LaSUR) de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Il est membre des comités éditoriaux de la Revue Suisse de sociologie et de Articulo, Journal of Urban Research et correspondant suisse de la revue Métropolitiques. Ses recherches et publications portent sur les politiques urbaines et culturelles, l’habitat, les mouvements sociaux, l’évolution des modes de vie ainsi que, plus largement, les enjeux relatifs à l’expression des différences et la composition du commun dans les villes contemporaines.
La conférence se déroulera selon le modèle du Fishbowl, avec une disposition circulaire des participant.e.s permettant des échanges dynamiques pour nourrir une réflexion collective.
VOUS ÊTES TRÈS NOMBREUX.SES À VOUS ÊTRE INSCRIT.E.S : LA JAUGE EST DÉPASSÉE ! UN ENREGISTREMENT DE LA RENCONTRE SERA RÉALISÉ ET MIS EN LIGNE LE 14/3.
Le livre est accessible gratuitement en version numérique sur le site de l'éditeur


 

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public
29 mars 2021 1 29 /03 /mars /2021 22:54

« Apprendre à investir l’espace public par la culture : Paris 1 initie ses étudiants de master à une conception innovante, collaborative et expérimentale de l’urbanisme » C’est le titre de l’article que Le Monde a consacré à notre Master le 26 janvier 2018. Dans son article, la journaliste cite plusieurs ancien.ne.s étudiant.e.s qui racontent comment iels ont pu découvrir comment « investir l’espace public par la culture » et, plus précisément, à développer des projets d’urbanisme culturel. (Lire l’article)

Qu’est-ce que l’urbanisme culturel ? 

 

Pour Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master Projets culturels dans l’espace public, directeur artistique et coordinateur du réseau Villes in Vivo, c’est « une manière innovante de contribuer à la fabrique urbaine, en impliquant des artistes, des acteurs culturels et des habitant.e.s, dans l’esprit du droit à la ville théorisé par Henri Lefebvre ». Plus précisément, c’est « un urbanisme qui envisage la puissance et la finesse de la création artistique (arts visuels, arts vivants) et la profondeur de la dimension culturelle dans les différentes phases de la fabrique urbaine officielle (pour les enrichir ou les repenser) comme en dehors des processus institutionnels de la production urbaine (pour agir sans attendre, cf. l’urbanisme tactique institutionnel ou pirate) afin de faire advenir des urbanités vivables (soutenables et hospitalières), vivantes (animées et politiques) et vibrantes (désirables et inspirantes) ». Cf. le numéro 11 de la revue en ligne Klaxon « Des artistes dans la fabrique urbaine » et le site de Villes In Vivo

 

Pour Maud Le Floch, fondatrice du pOlau - pôle art et urbanisme, et intervenante au sein du Master, « l’urbanisme culturel qualifie des manières d’agir dans le projet urbain en ayant recours à l’outillage artistique et culturel. Ces modalités d’intervention font progressivement apparaître un champ professionnel composé d’acteurs impliqués autour d’enjeux contemporains de la fabrique urbaine : réversibilité, aménagement souple, temporalités différenciées, capacitation, préfiguration… ». Cf. le site du pOlau et ArtePlan, site collaboratif enrichi chaque année par les étudiant.e.s du Master. 

 

Que propose le Master aux étudiant.e.s 

 

Le Master PCEP propose chaque année aux étudiant.e.s de se former à l’urbanisme culturel, à la fois théoriquement et pratiquement, via plusieurs enseignements et via un projet à l’échelle 1 imaginé et ensuite mis en œuvre par eux.elles. Ce projet est, depuis quatre ans, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’Apes, association de développement social urbain filiale du bailleur social Seqens

 

La conviction partagée par le Master PCEP, l’Apes et Seqens, c’est qu'il est possible d’améliorer le cadre de vie des habitant.e.s d’un quartier d’habitat social via des actions artistiques et culturelles et de favoriser leur implication dans les transformations urbaines en cours ou à venir. 

 

Extrait du dossier du projet lauréat La Manif des Enfants, Nanterre 2021.

Réaliser une enquête sensible 

 

Chaque année au mois d’octobre, dans un quartier d’habitant social où une opération de rénovation urbaine est programmée, après avoir rencontré les équipes de Seqens et de l’Apes, et les architectes et paysagistes chargée de la réhabilitation, ou l’équipe d'AMO, les étudiant.e.s du Master réalisent une enquête sensible fondée sur l’observation de la vie des lieux, de nombreux échanges avec les habitant.e.s et les structures sociales, culturelles et artistiques du quartier. 

 

Les méthodes mobilisées pour cette enquête sensible sont multiples : réalisation de cartes subjectives avec les habitant.e.s, recueil de paroles, archéologie du présent, analyse chromatique du paysage, écoute du paysage sonore, étude des vivants non humains (végétaux, animaux) qui partagent le territoire avec les vivants humains, diagnostic de psychanalyse urbaine (science poétique visant à étudier l’inconscient urbain) en partenariat avec l’ANPU - Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine

 

En 2020-2021, le Master a pu s'installer à Nanterre plusieurs jours par semaine dans un vaste local, une ancienne épicerie boucherie, transformée pour le projet par notre partenaire Yes We Camp en un lieu de vie agréable, ouvert sur le quartier et ses habitant.e.s, et baptisé l'Epicerie Rose. 

 

L'Epicerie Rose, au cœur du quartier Anatole France à Nanterre, un espace transformé par Yes We Camp

Imaginer des projets artistiques/culturels participatifs  

 

Ce diagnostic sensible, qui vient utilement compléter les diagnostics classiquement réalisés dans le cadre des opérations de réhabilitation, est le point de départ des projets imaginés par les étudiants, avec leurs partenaires artistiques et culturels, en réponse à l'appel à projet qui leur est proposé par l’Apes. Objectifs : améliorer le cadre de vie des habitant.e.s et favoriser leur implication dans les transformations urbaines en cours ou à venir, via des actions artistiques et culturelles. Budget de production : 20 000 euros (en 2021). 

 

En mars, les trois équipes formées par les étudiant.e.s présentent leurs projets à un jury réunissant des habitant.e.s du quartier concerné, des responsables de l’Apes, de Seqens, de l’équipe de maîtrise d’œuvre ou d’AMO, de la ville partenaire, et du Master. Le projet lauréat est ensuite mis en œuvre par l’équipe lauréate, via l’association du Master, Objet(s) Public(s), et avec le soutien de nos partenaires (les Ateliers Médicis en 2018 et 2019, la Ville de Nanterre en 2020-2021). 

 

Article de Nanterre Info sur le projet réalisé à Nanterre en 2020-2021
Article sur le projet réalisé à Montreuil en 2019/2020

Mettre en œuvre un projet 

 

Les projets imaginés associent généralement une dimension culturelle et sociale forte, permettant de mobiliser les personnes vivant dans le quartier, à des actions artistiques réalisées dans les espaces communs. Créations photographiques, construction de mobilier urbain, de jeux, cuisine collective, fêtes… : les projets mis en œuvre ont chaque année généré des liens forts et réussi à améliorer le cadre de vie des habitants. Le projet réalisé en 2019 a reçu le prix de l’innovation des Rencontres du Développement Social. 

 

En 2017 et 2018, les sites retenus étaient à Clichy-sous-Bois. En 2019, le site choisi était à Montreuil, dans le quartier des Ruffins. En 2020 et 2021, le Master est installé à Nanterre. Les trois projets imaginés par les étudiant.e.s : un Marché Sensationnel, des Jeux Atypiques et une Manif d'Enfants (lauréat). 

 

En savoir plus sur le Master PCEP > http://masterpcep.over-blog.com/article-1162144.html 

 

Extraits du dossier du projet lauréat en 2021 : La Manif des Enfants
Ne Pas Plier -Gérard Paris-Clavel

 

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Published by Master Projets culturels dans l'espace public