Un événement imaginé et organisé par les étudiant·e·s du Master, dans le cadre de la résidence de notre formation dans le quartier Anatole-France / cité Rose à Nanterre ! Rdv le 18 mars 2023 à Nanterre, 188 avenue de la République (à 5 min du RER Nanterre-Universités). Merci à nos partenaires Seqens et l'Apes, ainsi qu'à la Ville de Nanterre.
Cet événement s'inscrit également dans le cadre du Printemps de la Création de l'Ecole des arts de la Sorbonne (Paris 1).
Dans ce film de 10 minutes, vous découvrirez ce que nous avons fait à Nanterre dans le quartier de la Cité Rose entre septembre 2020 et l'été 2021 : une enquête sensible, présentée à l'Epicerie Rose (notre QG) mais aussi à la Terrasse, centre d'art contemporain de Nanterre, et un projet manifestif avec les enfants du quartier. Depuis l'automne 2021, l'enquête sensible a été enrichie, nous avons installé la Cocina de la cie Teatro Container (une cuisine publique dans un container qui s'ouvre latéralement qui permet de multiplier les rencontres et les temps de convivialité), plusieurs rendez-vous festifs ont été inventés par et avec les habitant•es (dont une grande fête du Printemps le 26 mars, à laquelle ont contribué de nombreux artistes), cinq objets "pop up" ont été fabriqués avec le collectif Ne Rougissez pas, et un café des Possibles est en préfiguration ! Notre démarche relève de l'urbanisme culturel et du droit à la ville ; pour en savoir plus : ici ! et sur notre page Facebook.
Le Master 2 professionnel Projets culturels dans l’espace public est dédié à la conception, la production et au développement de projets artistiques et culturels en espace public et aux démarches d'urbanisme culturel. Créé en 2005 au sein de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ecole des Arts de la Sorbonne, le Master forme chaque année 20 étudiant.e.s.
La création artistique et les projets culturels en espace public, l’art urbain ou dans la nature, souvent in situ ou contextuel, dans le domaine des arts vivants, des arts visuels, de la performance oude l'urbanisme culturel. Ce sont souvent des projets participatifs, collaboratifs, avec des perspectives d’«empowerment», ou dans un esprit «artiviste». Ils sont fréquemment articulés à des politiques de développement territorial ou social ou, et, de plus en plus, liés à des programmes d’aménagement urbain et d'urbanisme culturel. Un fil rouge les relie : tous situés hors de la boite noire des théâtres ou hors du white cube des centres d’art, ils sont en relationavec leur environnement, humain ou paysager, qu’ils viennent révéler, décaler, perturber, transformer, discrètement ou de manière spectaculaire, fugitivement ou durablement. Ces projets nourrissent de manière substantielle ce que nous appelons une "culture expérientielle", celle qui nous invite à vivre des expériences — relationnelles, urbaines, culturelles, poétiques —, et une culture de la transformation — nous pensons que créer aujourd'hui ne signifie pas uniquement produire des objets pour le marché de l'art ou les plateaux des théâtres, dans un régime de représentation, mais aussi créer avec des personnes (et non pour un public), créer en situation pour transformer des situations.
Bodies in urban spaces, Cie Willi Dorner (Autriche). Photo DR.
2. QU’EST-CE QUE L’ESPACE PUBLIC ?
C’est un espace physique constitué de lieux de passages, de rassemblement et d’interactions sociales diverses, théoriquement ouverts à l’usage de tous, travaillés, selon les époques, les pays, les heures du jour et de la nuit, par une multitude de phénomènes : restriction d'accès et imposition de règles (port d'un masque, distanciation physique...) pour raisons sanitaires, ségrégation sociale, de genre, privatisation, terrorisme, contrôle policier, protestation sociale, réappropriation citoyenne, sportives, ludiques, érotiques, festives... Mais l’espace public n’est pas seulement une notion d’urbaniste ou de géographe, c’est aussi un concept en philosophie et dans les sciences sociales qui désigne un espace métaphorique, synonyme de sphère publique ou du débat public, où circulent des idées, des discours, constitué aussi de silences et d’absences. Nous réfléchissons avec les étudiant.e.s à ces différentes manières de voir et de penser l’espace public, théoriquement et pratiquement, et spécifiquement dans cette ère Covid-19.
Appréhendé comme espace physique, ouvert ou couvert, mais également comme espace socio-politique, symbolique, lieu de visibilités et de débats publics, l'espace public est pour nous un lieu ou un espace-tempsdont les artistes peuvent activer ou réactiver la dimension publique, sensible, poétique ou politique, contrecarrant peu ou prou des logiques d’aseptisation, de privatisation ou de dégradation symbolique dont il est souvent affecté, et touchant une population différente de celle habituellement concernée par l’offre artistique et culturelle institutionnelle. Cette exigence nous paraît d'autant plus essentielle aujourd'hui alors que l'espace public tend à n'être perçu que sous un angle sanitaire (organiser la distanciation physique), technique (gérer des flux de passants) ou policier (surveiller et punir), en oubliant ses autres dimensions, sensibles, sociales et politiques notamment. Il s'agit donc pour nous de chercher à créer "dans un monde mauvais" et "abimé", en développant une éthique et des pratiques respectueuses des droits culturels.
3. PROJETS ARTISTIQUES OU PROJETS CULTURELS ?
Les deux : artistiques parce que créés par ou avec des artistes, mais nécessairement culturels, par ce que conçus, vécus et partagés avec des passant.e.s, des habitant.e.s, des spectateurs.trices. Ces projets sont à la fois porteurs desingularités, du fait de leur processus de création et de leur forme, et vecteurs de commun, parce que mis en partage dans l’espace public.
Si tout au long du XXe siècle, des artistes ont voulu créer hors les murs, explorer d’autres territoires, inventer d’autres relations aux publics, le domaine des arts de l’espace public et pour sites spécifiques — où se croisent plasticien.ne.s, performeur.e.s, musicien.ne.s, chorégraphes, circassien.ne.s, street artistes, scénographes urbains… — connaît en France et en Europe un développement significatif depuis une trentaine d’années.
Cet essor, dont témoigne de nombreuses initiatives, stimulé en France par la relance de la commande publique par l'État dans les années 1980, puis par des collectivités territoriales (aujourd'hui avec le Grand Paris Express) ou par la Fondation de France (Nouveaux Commanditaires), par le développement de réseaux européens (In Situ, Circostrada...), par le lancement de programmes comme Estuaire (2006) puis le Voyage à Nantes (2011), et par l'essor des démarches artivistes, rencontre l’intérêt croissant d’un large public, constitué tout autant de passants de hasard que de spectateurs avertis et d’amateurs impliqués. En 2015, la création de la MNACEP conforte la structuration du secteur et renforce sa visibilité institutionnelle.
Au-delà des projets artistiques dans l’espace public et pour sites spécifiques, un vif intérêt est porté par l’équipe du Master aux démarches associant à des projets urbains artistes et collectifs d’architectes, de paysagistes (comme Coloco, Bruit du Frigo, Bellastock, YA+K, Yes We Camp…), aux tiers-lieux culturels et solidaires (comme les Grands Voisins où le Master était en résidence une journée par semaine en 2019 et 2020), aux enjeux des droits culturels, aux logiques de développement culturel territorial (cf. notamment Les Pronomade(s), Derrière le Hublot...), aux espaces de réflexion dédiés aux nouvelles articulations possibles entre art et société : le PEROU - Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines, Artfactories, le réseau TransEuropeHalles...
4. QUEL EST L’OBJECTIF DU MASTER ?
Former des professionnel.le.s de la conception, de la production et du développement de projets artistiques et culturels, notamment dans le champ de l'urbanisme culturel, ouvert.e.s à la diversité de la création contemporaine, engagé.e.s dans une réflexion sur les relations entre arts, cultures, populations et territoires, et sur les transformations urbaines, en France et en Europe.
Compagnie XY à Copenhague, dans le cadre de la programmation de Metropolis. Photo DR.
5. QUEL EST LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE DU MASTER ?
Il alterne cours, séminaires, projets réalisés avec des partenaires, rencontres avec d’ancien.ne.s étudiant.e.s, voyages d’études (entre mi-septembre et début avril) et stages (3 à 7 mois, entre avril et novembre).
Les étudiant.e.s sont tout au long de l'année placés en situation de création et de production avec des professionnel.e.s partenaires, dans des projets réels. Depuis 2018 par exemple, les étudiant.e.s conçoivent et réalisent chaque année un projet d'urbanisme culturel (avec un budget de production allant jusqu'à 20 000 euros) dans le cadre d'un partenariat avec l'APES - Développement social urbain et le bailleur social Seqens : en 2018 et 2019 à Clichy-sous-Bois, en partenariat avec les Ateliers Médicis ; en 2020 à Montreuil ; entre 2021 et 2023 à Nanterre, en partenariat avec la ville de Nanterre.
Intitulé des EP : Philosophie et sociologie de l'espace public - Histoire et actualité de la création artistique en espace public - Projets culturels, territoires et populations - Gestion de projets culturels, Administration de projets culturels - Stratégies et technique de communication - Action culturelle et médiation - Suivi pédagogique, actualité de la recherche - Analyse de projets artistiques en espace public - Action artistique et développement urbain - Gestion financière et sociale appliquée aux projets culturels - Recherche de financements - Atelier de production - Droit de la culture - Contrôle de gestion et évaluation - Suivi du stage et du mémoire.
Intitulé détaillés des cours et des ateliers en 2022/2023 :
1. CULTURE GÉNÉRALE
Politiques culturelles, droits culturels et espace public
Art/culture dans l'espace public : questions et débats
Espace public : actualité de la recherche
Tiers-lieux culturels : théorie et terrain
Faire la fête (LABO intensif)
2. L'ANALYSE DES ESPACES PUBLICS
De la ville fonctionnelle à la ville relationnelle (LABO intensif)
Espaces publics et géographies situationnelles (LABO intensif)
L'enquête sensible : méthode(s) et pratique(s)
3. L'URBANISME CULTUREL
Urbanisme culturel : approche théorique et méthodologique (LABO intensif)
Urbanisme culturel : travail de terrain, résidence dans un quartier populaire, enquête sensible et réponse à un appel à projets (budget de production 15 000 euros) (projet mené en partenariat avec L’Apes - développement social urbain et Seqens bailleur social)
4. LA CRÉATION ARTISTIQUE EN ESPACE PUBLIC
Créer en espace public (arts vivants)
Les arts de la rue
Les arts visuels dans l'espace public
Le street art contextuel en pratique
Le son dans l'espace public
La commande publique : le 1%, les nouveaux commanditaires, la commande citoyenne...
5. LA CONCEPTION - GESTION - ADMINISTRATION DES PROJETS CULTURELS
Administration de projets culturels
Gestion financière et sociale des projets culturels
Contrôle de gestion et évaluation
Gestion de projets culturels
Recherche de financements
Droit de la culture
La médiation culturelle
Fundraising, crowdfunding, mécénat
6. LES PROJETS CULTURELS DE TERRITOIRE
Imaginer et développer un projet culturel de territoire en milieu rural
Imaginer et développer un projet culturel de territoire en milieu urbain
Les Pheuillus, projet de la cie Le Phun, ici dans le village de Lourde (Haute-Garonne) programmé par les Pronomade(s), dont le co-directeur, Philippe Saunier-Borrell, est un des intervenants du Master.
6. QUEL EST LE PROFIL DES ÉTUDIANT.E.S ?
Le Master sélectionne chaque année vingt étudiant.e.s issus de formations en sciences politiques, architecture, urbanisme, géographie, médiation culturelle, paysage, arts plastiques, arts du spectacle, design d’espace, sociologie, mais aussi d’écoles d’art, de France et d’ailleurs : Grèce, Pologne, Espagne, Tunisie, Maroc, États-Unis, Brésil, Colombie, Chine, Corée, Japon... Lors du recrutement, nous cherchons cette pluridisciplinarité, alliée à une certaine diversitéculturelle : c’est nécessaire pour imaginer et mettre en œuvre des projets toujours singuliers, avec des acteurs très différents, dans des environnements jamais évidents.
7. QUELS MÉTIERS EXERCENT LES ANCIEN.NE.S ÉTUDIANT.E.S DU MASTER ET DANS QUELS CONTEXTES ?
Au sein de structures qu’ils ont rejoints ou créées, associations, agences de production, établissements publics ou collectivités territoriales, en France et ailleurs (Liban, Tunisie, États-Unis, Mexique, Corée, Belgique, Pologne...), dans le domaine du street art, des arts visuels, du spectacle vivant, de l’urbanisme culturel, du développement local, elles.ils sont administratrice.eurs, chargé.e.s de production, programmatrices.eurs, curatrices.eurs, chargé.e.s de mission, attaché.e.s culturels, conseiller.e.s d’élu.e.s, collaboratrices.eurs d’artistes... La liste des emplois des 330 anciens étudiant.e.s est longue et diverse : pour en savoir plus, rendez-vous ici. Lisez-aussi des témoignages d'ancien.ne.s étudiant.e.s.
Intervention de JR à Morro da Providência, Rio de Janeiro, dans le cadre de son projet Women Are Heroes. JR est intervenu à deux reprises au sein du Master.
8. QUI SONT LES INTERVENANT.E.S ET LES PARTENAIRES DU MASTER ?
L’équipe pédagogique rassemble une vingtaine de professionnel.e.s et universitaires(voir plus loin la présentation de l'équipe pour l'année en cours). Par ailleurs, les étudiant.e.s rencontrent tout au long de l’année des artistes, des porteurs de projets, des responsables d’institutions, de collectivités territoriales, d'ancien.ne.s étudiant.e.s (voir plus loin). Le Master, directement ou via l'association Objet(s) Public(s), développe des projets avec de nombreux partenaires : en 2020/21, 2021/22, 2022/2023, avec Seqens et L'Apes Développement social urbain, et avec le réseau Villes in Vivo et des partenaires québécois (projet "Faire la ville avec les artistes"), en 2019/20, avec Yes We Camp, La Villette, la Maison des Jonglages, l'APES, les compagnies KMK et Théâtre des Petites Lanternes, Thierry Boutonnier/COAL. En 2018/19, avec Houdremont/Maison des Jonglages, Yes We Camp/Les Grands Voisins, l'APES... En 2017/2018, avec Action Logement / APES association de développement social et urbain, à Clichy-sous-Bois, en lien avec les Ateliers Médicis ; avec ARCADI Ile-de-France dans le cadre du cycle "Vers une culture expérientielle" ; avec Houdremont, scène conventionnée à la Courneuve, et la Maison des Jonglages, dans le cadre de plusieurs projets ; en 2016/2017, avec Coloco&Co sur les places d'Italie et de la Nation (dans le cadre de Réinventons nos places), avec la Maison des Jonglages de la Courneuve, avec des collectivités territoriales comme Plaine Commune pour son projet Territoire de la Culture et de la Création impliquant notamment des artistes dans les projets urbains. Nous avons travaillé en 2016 avec Cuesta et l’Agence des Espaces Verts d’Île-de-France, le DSSA Alternatives urbaines, HorsLesMurs, et chaque année des plasticiens, des compagnies de théâtre, des collectifs d’architectes. Il y a enfin l’association Objet(s) Public(s), partenaire-clé regroupant les étudiant.e.s du Master.
10. LE MASTER FAIT-IL L’OBJET D’UNE ÉVALUATION ?
Oui, par l’AERES, Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (devenu Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur), qui nous a attribué en 2008 la note A+ : «formation excellente», «organisation pédagogique dynamique», «ouverture sur l’extérieur remarquable», «attractivité importante», «formation très complète», «ancrage professionnel fort». Dans un nouveau rapport en 2013, l’AERES confirme son évaluation : «originalité du positionnement de la spécialité issue d’une analyse de la situation professionnelle ; équilibre entre enseignants professionnels et mobilisation des acquis de la recherche ; pluridisciplinarité ; large ouverture des possibilités professionnelles ; stages et partenariats avec des institutions professionnelles…». Le Master a aussi été qualifié de «pépite de l’université» par le Nouvel Observateur.
11. COMMENT VOYEZ-VOUS ÉVOLUER LA CRÉATION EN ESPACE PUBLIC ?
Le Master cherche à être un observatoire des pratiques artistiques et culturelles en espace public, un lieu de veille attentif à la création située, à l'urbanisme culturel et à la culture expérientielle. Parmi les tendances de la création que nous suivons et accompagnons, celles qui sont à l’interface de l’urbanisme alternatif, des droits culturels, de la culture expérientielle. Elles amènent de nouvelles manières de voir, de penser et de pratiquer l’espace public, en tant que citadin, voyageur ou citoyen. Avec les étudiant.e.s, nous avons identifié 10 lignes de force de la création en espace public pour les 10 prochaines années, présenté dans le 1er numéro du Journal du Master et en ligne sur le site d'ARTCENA dans une version augmentée. À l'occasion de nos 10 ans, nous avons aussi donné la parole à d'ancien.ne.s étudiant.e.s : découvrez-les.
+ entretien avec Pascal Le Brun-Cordier sur le site d'ARTCENA.
Le premier numéro du Journal du Master présenté au Ministère de la Culture à l'occasion de la remise du rapport de la MNACEP en juin 2016, en présence d'Audrey Azoulay, Ministre de la Culture et de la Communication.
L'ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE DU MASTER en 2022-2023
L'équipe pédagogique du Master rassemble en 2020-2021 une vingtaine d'universitaires et de professionnels qui interviennent dans le cadre des différents EP (éléments pédagogiques) de la formation, sous la direction de Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé, responsable du Master.
Antoine Cochain, fondateur de Playtime, société de direction technique de projets culturels et artistiques en espace public, et de l’association Point de Rassemblement qui vise à développer la capacité d’agir citoyenne dans la ville et l’espace public, ancien étudiant du Master (2ème promotion, 2006-2007). Cours : Gestion de projets culturels. Recherche de financements.
Alexandra Cohen, cofondatrice de la coopérative d'urbanisme culturel CUESTA. Intervention : l'urbanisme culturel.
Gabriella Cserhati, artiste, GK Collective.
Marco Dell'Omodarme, maître de conférences à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Intervention : l'appropriation culturelle.
Gustave Galeote, maître de conférences associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, consultant en gestion et développement de projets culturels. Cours : Administration de projets culturels. Gestion financière et sociale appliquée aux projets culturels. Création d'entreprises culturelles > Contrôle de gestion et évaluation de projets culturels.
Luc Gwiazdzinzki, géographe, professeur à l'ENSA Toulouse, spécialiste de la nuit. Intervention : Espaces publics et géographies situationnelles
Arnaud Idelon, consultant, Ancoats, auteur de nombreux articles sur les tiers-lieux culturels notamment (ancien étudiant du Master). Interventions : Fundraising. Mécénat. Subventions. Crowdfunding ; introduction aux night studios ; la fête ; les tiers-lieux culturels.
Olivier Landes, directeur artistique, spécialisé en art urbain, urbaniste de formation, auteur de Street art Contexte(s), Alternatives, 2017. Intervention : le street art contextuel.
Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine, B-Fluid. Cours et ateliers : de la ville fonctionnelle à la ville relationnelle.
Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, fondateur et directeur du Master, rédacteur en chef de la revue Klaxon, conseiller artistique. Activités et publications. Cours et ateliers : Histoire et actualité de la création artistique en espace public. Politiques culturelles et espace public. Urbanisme culturel. Actualité de la recherche. Suivi pédagogique. Projets collectifs. Suivi des mémoires de stage.
Quentin Lefrere, urbaniste et designer.
Stéphanie Lemoine, journaliste (Journal des Arts), auteure et co-auteure de nombreux ouvrages, dont In situ : Un panorama de l'art urbain de 1975 à nos jours (Ed. Alternatives, 2005), Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, éditions Alternatives, 2010), L'art urbain : du graffiti au street art (Gallimard, 2012)... Cours : less arts visuels dans l'espace public.
Lucie Marinier, maître de conférences associée à Paris 1, chargée de mission espace public à la DAC de la Ville de Paris. Cours : la commande publique.
Thierry Paquot, philosophe de l'urbain, auteur de nombreux ouvrages sur l'urbain. Cours : le jeu dans la ville ; l'enfant dans la ville.
Bénédicte Rochet, avocate. Cours : droit des contrats (introduction au droit de la culture)
Egalement en 2020-2022 : Sylvaine Bulle, sociologue, CNRS, professeure à l'ENSA Paris Val-de-Seine. Interventions : Enquêter en bordure de métropole ; espace public et hospitalité ; les multiples facettes du commun... ; Sophie Ricard, architecte urbaniste (La Preuve par Sept) ; Pierre-Marie Villette, urbaniste, directeur de l'agence Deux Degrés (Bordeaux) ; Christophe Blandin-Estournet, directeur du théâtre de l'agora-Desnos, Scène nationale d'Evry et de l'Essonne. Site. Intervention : Projets culturels, territoires et populations ; Christophe Ferreira, chargé de développement social et urbain, groupe Action Logement / APES. Intervention : Les métiers du développement social et urbain. [via Objet(s) Public(s)] ; Philippe Saunier-Borrell, co-directeur de « Pronomade(s) en Haute-Garonne », Centre national des arts de la rue et de l’espace public. Site. Intervention : Projets culturels, territoires et populations (étude de cas : les Pronomade(s)) ; Serge Saada, responsable du programme de formation national à la médiation culturelle de l’association Cultures du cœur, auteur de Essai sur la médiation culturelle et le potentiel du spectateur (L'Attribut, 2010). Site. Cours : Action culturelle et médiation ; Maud Le Floch, directrice du pOlau, urbaniste. Site du pOlau. intervention et ateliers : l'urbanisme culturel. Projet partenarial concernant la plateforme collaborative ArtePlan Arts et aménagement des territoires.
Egalement en 2019-2020, rencontres avec Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, avec Benjamin Debord, Sonia Te Hok, Cécile Baranger, Yes We Camp et plusieurs acteurs-clés des Grands Voisins, Thierry Boutonnier, artiste, Ivanoé Masset, administrateur de la cie KMK (et ancien étudiant du Master), Véronique Pény, directrice artistique de la cie KMK, Tadashi Kawamata, artiste, Danielle Bellini, DAC de Tremblay-en-France, Marine Frexinos, assistante - DAC de Tremblay-en-France, Jasmine Francq et Valérie Chapal, La Villette... Intervention d'Alice Audouin, consultante, fondatrice d'Art of Change 21, Bruno Caillet, designer relationnel (Artishoc). Intervention : stratégie de communication interactive et nouveaux territoires mobiles, Alice Guattari Delacour, coordinatrice de l'action culturelle de la Villette (ancienne étudiante du Mater). Intervention : l'EAC - Education artistique et culturelle (+ pilotage d'un projet avec les étudiant.e.s dans le parc de la Villette), Pauline Lisowski, curatrice (ancienne étudiante du Master). Intervention : art et paysage, Samira Ouardi, cadre territoriale, co-auteure de Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, éditions Alternatives, 2010, Thierry Paquot, professeur des universités, philosophe de l'urbain, auteur de nombreux ouvrages sur la ville, l'espace public, les utopies... Cours et ateliers : Philosophe et sociologie de l'espace public, Manuel Pons, consultant (ancien étudiant du Master). Intervention : innovation stratégique. [via Objet(s) Public(s)], Jean-Dominique Secondi, consultant senior, ARTER / Société du Grand Paris, projets artistiques en espace public, architecte. Site. Cours et ateliers : Atelier de production, Charles Vairet, fondateur du label ATLAST. Intervention : Atelier de production : produire et accompagner des artistes.
Egalement en 2018-2019, rencontres avec Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, l'équipe des Ateliers Médicis, Joël Guilloux, directeur de l'APES, Alice Delacour-Guattari, La Villette, Lukasz Drygas, responsable politique artistique du collectif Yes We Camp, Raphaël Haziot, coordinateur artistique des Grands Voisins, Métie Navajo, auteure de théâtre, Gwenola David, directrice générale d'ARTCENA, Elsa Poissonnet, responsable du développement des publics du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Pauline Gacon, directrice adjointe d'Houdremont, scène conventionnée à la Courneuve. Intervention et ateliers : Stratégies et techniques de communication. Participation à la rencontre professionnelle "Création artistique et transformation urbaine : nouvelles alliances, nouveaux outils" organisée par la Ville de Cergy, le réseau Villes In Vivo et l'association des DAC d'Ile-de-France.
Egalement en 2017-2018 rencontres avec Thomas Renaud, directeur de la Maison des Jonglages, avec Stéphanie Braka, chargée de production et d'accompagnement artistique de transition urbaine (ancienne étudiante du Master), Armelle Vernier, directrice d'Houdremont, scène conventionnée à la Courneuve, Eloïse Kling de l'association Genre et Ville, Christophe Pomez, directeur de l'Institut Français de Marrakech, Nathalie Cixous, directrice du festival Cergy Soit !, le collectif RANDOM, Anne Quentin et Cathy Blisson, collectif &, l'équipe des Ateliers Médicis, Pablo Georgieff, Coloco, le collectif Protocole, le collectif Double M.
Egalement en 2017, participation à la Rencontre nationale culture et urbanisme "L'art de faire la ville autrement" organisée par le CNFPT - INSET de Nancy et Dunkerque, participation au festival Cergy Soit !, à la Nuit Blanche de Paris, à la présentation des Kaléidophones de la cie Décor Sonore au parc de Belleville, à une conférence de Bernard Stiegler et du duo boijeot.renauld, aux rencontres #2, #3 et #4 du cycle "Vers une culture expérientielle" organisé par ARCADI et Vertigo in Vivo, visite et rencontre sur le site des Grands Voisins, avec Yes We Camp et l'association Aurore, visite du festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire...
Dans l'une des cours des Grands Voisins, tiers-lieu culturel et solidaire porté par Yes We Camp, Aurore et Plateau urbain, entre 2015 et 2020. Photo DR.
L’équipe pédagogique évolue chaque année. Parmi les professionnels qui sont intervenus dans le cadre du Master les années passées : Philippe Barthélemy, consultant, directeur de Mémoire et Patrimoine Expositions, initiateur de projets soutenus dans le cadre de programmes européens. Publications. Samira Ouardi, chercheuse en sciences de l'information et de la communication, co-auteur de Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, éditions Alternatives, 2010. Site. José Rubio, directeur technique de l’Etablissement public du parc et de la grande halle de La Villette. Site. Marc Patard, professeur de philosophie, chercheur en sciences politiques. Laurent Petit, psychanalyse urbain, ANPU - Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine. Site. Michel Risse, compositeur, directeur de la compagnie Décor Sonore. Site. Olivier Comte, artiste, compagnie les Souffleurs, commandos poétiques. Site. Etienne Delprat, architecte, collectif YA+K. Mathieu Maisonneuve, directeur de L'Usine, lieu conventionné dédié aux arts de la rue (Tournefeuille). Site. Anne Gonon, auteure, anciennement chargée des études et de la recherche à HorsLesMurs. Charles Ambrosino, maître de conférences en urbanisme et aménagement du territoire (IUP Grenoble). Domaines de recherche : Villes créatives, quartiers artistiques et tournant culturel des sociétés urbaines. Fabrique de la ville contemporaine. Renouvellement urbain et planification stratégique. Site. Chantal Lamarre, fondatrice et ancienne directrice de Culture Commune, scène nationale du bassin minier du Pas-de-Calais. Site. Danielle Bellini, directrice des affaires culturelles et de l'Education populaire de Tremblay en France, présidente des Souffleurs, commandos poétiques. Pascal Nicolas-Le Strat, sociologue, professeur à l’université Paris 8, travaille sur les micropolitiques de création ou de résistance, les formes d'expérimentation politique, artistique ou sociale, les politiques du savoir, le Travail du commun. Cours : De l'espace public à l'espace commun (Philosophie et sociologie de l'espace public). Fabienne Quéméneur, co-pilote de l’ANPU - Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine, chargée de production et de communication dans le spectacle vivant. Site. Cours : Introduction à la psychanalyse urbaine (Philosophie et sociologie de l'espace public).
Ed Fairburn
Ed Fairburn
Ed Fairburn
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Des rencontres sont organisées tout au long de l'année avec de nombreux professionnels qui accompagnement le développement du Master pour certains depuis sa création. Parmi eux : Laurent Bourdereau, ancien directeur du Domaine de Chamarande. Alain Thuleau, directeur de l'agence ARTEVIA. Chantal Latour, directrice du projet La Grande Clameur. Valentine Roy, chargée de mission culture à Plaine Commune. Marie-Pierre Bouchaudy, chargée de mission Nuages pour Plaine Commune. Ludovic Nobileau et Antonia Taddéi, compagnie X-TNT. Julien Rosemberg, ancien directeur d'HorsLesMurs. Bianca Farrugia, agence ARTEVIA. Agathe Ottavi et Alexandra Cohen, agence CUESTA. Lucie Piard, architecte-paysagiste, collaboratrice du collectif Observatorium, Loyce Hébert et Carmen Camboulas, projet "Renard Urbain", Antoine Cochain, association Point de Rassemblement, Laura Doucène, Goûte-moi ça (graphisme qui se mange !), Victor Leclère, La Magnagnerie, Alexandre Lamothe, association la Bobine (Grenoble). Gentiane Guillot, secrétaire générale d'HorsLesMurs, Françoise Léger, directrice du Citron Jaune, CNAR, et du festival d'art environnemental Les Envies Rhônements, Yann Toma, artiste (Ouest Lumière), maître de conférences à Paris 1. Fred Sancerre, directeur de Derrière le Hublot (Capdenac). Max Leguem, directeur de la MJC de Ris Orangis. Elena Dapporto, chargée de mission pour les arts de la rue, les arts du cirque et de la marionnette, Ministère de la Culture et de la Communication. Pedro Garcia, directeur artistique de Chalon dans la rue / L'Abattoir (Chalon sur Saône). Jean-Sébastien Steil, coordinateur du réseau européen In Situ / Lieux publics, centre national de création, Marseille (aujourd'hui directeur de la FAI-AR). Bruno Caillet, directeur de l'agence multimédia Watoo. Luc Gwiazdzinski, géographe, Maître de conférences en géographie urbaine à l'Université J. Fourier de Grenoble, Laboratoire Pacte territoire (UMR CNRS Pacte 5194), fondateur de l’agence Sherpaa, Président du Pôle des Ars urbains, auteur notamment de La ville 24h/24, 2003, L’Aube ; Si la ville m’était contée, 2005, Eyrolles ; La nuit dernière frontière de la ville, 2005, L’Aube ; Périphéries, voyage à pied autour de Paris, L’Harmattan, 2007 ; Nuits D’Europe, 2007, UTBM Editions ; Si la route m’était contée, 2007, Eyrolles. Guy Tortosa, inspecteur de la création artistique, direction générale de la création artistique, ministère de la culture et de la communication. Stefan Shankland, artiste plasticien, initiateur de la démarche HQAC, haute qualité artistique et culturelle. Fabrice Lextrait, chargé de mission, Architectures Jean Nouvel, auteur du rapportFriches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires... Une nouvelle époque de l’action culturelle, destiné au secrétaire d’Etat au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle (2001). Marc Gauchée, directeur de la communication et des publics de l’EPPGHV - Etablissement public du parc et de la grande halle de La Villette, co-auteur de Culture rurale, cultures urbaines, Cherche-midi éditeur, 2006 ; Brice Gessler, chef de projet, agence Le Hub ; Fanny Georges, Centre de recherche Images, Cultures et cognition (CRICC), Paris I, Observatoire des ondes Numériques en Sciences Humaines (OMNSH) ; Floriane Gaber, chercheuse, consultante, spécialiste des arts de la rue à l'international ; Antoine Billaud, juriste, spécialisé dans le domaine des projets artistiques dans l’espace public, association Rouge, accompagnement de projets artistiques et culturels ; Yann Métayer, spécialiste des questions de prévention des risques dans le domaine des projets artistiques dans l’espace public, ancien directeur technique de la Maison de la Culture de Nantes, du Printemps de Bourges, du Festival Interceltique de Lorient ; Pierre Oudart, chargé de mission au CNAP, Centre National des Arts Plastiques (aujourd'hui directeur adjoint de la DGCA, Ministère de la culture et de la communication) ; Emmanuel Vinchon, sherpa et conseiller artistique, notamment au sein de Lille 2004 et Lille 3000 ; Julie Desprairies, chorégraphe, compagnie Des Prairies ; Frank Piquard, directeur délégué de la compagnie DCA (Philippe Decouflé), co-programmateur de Jazz à la Villette ; Eve Plenel, responsable de l'insertion et de la prévention au CENTQUATRE, établissement artistique de la ville de Paris ; Bénédicte Ramade, historienne de l'art, critique d'art, rédactrice pour les magazines L'œil et 01 Magazine, commissaire d'exposition ; Anne Gonon, titulaire d'un doctorat sur les publics des arts de la rue soutenu à l'Université de Bourgogne, auteure de livres et d'articles sur l'art en espace public ; Sandra Fiori, maître-assistante titulaire à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier (ENSAM), champ « urbanisme et projet urbain », chercheuse au laboratoire CRESSON (centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain – UMR CNRS 1563 / école d’architecture de Grenoble) ; Mark Etc, artiste, directeur artistique du groupe ICI-MEME ; Patrick Brenner, ancien secrétaire de la commisssion juridique du Conseil de l'Europe, administrateur de programmes FEDER de la Commission européenne et de services de ministères français, il dirige actuellement la mission du Grand Bassin parisien et enseigne dans les écoles de la fonction publique (CNFPT, ENA) ; Isabel Andreen, consultante en production et développement de projets culturels européens, coordinatrice de projets de coopération interculturelle.
Quelques-unes des personnalités rencontrées depuis 2006 : Jean-Claude Pompougnac ; Françoise Billot et Gilles Alvarez, Arcadi ; Jean Digne, président de HorsLesMurs ; Stéphane Simonin, directeur de HorsLesMurs (aujourd'hui directeur de l'Académie Fratellini) ; Baptiste Monsaingeon, Art Public Contemporain ; Frédéric Hocquard, Actes-If et Confluences (aujourd'hui directeur d'Arcadi) ; Mehdi Idir et Jasmine Franck, La Villette ; Mathieu Maisonneuve, L'Usine ; Yann Toma, artiste ; Hervée de Lafond, comédienne et co-directrice du théâtre de l'Unité ; Malte Martin, plasticien et graphiste ; Joëlle Barbaresi, secrétaire générale de la Mission départementale de la culture de l'Aveyron ; Xavier Montagnon, Art public contemporain (aujourd'hui secrétaire général du CIPAC), ancien étudiant du Master ; Ricardo Esteban, projet Petit Bain ; Aurélie Haberey, artiste ; Julien Travaillé, directeur artistique de la compagnie Serial Théatre, à propos de son projet FACES ; Christine Spianti et Christophe D'Hallivillée, Studio de Sculpture sociale ; Jean-Marie Songy, co-directeur artistique de la Nuit Blanche 2007, directeur du festival international de théâtre de rue d’Aurillac, du festival Furies à Chalon en Champagne, du festival Sortie de Rue à Saint Jean de Védas, du festival d’Ax les Thermes ; Jean-Dominique Secondi, directeur de APC-Art Public Contemporain, société chargée de la production de Nuit Blanche notamment en 2007...
Entre octobre 2005 et mars 2006, les étudiants ont rencontré Olivier Darné, artiste "graphiculteur" ; Michel Verjux, plasticien ; Mari Linnman, médiatrice du programme "Nouveaux Commanditaires" (Fondation de France), présidente de l'association 3-CA ; Philippe Saunier-Borrell, directeur des Pronomades ; Catherine Contour, artiste chorégraphique ; Jean Digne, président de HorsLesMurs ; Stéphane Simonin, directeur de HorsLesMurs ; Rémy Bovis, Gérant de la coopérative De rue et de Cirque ; Séverine Dardel, Chargée de l’action culturelle de De rue et de Cirque ; Didier Le Corre, directeur de l'Espace Simone Signoret, scène conventionnée de Vitry-le-François ; Karine Delorme, maire-adjointe de Chalon sur Saône, membre de la FNCC - Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture ; Marie-Thérèse François-Poncet, conseillère municipale d'Agen, vice-présidente de la FNCC ; Florian Salazar-Martin, maire-adjoint de Martigues, président de la FNCC ; Marion Druart, directrice de l'action culturelle de la ville de Saint-Ouen ; Catherine Vaudour, conservateur en Chef du Patrimoine, directrice de la Culture et du Patrimoine du Conseil Général des Alpes-Maritimes ; Alexia Fabre, conservatrice du MAC/VAL, Musée d'art contemporain de Vitry-sur-Seine ; Mathieu Maisonneuve, directeur de l'Usine, Tournefeuille, lieu de fabrication, de création et de production de théâtre de rue et de spectacle vivant ; Thierry Pariente, conseiller technique du Ministre de la Culture et de la Communication, pour le Théâtre, le Cirque et les Arts de la Rue ; Nathalie Viot, conseiller artistique, Direction des affaires culturelles, Sous direction des nouveaux projets, Département de l'Art dans la Ville, Ville de Paris. Productrice d'événements artistiques pluridisciplinaires ; Virginie Buronfosse, responsable des relations avec le public aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis...
En février, mars et avril 2006, les étudiants du Master ont organisé huit rencontres-débats publiques sur des questions articulant arts, cultures, populations et territoires. Parmi les artistes, acteurs culturels et observateurs du monde de l’art invités : Grégory Chatonsky : artiste numérique, membre fondateur de la plateforme expérimentale incident.net ; Bernard Lubat, musicien, fondateur de la Compagnie Lubat de Gasconha et du Festival d’Uzeste Musical ; Mark Etc, directeur artistique du Groupe Ici Même ; Guy Benisty, cofondateur et directeur du Githec – Groupe d’Intervention Théâtral Et Cinématographique (Pantin - 93) ; Pedro Garcia, directeur artistique du festival Chalon dans la Rue et de l'Abattoir ; Catherine Boskowitz, metteur en scène, codirectrice du Collectif 12 / Friche A. Malraux à Mantes-la-Jolie ; Danièle Bellini, directrice des affaires culturelles de Champigny-sur-Marne (94) ; La Caution, groupe de rap ; Serge Chaumier, professeur à l’université de Bourgogne ; Philippe Henry, maître de conférences HDR à l’Université Paris 8 Saint-Denis, département théâtre ; Stephen Wright, enseignant en esthétique, critique d'art et commissaire d'exposition indépendant ; Hervé Lelardoux, scénographe et metteur en scène, Théâtre de l’Arpenteur ; Gabi Farage, urbaniste-inventeur, directeur de l’association Bruit du Frigo ; Palmira Picon-Archier, directrice de l’APSOAR ; Dominique Lemaître, comédienne, codirectrice artistique de la compagnie des Chercheurs d’Air ; Françoise Léger, codirectrice artistique de la compagnie Ilotopie ; L’Atlas, artiste ; Stéphanie Lemoine, auteure de In Situ, un panorama de l'art urbain de 1975 à nos jours ; Anne Vergneault, co-directrice artistique de la compagnie KMK ; Rémy Bovis, gérant de la coopérative De rue et de Cirque…
En janvier, février et mars 2007, les étudiants du Master ont organisé dix rencontres-débats : voir la liste des quarante invités du cycle 2007.
En janvier, février et mars 2008, les invités du cycle art [espace] public étaient Thierry Davila historien de l’art et commissaire d’expositions, Thierry Paquot philosophe, professeur à l’Institut d’Urbanisme de Paris (Paris XII), éditeur de la revue Urbanisme, Hendrik Sturm artiste promeneur, enseignant à l’École des Beaux-Arts de Toulon, Luc Gwiazdzinski géographe, université J. Fourier de Grenoble, Jean-François Augoyard directeur de recherche au CNRS, fondateur du CRESSON (Centre de recherche sur l’espace sonore et l’environnement urbain), Nicolas Frize compositeur, directeur des Musiques de la Boulangère, Michel Risse artiste sonore, directeur de la compagnie Décor Sonore et de la Fabrique Sonore, Constantin Petcou architecte et chercheur, cofondateur de l’Atelier d’architecture autogéré, Stefan Shankland plasticien, initiateur de la démarche HQAC, Haute Qualité Artistique et Culturelle (projet Trans305, Ivry sur Seine), Philippe Vasset écrivain, auteur de Un livre Blanc, Fayard, 2007, co-fondateur de l’Atelier de Géographie Parallèle, Jean-Christophe Aguas chargé des évènements métropolitains, délégation générale à la coopération territoriale, ville de Paris, Ami Barak commissaire d’expositions et critique d’art, co-directeur artistique de Nuit Blanche en 2003 et 2004, Hervé Breuil directeur du Lavoir Moderne Parisien, Christophe Girard adjoint au maire de Paris, chargé de la culture, André Rouillé maître de conférences à l’université Paris VIII, critique d’art et fondateur du site Paris-art.com, Jérôme Sans commissaire d’expositions, co-directeur artistique de Nuit Blanche 2006, Jean-Dominique Secondi directeur d’Art Public Contemporain, producteur de Nuit Blanche en 2004, 2006 et 2007, Jean-Marie Songy directeur artistique du festival d’Aurillac, co-directeur artistique de Nuit Blanche en 2007, Xavier Veilhan artiste plasticien ayant participé à Nuit Blanche en 2006 et 2007, Marc Blieux artiste multimédia, chercheur, dirige le projet AIRE et AIRE-Second Life (http://aire-europe.org), Agnès de Cayeux net artiste, chargée du projet x-réseau initié par le Théâtre Paris-Villette en faveur de la création artistique de spectacle vivant en réseau, Michel Lussault géographe, professeur à l’université François-Rabelais de Tours, Ernest Pignon-Ernest, artiste, Alberto Abruzzese université de Milan, Richard Conte université Paris 1, Filippo Fimiani université de Salerne, Camille Gendrault université Paris III, Carlo Grassi université de Venise, Rossana Rummo directrice de l’Institut Culturel Italien de Paris, Pappi Corsicato cinéaste, Stefano de Matteis université d’Urbino, Jean Mottet université Paris 1, Achille Pisanti scénariste, Jean-Noël Schifano écrivain et éditeur, Martine Segonds-Bauer Institut Français de Naples, Jean-Marc Barbieux rédacteurs en chef du magazine Tracks (Arte), Sonja Kellenberger directrice de recherches et d’études, SEA Europe, Pierre Sauvageot compositeur, directeur de Lieux publics, centre national de création des arts de la rue (Marseille), Jean Bojko directeur de Téatr’éprouvête (Corbigny, Nièvre), Proserpine clown, projet La Fabrique de Liens (L’Apprentie Compagnie), Marc Gauchée co-auteur de Culture rurale, cultures urbaines ?, Le Cherche Midi, 2006, André Gattolin essayiste, enseignant et doctorant, spécialisé dans les techniques de communication activistes, Brian Holmes critique d’art et essayiste, spécialisé dans les croisements entre art, économie politique et mouvements sociaux, Samuel Wahl journaliste revue Cassandre, Renaud Auguste-Dormeuil artiste plasticien, Eric Heilmann maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Louis Pasteur de Strasbourg, Manu Luksch artiste, réalisatrice du long-métrage FACELESS *, Nicolas Thély maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et auteur de Vu à la webcam. Essai sur la web-intimité, Les Presses du Réel, 2002. Voir le programme détaillé sur le site des rencontres art [espace] public.
Lors de la pré-rentrée du Master en septembre 2008, à la Villette, dans le cadre des Pop's, "festival pour des arts turbulents", les étudiants ont pu rencontrer : François Delarozière, La Machine, Laurent Chanel, artiste, Yveline Rapeau, programmatrice des Pop's, Mehdi Idir, chargé de mission à la direction des spectacles, Jasmine Francq, responsable des visites et ateliers. Ils ont aussi pu assister au séminaire Fresh Circus et à la conférence Smart City dans le cadre du festival Emergences 2008.
Responsable du Master : Pascal Le Brun-Cordier, professeur associé à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Tumblr.
Cette fête du printemps est l'aboutissement de six mois de résidence à la cité Rose à Nanterre pour la promotion 21/22 du Master. Découvrez le programme ici ou là ! Avec la cie G. Bistaki, Dgiz, Enza Fragola, la fanfare Improbubble Bang, et les habitant•es du quartier de la cité Rose ! Un projet réalisé avec nos partenaires : L'Apes, Seqens et la ville de Nanterre.
Vous êtes intéressé.e par la création artistique en espace public, l'urbanisme culturel, l'art urbain, l'art in situ, les créations contextuelles, participatives, les projets culturels et artistiques de territoire, l'art dans le paysage, dans le champ des arts vivants, des arts visuels, de la performance, de l'urbanisme tactique ? Vous souhaitez acquérir des connaissances et des savoir-faire opérationnels pour concevoir, produire, développer ce type de projets ? Voici comment candidater au Master 2 Projets culturels dans l'espace public (PCEP) de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Vous pouvez aussi participer à la réunion d'information que nous organisons via zoom le 15/3/2022 à 18h. Précisions et inscription via notre page Facebook ou LinkedIn.
2. Votre parcours universitaire et/ou vos expériences professionnelles doivent nécessairement témoigner d'un intérêt manifeste pour les domaines de spécialité du Master, tels que définis dans l'article "présentation" de ce blog. Il peut s'agir d'expériences associatives, d'un mémoire de M1 ou de M2, de dossiers universitaires, de stages, d'emplois, de projets artistiques ou culturels...
3. Vous devez être titulaire d'un diplôme de Master 1 (ou équivalent).
Quelques exemples de Masters dont étaient titulaires des étudiant.e.s admis au Master PCEP les années passées (liste non limitative) : Institut d'Etudes Politiques de Paris et de régions, Ecoles nationales supérieures d'architecture, Masters en urbanisme, Design d'espace, Ecoles du Paysage, Ecoles Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Master "culture" (médiation, DPEC...), Master Etudes urbaines, Etudes culturelles, Sociologie, Arts plastiques, Arts du spectacle, Histoire de l'architecture, DSAA Alternatives urbaines... Des étudiant.e.s ayant effectué tout ou partie de leurs curcus en Europe et dans d'autres régions du monde ont également été admis, ainsi que des étudiant.e.s ayant effectué une VAE pour un niveau M1.
5. Une fois que vous aurez déposé votre dossier de candidature, vous serez informé.e du choix de la commission de pré-sélection via l'application e-candidat.
6. Les candidat.e.s pré-sélectionné.e.s seront convoqué.e.s à un entretien le xx ou le xx juin, en visioconférence ou à l'université.
Pour préparer cet entretien, iels devront lire :
Georges Perec, Espèces d’espaces, Editions du Seuil, 2022.
+ un autre livre à choisir dans cette liste :
-Paul Ardenne, Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation, Flammarion, coll. Poche, 2004.
-Italo Calvino, Les Villes invisibles, Seuil, coll. Poche, 1996.
-Francesco Careri, Walkscapes. La marche comme pratique esthétique, Babel Essai, 2020.
-Alain Damasio, Les furtifs, Folio (poche), 2021 (première édition : La Volte, 2019)
-Cinthia Fleury, Antoine Fenoglio, Ce qui ne peut être volé, Charte du Verstohlen, Tract/Gallimard, 2022.
-Mickaël Labbé, Reprendre place, Payot, 2019.
-Geoffroy de Lagasnerie, Un art impossible, PUF, 2020.
-Marielle Macé, Nos cabanes, Verdier, 2019.
-Jacques Rancière,Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008.
-Joëlle Zask, Se réunir. Du rôle des places dans la cité, Editions Premier Parallèle, collection poche, 2022.
-Estelle Zhong Mengual, L'art en commun - réinventer les formes du collectif en contexte démocratique, Les Presses du Réel, 2019.
3-cinq publications au choix mises en ligne sur le mur de la page Facebook du Master dans les mois précédents.
Iels seront interrogé.e.s par le jury sur ces lectures et les réflexions qu'elles leur inspirent.
7. Les candidat.e.s seront informé.e.s de décisions de la commission le XX juin 2023.
Le plan de la Cité Rose dessiné par les étudiant.e.s sur une des vitres de l'Epicerie Rose à Nanterre (janvier 2022)
Les étudiants de la 13e promotion à la Station gare des Mines avec Arnaud Idelon !
Réponses aux questions les plus fréquentes :
Combien de candidat.e.s sont pré-sélectionné.e.s et combien sont finalement retenu.e.s ?
Environ 40 candidat.e.s sont pré-sélectionné.e.s chaque année, et 20 sont retenu.e.s après les entretiens.
Y a-t-il une session de recrutement en septembre ?
Non, il n'y a qu'une session de recrutement chaque année, au printemps.
Est-il possible de suivre le Master tout en ayant un travail en parallèle ?
Les cours, ateliers et séminaires ont lieu du lundi au vendredi. De ce fait, la réponse à la question est négative.
Le Master développe-t-il des projets avec des partenaires ?
Oui, chaque année, plusieurs projets sont mis en œuvre par les étudiant.e.s avec des partenaires (collectivités territoriales, associations, festivals, institutions culturelles, collectifs d'artistes...), soit dans le cadre de cours, soit dans le cadre de l'association Objet(s) Public(s) qui réunit tous les étudiant.e.s de la promotion. Ces projets sont généralement proposés par l'équipe pédagogique du Master en début d'année. Ils permettent aux étudiant.e.s d'être directement et concrètement impliqué.e.s dans des réalités professionnelles de la création en espace public (pour bien comprendre ce que recouvre cette expression, lire l'article présentation de ce journal de bord). Pour avoir une idée des nombreux projets menés les années précédentes et des multiples partenaires avec lesquels nous avons travaillé, consultez les articles de ce journal de bord, notamment celui-ci : http://masterpcep.over-blog.com/article-1162144.html
Que deviennent les ancien.ne.s étudiant.e.s du Master ?
Trois articles de ce journal de bord répondent à cette question :
Quand est la rentrée, quand se termine la formation, quand commence(nt) le (ou les) stages ?
La 2e semaine de septembre (date précisée au printemps). Fin de l'année : début avril. La période de stage débute début avril et se termine au plus tard fin novembre. Il est possible d'effectuer plusieurs stages.
La présence aux cours est-elle obligatoire ?
Oui et les absences éventuelles doivent être justifiées. Le règlement de l'université prévoit qu'au-delà de deux absences justifiées, les étudiant.e.s ne peuvent plus suivre le cursus.
Est-ce que je peux présenter ma candidature si je n'ai jamais mis en œuvre de projets artistiques/culturels en espace public ?
Oui dès lors que vous avez un intérêt manifeste pour les thématiques du Master.
Quel est le montant des droits d'inscription ?
Cf. le site de l'université : http://www.pantheonsorbonne.fr/ufr/ufr04/sinscrire/comment-sinscrire-ou-se-reinscrire/
Comment se préparer avant de déposer une candidature ?
Nous vous invitons à vous familiariser avec les questions abordées dans le cadre du Master en explorant ce journal de bord et à suivre notre page Facebook.
Avez-vous des suggestions pour les candidat.e.s retenu.e.s avant la rentrée ?
Oui. Entre le mois de juin et la rentrée du Master, les candidat.e.s sont vivement encouragé.e.s à aller découvrir in situ les projets et œuvres du Voyage à Nantes et les créations pérennes d'Estuaire (entre Nantes et Saint-Nazaire), les création d'un Été au Havre, à participer aux festivals ou aux diverses manifestations où sont présentées des créations en espace public ou in situ théâtre/danse/musique/arts numériques, la biennale de Venise, les festivals d'Avignon, de Rennes (Les Tombées de la Nuit), d'Aurillac, de Chalon sur Saône, de Sotteville-lès-Rouen, de Graz, Terschelling..., et les manifestations organisées par le Channel à Calais, les Pronomade(s) en Haute-Garonne, Metropolis à Copenhague.... Les projets artistiques d'Estuaire et les principales créations 2023 présentées dans les programmations dédiés aux arts de l'espace public seront étudiées pendant l'année (une liste de spectacles et expositions à voir en priorité sera transmise courant juin aux étudiants). Des solutions d'hébergement économique sont possibles à Nantes (Auberge de jeunesse) et dans le cadre des principaux festivals (Chalon,Aurillac...). Pour info, chaque année, les futurs étudiants du Master s'organisent pour se retrouver pendant ces rendez-vous d'été, organiser des temps de rencontre (et trouver des solutions de mutualisation : transport, hébergement, repas...).
Pour toute information concernant votre candidature, vous pouvez contacter le bureau des Masters professionnels : 01 44 07 84 84.
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Pour les candidats à une VAE : consulter le site de Paris 1. Dans le cadre de la préparation de votre dossier et de l'entretien, nous vous suggérons de lire les ouvrages de la bibliographie présentée plus loin.
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Le Master Projets culturels dans l'espace public est un Master professionnel qui présuppose un certain nombre de connaissances générales dans le champ de l'histoire et de l'actualité des arts plastiques et des arts du spectacle, de l'histoire et de l'actualité des politiques culturelles, des approches sociologiques, urbanistiques et poétiques de la ville notamment.
Voici quelques ouvrages, dans ces différents domaines, dont la lecture est vivement suggérée aux étudiants avant chaque rentrée.
En premier lieu, quelques articles généraux sur la notion d'espace public :
-Antoine Fleury, article Espace public de l'encyclopédie en ligne Hypergeo : ici.
-Ilaria Casillo, article Espace public de DicoPart : ici.
1. Arts visuels et arts vivants au XXe et au XXIe siècle, notamment depuis cinquante ans : Paul Ardenne,Un art contextuel : Création artistique en milieu urbain, en situation, d'intervention, de participation,Flammarion, coll. Poche, 2004.
Paul Ardenne, Bénédicte Ramade, Courants Verts, Créer pour l'environnement, Le Bord de l'eau, 2020.
Daniel Buren,À force de descendre dans la rue, l'art peut-il enfin y monter ?, Sens et Tonka, 1998. Anne Gonon,In vivo, Les figures du spectateur des arts de la rue, Ed. L'Entretemps, collection Carnet de rue, 2011. Stéphanie Lemoine et Samira Ouardi,Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle, Editions Alternatives, 2010. Estelle Zhong Mengual,L'art en commun - Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique,Les Presses du réel, 2019.
2. Histoire et actualité des politiques culturelles, enjeux culturels contemporains. Collectif,Déclaration de Fribourg : les Droits Culturels,2007.En ligne. Nadia Arab, Burcu Özdirlik et Elsa Vivant,Expérimenter l’intervention artistique en urbanisme,Presses Univ. de Rennes, Collection : Espace et Territoires, 2016. Françoise Lucchini (sous la dir.),La mise en culture des friches industrielles,Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2016.
3. La ville, l'espace : approches poétiques, sociologiques, politiques, urbanistiques Ouvrage collectif sous la direction de Thierry Paquot, Yvette MassonZanussi, Marco Stathopoulos,AlterArchitectures Manifesto,Infolio, 2012. Jean Blaise, Jean Viard,Remettre le poireau à l'endroit, Editions de l'Aube, 2015. Italo Calvino,Les Villes invisibles,Seuil, coll. Poche, 1996. Anne Clerval,Paris sans le peuple, La gentrification de la capitale, Ed. La Découverte, 2013.
Henri Lefebvre, Le Droit à la ville, Economica, 2009 (3e édition).
Michel Lussault,L'Homme spatial, La construction sociale de l'espace humain,Seuil, Paris 2007. Michel Lussault, Hyper-Lieux. Les nouvelles géographies de la mondialisation, Seuil, Paris, 2017. Marielle Macé,Nos cabanes, Verdier, 2019. Georges Perec,Espèces d’espaces,Galilée, 2000. Laurent Petit,La ville sur le divan, Introduction à la psychanalyse urbaine du monde entier!,Editions La ContreAllée, 2013. Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot,Sociologie de Paris, La Découverte, coll. Repères. Nicolas Soulier,Reconquérir les rues. Exemple à travers le monde et pistes d’actions, Editions Ulmer, 2012. Joëlle Zask,Quand la place devient publique, Lormont, Le Bord de l'eau, 2018. Revues :Klaxon (en ligne), Stradda, Mouvement, Mouvements, Esprit, Urbanisme, La Scène... Sur l'urbanisme tactique, conférence deEvelina Ozola,Ron Finley,Amanda Burden...
4. Le montage et le développement des projets artistiques et culturels Philippe Barthélemy,Financer son projet culturel(2° édition), Collection Dossiers d’Experts, Territorial Editions,2012 ;Mobiliser le mécénat culturel, CollectionDossiers d’Experts, Territorial Editions, 2012.
Cf. également les articles et ouvrages suivants :
Collectif, L'espace public, CNRS-Editions, coll. Les essentiels Hermès, 2008. Ouvrage collectif, A Mayor's guide to public life,Gehl Institute. Hakim Bey,TAZ. Zone Autonome Temporaire, traduit de l’anglais par Christine Tréguier.En ligne. Yves Citton,Pour une écologie de l’attention, Paris, Seuil, 2014 Thierry Davila, Marcher, Créer. Déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du XXème siècle, Editions du Regard, 2002 Michel Foucault, "Des espaces autres", Dits et écrits, tome 2, Gallimard, 1984.En ligne. Carole Gayet-Viaud, « Les espaces publics démocratiques à l’épreuve du terrorisme », Métropolitiques, 20 novembre 2015.En ligne. Oskar Negt,L'espace public oppositionnel, Payot & Rivages, 2007. Thierry Paquot,L’espace public, Paris, La Découverte, « Repères », 2009. Pascal Nicolas-Le Strat, Expérimentations politiques, 2008.En ligne. Jacques Rancière, Le spectateur émancipé, La Fabrique, 2008. Christian Salmon,Storytelling : La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, La Découverte/Poche, 2008. Pierre Sansot, Poétique de la ville, Petite Bibliothèque Payot - poche, 2004. Bernard Stiegler, notammentDe la misère symbolique, tome 1 et 2, Galilée, 2004 et 2005. Thierry Paquot,Des corps urbains, sensibilités entre béton et bitume, Editions Autrement, 2006. Constantin Petcou et Doina Petrescu, « Au rez-de-chaussée de la ville », Multitudes, 2006.En ligne. Luc Gwiazdzinski,La nuit dernière frontière de la ville, Editions de l’Aube, 2007 ;Périphéries, Voyage à pied autour de Paris, Editions de l’Aube, 2007 ;Si la ville m’étaitcontée, Editions Eyrolles, 2005. Les ouvrages de la collection "Carnet de rue", publiés par les éditions de l'Entretemps. Et la documentation du LaboratoireCresson, centre de recherche ambiances architectures urbanités.
Également : -KLAXON, la revue du CIFAS, -La revueMétropolitiques.eu, notammentce dossier sur Espaces publics urbains et concertation.
Bibliographie non exhaustive, complétée par les différents intervenants du Master tout au long de l'année.
Rencontre-débat sur la création artistique contextuelle organisée par le Master avec Christophe Blandin-Estournet, directeur du Théâtre de l’Agora, Didier Ruiz, directeur de la Compagnie des Hommes, Danielle Bellini, directrice des affaires culturelles et de l’Education populaire de Tremblay-en-France, docteur en sciences sociales (Paris 7 Diderot), Olivier Landes, urbaniste, concepteur du projet d’art urbain In Situ à Aubervilliers, vendredi 13 février 2015 au théâtre de l’Agora, Scène nationale d’Evry-Essonne.
Tiers-lieux culturels : subversion fertile ou lente domestication ?
C’est la question de la rencontre que nous organisons lundi 7 février 2022 à 14h à Ground Control, en présence de Luca Pattaroni, sociologue de l’urbain, directeur du livre La contre-culture domestiquée. Art, espace et politique dans la ville gentrifiée (Métis Presse, 2020).
Cet ouvrage interroge l’institutionnalisation des contre-cultures et les contradictions du concept de “ville créative” pour comprendre les ambiguïtés propres à la fabrique de la ville contemporaine. L’auteur-chercheur met en lumière l’équilibre fragile des lieux souhaitant s’inscrire dans la dynamique des contre-cultures et pose la question de l’accompagnement de ces espaces au pouvoir créatif et disruptif par les politiques culturelles et urbaines.
Proposée et animée par les étudiant.e.s du Master Projets culturels dans l’espace public (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Ecole des arts de la Sorbonne), Béatrice Dufour, Caroline Boudehen, Margaux Lestavel, Théo Français, Zoé Calvat, avec Arnaud Idelon et Pascal Le Brun-Cordier, enseignants au sein du Master, cette rencontre se déroulera en présence d’acteur.rice.s culturel.le.s œuvrant dans des tiers-lieux, friches, squats, lieux alternatifs... : Alice Flamand (Les 5 Toits), Paul Citron (La Preuve Par 7), Laura Aufrère, Rémi Jacquot (Le 6b), Elodie Lombarde (Curry Vavart), Adèle Lepage & Mathias Rouet (Plateau Urbain), Jean Philip Lucas (Zone Sensible), Albine Bessire (Le Wonder)...
Il s'agira de débattre, avec vous, des diverses formes d'institutionnalisation, de récupération, d'esthétisation ou encore d'instrumentalisation des tiers-lieux culturels par les politiques publiques et des éventuelles formes de résistances.
Luca Pattaroni est docteur en sociologie (EHESS, Paris) et maître d’enseignement et de recherche au Laboratoire de Sociologie Urbaine (LaSUR) de l’École polytechnique fédérale de Lausanne. Il est membre des comités éditoriaux de la Revue Suisse de sociologie et de Articulo, Journal of Urban Research et correspondant suisse de la revue Métropolitiques. Ses recherches et publications portent sur les politiques urbaines et culturelles, l’habitat, les mouvements sociaux, l’évolution des modes de vie ainsi que, plus largement, les enjeux relatifs à l’expression des différences et la composition du commun dans les villes contemporaines.
La conférence se déroulera selon le modèle du Fishbowl, avec une disposition circulaire des participant.e.s permettant des échanges dynamiques pour nourrir une réflexion collective.
VOUS ÊTES TRÈS NOMBREUX.SES À VOUS ÊTRE INSCRIT.E.S : LA JAUGE EST DÉPASSÉE ! UN ENREGISTREMENT DE LA RENCONTRE SERA RÉALISÉ ET MIS EN LIGNE LE 14/3.
Le livre est accessible gratuitement en version numérique sur le site de l'éditeur.
Une réunion réunion d'information sur le Master Projets culturels dans l'espace public s'est déroulée le 30 mars sur zoom. Vous n'étiez pas libre ou vous n'avez pu la suivre intégralement ? Nous avons enregistré la réunion d'information de mardi : c'est ici! Mot de passe MasterPCEP21!
« Apprendre à investir l’espace public par la culture : Paris 1 initie ses étudiants de master à une conception innovante, collaborative et expérimentale de l’urbanisme » C’est le titre de l’article que Le Monde a consacré à notre Master le 26 janvier 2018. Dans son article, la journaliste cite plusieurs ancien.ne.s étudiant.e.s qui racontent comment iels ont pu découvrir comment « investir l’espace public par la culture » et, plus précisément, à développer des projets d’urbanisme culturel. (Lire l’article)
Qu’est-ce que l’urbanisme culturel ?
Pour Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master Projets culturels dans l’espace public, directeur artistique et coordinateur du réseau Villes in Vivo, c’est « une manière innovante de contribuer à la fabrique urbaine, en impliquant des artistes, des acteurs culturels et des habitant.e.s, dans l’esprit du droit à la ville théorisé par Henri Lefebvre ». Plus précisément, c’est « un urbanisme qui envisage la puissance et la finesse de la création artistique (arts visuels, arts vivants) et la profondeur de la dimension culturelle dans les différentes phases de la fabrique urbaine officielle (pour les enrichir ou les repenser) comme en dehors des processus institutionnels de la production urbaine (pour agir sans attendre, cf. l’urbanisme tactique institutionnel ou pirate) afin de faire advenir des urbanités vivables (soutenables et hospitalières), vivantes (animées et politiques) et vibrantes (désirables et inspirantes) ». Cf. le numéro 11 de la revue en ligne Klaxon « Des artistes dans la fabrique urbaine » et le site de Villes In Vivo.
Pour Maud Le Floch, fondatrice du pOlau - pôle art et urbanisme, etintervenante au sein du Master, « l’urbanisme culturel qualifie des manières d’agir dans le projet urbain en ayant recours à l’outillage artistique et culturel. Ces modalités d’intervention font progressivement apparaître un champ professionnel composé d’acteurs impliqués autour d’enjeux contemporains de la fabrique urbaine : réversibilité, aménagement souple, temporalités différenciées, capacitation, préfiguration… ». Cf. le site du pOlau et ArtePlan, site collaboratif enrichi chaque année par les étudiant.e.s du Master.
Que propose le Master aux étudiant.e.s
Le Master PCEP propose chaque année aux étudiant.e.s de se former à l’urbanisme culturel, à la fois théoriquement et pratiquement, via plusieurs enseignements et via un projet à l’échelle 1 imaginé et ensuite mis en œuvre par eux.elles. Ce projet est, depuis quatre ans, réalisé dans le cadre d’un partenariat avecl’Apes, association de développement social urbain filiale du bailleur social Seqens.
La conviction partagée par le Master PCEP, l’Apes et Seqens, c’est qu'il est possible d’améliorer le cadre de vie des habitant.e.s d’un quartier d’habitat social via des actions artistiques et culturelles et de favoriser leur implication dans les transformations urbaines en cours ou à venir.
Extrait du dossier du projet lauréat La Manif des Enfants, Nanterre 2021.
Réaliser une enquête sensible
Chaque année au mois d’octobre, dans un quartier d’habitant social où une opération de rénovation urbaine est programmée,après avoir rencontré les équipes de Seqens et de l’Apes, et les architectes et paysagistes chargée de la réhabilitation, ou l’équipe d'AMO, les étudiant.e.s du Master réalisent une enquête sensible fondée sur l’observation de la vie des lieux, de nombreux échanges avec les habitant.e.s et les structures sociales, culturelles et artistiques du quartier.
Les méthodes mobilisées pour cette enquête sensible sont multiples : réalisation de cartes subjectives avec les habitant.e.s, recueil de paroles, archéologie du présent, analyse chromatique du paysage, écoute du paysage sonore, étude des vivants non humains (végétaux, animaux) qui partagent le territoire avec les vivants humains, diagnostic de psychanalyse urbaine (science poétique visant à étudier l’inconscient urbain) en partenariat avec l’ANPU - Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine…
En 2020-2021, le Master a pu s'installer à Nanterre plusieurs jours par semaine dans un vaste local, une ancienne épicerie boucherie, transformée pour le projet par notre partenaire Yes We Camp en un lieu de vie agréable, ouvert sur le quartier et ses habitant.e.s, et baptisé l'Epicerie Rose.
L'Epicerie Rose, au cœur du quartier Anatole France à Nanterre, un espace transformé par Yes We Camp
Imaginer des projets artistiques/culturels participatifs
Ce diagnostic sensible, qui vient utilement compléter les diagnostics classiquement réalisés dans le cadre des opérations de réhabilitation, est le point de départ des projets imaginés par les étudiants, avec leurs partenaires artistiques et culturels, en réponse à l'appel à projet qui leur est proposé par l’Apes. Objectifs : améliorer le cadre de vie des habitant.e.s et favoriser leur implication dans les transformations urbaines en cours ou à venir, via des actions artistiques et culturelles. Budget de production : 20 000 euros (en 2021).
En mars, les trois équipes formées par les étudiant.e.s présentent leurs projets à un jury réunissant des habitant.e.s du quartier concerné, des responsables de l’Apes, de Seqens, de l’équipe de maîtrise d’œuvre ou d’AMO, de la ville partenaire, et du Master. Le projet lauréat est ensuite mis en œuvre par l’équipe lauréate, via l’association du Master, Objet(s) Public(s), et avec le soutien de nos partenaires (les Ateliers Médicis en 2018 et 2019, la Ville de Nanterre en 2020-2021).
Article de Nanterre Info sur le projet réalisé à Nanterre en 2020-2021Article sur le projet réalisé à Montreuil en 2019/2020
Mettre en œuvre un projet
Les projets imaginés associent généralement une dimension culturelle et sociale forte, permettant de mobiliser les personnes vivant dans le quartier, à des actions artistiques réalisées dans les espaces communs. Créations photographiques, construction de mobilier urbain, de jeux, cuisine collective, fêtes… : les projets mis en œuvre ont chaque année généré des liens forts et réussi à améliorer le cadre de vie des habitants. Le projet réalisé en 2019 a reçu le prix de l’innovation des Rencontres du Développement Social.
En 2017 et 2018, les sites retenus étaient à Clichy-sous-Bois. En 2019, le site choisi était à Montreuil, dans le quartier des Ruffins. En 2020 et 2021, le Master est installé à Nanterre. Les trois projets imaginés par les étudiant.e.s : un Marché Sensationnel, des Jeux Atypiques et une Manif d'Enfants (lauréat).
En savoir plus sur le Master PCEP > http://masterpcep.over-blog.com/article-1162144.html
Extraits du dossier du projet lauréat en 2021 : La Manif des EnfantsNe Pas Plier -Gérard Paris-Clavel
La Bicyclette ensevelie, une œuvre monumentale de plusieurs dizaines de mètres de long, partiellement ensevelie.
21/9/2020 : premier rendez-vous du Master, dans l'espace public, au pied de la Bicyclette ensevelie, une œuvre monumentale de Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen installée dans le parc de la Villette en 1998. Cette journée d'ouverture du Master a été précédée, comme chaque année, par un week-end buissonnier proposé par la précédente promotion : cette année, destination Les Ulis (91) pour découvrir l'envoûtante déambulation nocturne Deblozay ("désordre" en créole haïtien) de la compagnie Rara Woulib, dans le cadre du festival Encore les Beaux Jours imaginé par Animakt (où travaille Nina Leroux, ancienne étudiante du Master).
Dans les jours suivants, quelques temps forts : découverte de plusieurs spectacles en espace public, programmés par le festival Et20l'été (dirigé par Pauline Cornec, ancienne étudiante du Master) et par Art'R productions (directrice Caroline Loire), notamment Demain arrive (je suis une autre toi), dernière création de la Ktha compagnie, un spectacle en espace public dont le dispositif scénographique, comme pour les précédentes créations de la Ktha, est à la fois simple et d'une grande originalité.
Le 27/9/2020, voyage d'étude à Creil, en compagnie de Sonia Lavadinho, anthropologue urbaine, intervenante au sein du Master (dans le cadre de son cours sur la ville relationnelle), et Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master. Objectifs : découvrir la ville et ses enjeux urbains, affuter le regard de chacun.e dans l'espace public, et enfin observer et vivre de l'intérieur The Color Of Time, spectacle participatif en espace public, musical et chorégraphique, partiellement déambulatoire, de la compagnie Artonik. Inspiré de Holi, la fête traditionnelle hindoue des couleurs, ce spectacle permet de comprendre comment l'espace public (ici notamment une rue habituellement réservée aux voitures) peut être approprié par des artistes et des spectateurs (vite devenus "spect'acteurs") et suggérer un nouveau partage du sensible urbain. Après le spectacle, rencontre avec Joséphine Checco, directrice de la Faïencerie, scène conventionnée d'intérêt national art et territoire, programmatrice de ce spectacle, et avec Vincent Douaire, administrateur.
Quatre étudiant.e.s du Master à Creil, observatrices-participantes du spectacle The Color of Time de la cie Artonik. A l'arrière plan, une fresque de Miss.tic : L'art et la vie ne font qu'un.
D'autres temps-forts dans les mois suivants, parallèlement aux cours :
-rencontre à Evry avec Christophe Blandin-Estournet, directeur du théâtre Agora-Desnos, scène conventionnée d'Evry et de l'Essonne (échanges sur la notion de projet situé et d'empreinte civique),
-participation au colloque sur les alternatives urbaines organisés par le DSAA Alternatives urbaines,
-présentation du projet culturel réalisé à l'été 2020 à Montreuil par Nausicaa Mans et Anaëlle Berthois (étudiantes du Master 2019/2020) avec la participation de Camillo Gorleri (L'Apes-Développement Social Urbain),
-découverte de plusieurs œuvres en espace public réalisées à Nanterre dans le cadre d'une importante opération urbaine dans le quartier Nanterre Université, en compagnie de Claire Laurence (Cultiver La Ville), notamment Beautiful View #1 de Lang/Baumann (photo), implantée sur l'espace public des terrasses de Nanterre, dans l'axe historique conçu par Le Nôtre au XVIIe siècle.
Découverte de Beautiful View #1, œuvre de Lang/Baumann, à Nanterre, en compagnie de Claire Laurence (Cultiver la Ville)
-participation aux travaux agro-poétiques de la Ferme du Bonheur (photo) en compagnie notamment de Roger des Prés et d'Anne Métrard, ancienne secrétaire générale de la Ferme du Bonheur (ex étudiante du Master).
Participation aux travaux agro-poétiques du Champ de la Garde de la Ferme du Bonheur
-Labo (session intensive de trois jours) sur la fête en espace public, présentée par Arnaud Idelon, auteur et journaliste, co-fondateur de Ancoats, et ex étudiant du Master, avec Pascal Le Brun-Cordier et la participation de Kevin Ringeval (Technopol), Pauline Semo (Souk Machine, ex étudiante du Master), Alladin Charni, Mélanie Fioleau (La Fabrique des Impossibles, ex étudiante du Master), Camille Trapier (artiste), Julien Marchaisseau (Rara Woulib), Leïla Mouardin (Yes We Camp), Lukazs Drygaz (Yes We Camp), Valia Kardi (Mains d'Œuvres, ex étudiante du Master), et Ludovic Nobileau (artiste, X-TNT). Pendant ce Labo, les étudiant.e.s ont travaillé sur les différentes dimensions de la fête (anthropologique, géographique, politique...) et ont prototypé trois projets festifs situés.
Participation à la transhumance dominicale de la Ferme du Bonheur à NanterreLabo sur la fête en espace public, avec ici Pauline Semo de Souk Machine (ex étudiante du Master)Séance de travail dans le cadre du labo sur la fête en espace public avec Arnaud Idelon, journaliste et auteur, intervenant au sein du Master (et ex étudiant).Intervention de Valia Kardi, collectif Sur/Mesure, chargée de la programmation de Mains d'Œuvres (Saint-Ouen), ex étudiante du Master.Groupe de travail dans le cadre du Labo sur la fête en espace public
Participation au premier séminaire franco-québécois Faire la ville avec les artistes, impulsé par le Consulat Français au Québec, co-piloté par Pascal Le Brun-Cordier, notamment à un atelier créatif "Imaginer et activer la ville hospitalière" avec une quarantaine d'étudiant.e.s en art, en urbanisme en design d'événement des universités de Québec et Sherbrooke et de l'UQAM.
L'année 2020-2021 a aussi été marquée par la réalisation d'une vaste enquête sensible dans le quartier de la Cité Rose / Anatole-France à Nanterre, où le Master est en résidence cette année et l'an prochain, dans le cadre d'un partenariat avec L'Apes-Développement Social Urbain. À l'issue de cette enquête sensible, les étudiant.e.s ont imaginé trois projets artistiques/culturels en réponse à un appel d'offre d'urbanisme culturel proposé par L'Apes (cf. article dédié à ce projet).
Cette année, la rentrée du Master a commencé au pied d’une bicyclette ensevelie !
La Bicyclette ensevelie, œuvre de Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen, installée en 1990 dans le parc de la Villette.
Lundi 17 septembre 2018 : premier rendez-vous dans le parc de la Villette, au pied de la sculpture monumentale de Claes Oldenburg et Coosje Van Bruggen (1990). Chaque étudiant est venu avec deux objets pour se raconte : les histoires se croisent, des récits se tissent, chacun se découvre, au soleil, sur la pelouse du parc, autour d’une table. En fin de journée, rencontre et discussions avec Alice Guattari-Delacour, coordinatrice de l’action culturelle de la Villette, ancienne étudiante du Master (1ère promotion, 2005-2006) qui présente son parcours le Master et ses activités au sein de la Villette.
Le lendemain, rendez-vous à La Courneuve, avec Pauline Gacon (directrice adjointe d’Houdremont, scène conventionnée) et Thomas Renaud (directeur de la Maison des Jonglages). Ces deux structures artistiques et culturelles sont partenaires du Master à nouveau cette année. Les deux responsables se présentent et commencent à évoquer deux projets sur lesquels les étudiants vont travailler, l’un avec la compagnie Baro d'Evel, l'autre dans la suite du projet Monument en Partage auquel les deux précédentes promotions ont été associées. En fin de journée, à la médiathèque de la Courneuve, les étudiants participent à un atelier autour du projet Nuage-Mot de Malte Martin, plasticien et designer de l'espace public, et échangent avec Solène Champroy, ancienne étudiante du Master (promotion 2017-2018), chargée de mission à Houdremont.
Mercredi 19 septembre, direction les Grands Voisins dans le 14e ! C’est là que le Master sera installé chaque mercredi, toute l’année. Au programme : présentation de Yes We Camp et visite commentée de l’ensemble du site, avec Lukasz Drygas, responsable politique artistique de Yes We Camp, Raphaël Haziot et Benjamin Debord. Nous échangeons sur le projet des Grands Voisins et sur la manière il a été et sera encore travaillé par des actions artistiques in situ. Yes We Camp propose aux étudiants une carte blanche ! (Elle aura lieu samedi 13 avril 2019 sous le nom de code DLC - le G7 de la performance artistique et écologique.)
Jeudi 20 septembre dans la soirée : assemblée générale de l’association Objet(s) Public(s) ! Les anciens étudiants passent la main à la nouvelle promotion. C’est dans le cadre de cette association que les projets du Master sont réalisés ! Vendredi 21 septembre : direction Cergy où nous participons à une rencontre professionnelle sur le thème « création artistique et transformation urbaine » dans le cadre du festival Cergy, Soit ! à Cergy, avec une centaine de responsables culturels et d’artistes, dont plusieurs anciens étudiants du Master. Le soir et le week-end, place aux spectacles du festival, notamment les propositions artistiques en espace public du collectif Random, de la cie Le Phun, Rode Boom…
Lors de cette première semaine, les étudiants ont aussi suivi les premiers cours de Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master, professeur associé, directeur artistique de Vertigo In Vivo, de Gustave Galeote, maître de conférences associé et consultant en gestion et développement de projets culturels, et Antoine Cochain, fondateur de Playtime (société de direction technique de projets culturels et artistiques en espace public) et de l’association Point de Rassemblement (qui vise à développer la capacité d’agir citoyenne dans la ville et l’espace public), et ancien étudiant du Master (promotion 2006-2007).
Un aperçu du programme des semaines suivantes ? (Sélection parmi les enseignements proposés et les rencontres organisées.)
En octobre : séminaire avec Sonia Lavandinho, anthropologue urbaine, avec qui les étudiants ont fait de la rue Daguerre leur observatoire ; cours de Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, pour une définition de l’espace public ! Rencontre avec Camillo Gorleri, chargé de Développement Social Urbain à l’APES, avec qui un projet collectif est à nouveau organisé cette année, à Clichy-sous-Bois, en partenariat avec les Ateliers Médicis. Rencontre aussi avec Bruno Caillet, designer relationnel, dont l’intervention porte sur les stratégies de communication interactives et les nouveaux territoires mobiles. Les étudiants découvrent aussi Arnaud Idelon, consultant, fondateur de la coopérative Ancoats, spécialiste des tiers-lieux — et ancien étudiant du Master. Participation à la Nuit Blanche. Une journée art & nature à Chaumont-sur-Loire au festival international des jardins en compagnie de Pauline Lisowski, curatrice art et nature, ancienne étudiante du Master. Participation au projet Les Immobiles de KompleXKapharnaüM aux Halles. Rencontre avec Elsa Poissonnet, responsable du développement des publics du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine. Sur le thème art et aménagement, intervention de Maud Le Floch, urbaniste, directrice du pOlau. Atelier d'écriture avec Métie Navajo, auteure de théâtre, à Vitry-sur-Seine. Thème : "Qu'est-ce qui nous appartient ?" (proposé par le Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine). Rencontre aux Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois avec Clément Postec et Paul Duboc. Participation à un atelier sur le thème "Activer un tiers-lieux dans l'Ecole des Arts de la Sorbonne ? » animé par Yann Toma, professeur et artiste, directeur du Master MAVI - Master Arts and Vision. Intervention sur la médiation culturelle, avec Serge Saada, association Cultures du cœur.
En novembre-décembre : journée aux Groues à Nanterre avec l’artiste Thierry Boutonnier, Laure Garel de la Société du Grand Paris, Catherine Daël de l’agence Eva Albarran & Co, Sylvain Gaufillier, paysagiste-pépiniériste. Chantier participatif : travail du sol, tuteurage… Adoption d’un arbre du projet Appel d’Air. Rencontre à La Courneuve avec le collectif Random pour le projet Situation(s) Robespierre, échange avec Zineb Benzekri et David Picard. Intervention sur le thème L'art dans la lutte : théorie et pratique, par Samira Ouardi, chercheuse, co-auteure d'Artivisme. Art, action politique et résistance culturelle (Ed. Alternatives, 2010). Echanges avec Christophe Pomez, directeur de l’Institut Français de Marrakech et Taoufiq Izeddiou chorégraphe et directeur du festival On Marche, en vue du voyage d’étude prévu en mars 2019 à Marrakech. Rencontre avec Lucie Marinier, chargée de mission à la DAC - Ville de Paris, sur le projet Embellir Paris. Intervention sur le thème "Les arts publics et le développement culturel d'un territoire » par Philippe Saunier-Borrell, co-directeur des Pronomades, CNAREP Centre National des Arts de la Rue et de l'Espace Public (Haute-Garonne). Participation aux Assises de la recherche à l'Ecole des Arts de la Sorbonne : table ronde sur les tiers-lieux culturels coordonnée et animée par Pascal Le Brun-Cordier et Yann Toma avec Arnaud Idelon, Alain Duplouy, Denis Magnin, Uli Seher, Marie-Noëlle Semet, et des étudiants de master et de doctorat. Présentation d’un projet par les étudiants du M2 PCEP.
En janvier : rencontre avec Ivanoé Masset, chargé de coordination / développement / administration de la cie KMK, présentation de projets artistiques. Atelier CV. Ecriture de textes pour la plateforme collaborative du pOlau, ArtePlan - Arts et aménagement des territoires. Participation à une audience au tribunal des Prudhommes. Intervention sur le thème "Art et développement durable" d'Alice Audouin, President & Founder, Art of Change 21, Founder, Alice Audouin Consulting. Visites et rencontres in situ dans plusieurs friche et tiers lieux culturels avec Arnaud Idelon, fondateur de Ancoats - coopérative de consultants en développement économique : rencontre au DOC, à la Halle Papin, à la Station et au Shakiraïl. Atelier CV et préparation de la recherche de stage. Cours sur la recherche de financements (quels outils pour porter son projet - association, entreprise, auto entreprenariat, coopérative d'emploi, collectif, mobiliser des partenaires - dans quels cadres - long cours / évènement / transitoire et durable - avec Antoine Cochain. Intervention sur la mise en récit(s) des territoires par la création artistique en espace public, présentation et analyse de projets par Pascal Le Brun-Cordier. Séance au conseil des Prud’hommes. Rencontre avec Eric Aubry, directeur du CNAREP La Paperie (Angers), notamment sur les PACT - Projets Artistiques et Culturels de Territoire, et les créations situées. Rencontre avec Alexandra Cohen, co-directrice de la coopérative culturelle CUESTA. Rencontre et visite à Artcena, présentation d'ARTCENA par Gwenola David, directrice générale, présentation du réseau Circostrada par Stéphane Segreto Aguilar et Marion Marchand (ancienne étudiante PCEP). Echanges sur les enjeux actuels des arts de la rue.
En février : cours de droit de la culture avec Maître Bénédicte Rochet. Intervention sur la mise en récit(s) des territoires. Intervention sur le thème : Produire un projet artistique, par Charles Vairet. Cours : Les artistes dans la ville, par Stéphanie Lemoine, auteure, journaliste, auteure notamment de L'Art urbain - Du graffiti au street art (Alternatives, 2012). Cours sur la création d'entreprise culturelle par Gustave Galeote. Jury du projet collectif organisé cette année avec l'APES à Clichy-sous-Bois, sur le patrimoine de France-habitation, en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Les étudiants lors du jury du projet réalisé avec l'APES et les Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois.
En mars : voyage d’étude à Marrakech, du 7 au 17 mars, au festival international de danse contemporaine On marche. Nombreuses rencontres, participation à un workshop organisé par le chorégraphe Sylvain Groud, nombreux spectacles, carte blanche « regard sur le festival »… Rencontre au Théâtre de L'Agora, scène nationale d'Evry et de l'Essonne, avec son directeur, Christophe Blandin-Estournet. Présentation du projet de la Scène nationale de l'Essonne, la notion de projet situé. Chantier de printemps 1 : les Nouveaux arrivants - Projet APPEL D'AIR avec Thierry Boutonnier et COAL : atelier de fabrication d'"airpots" (pour les nouveaux arbres) + tutorage, aux Groues ! Atelier de production : intervention de Jean-Dominique Secondi, consultant art en espace public, conseil de la SGP, cours à la Gaîté Lyrique. Rencontre avec Sofiane Ouissi, artiste, cofondateur de Dream City biennale d’art dans l’espace public (Tunis). Rencontre sur le street art contextuel, avec Olivier Landes urbaniste et curateur de projets street art (Paris, Rouen, Aubervillierss…). Focus sur le Musée Précaire Albinet (Thomas Hirschhorn) et sur la saga des géants de la compagnie Royal de Luxe… Rencontre du réseau PCEP, journée professionnelle sur la promenade comme création, avec la cie KMK (administrateur Ivanoé Masset, ancien PCEP,) Jens Denissen (le Voyage Métropolitain) et plusieurs ancien.n.es étudiant.e.s du Master.
Journée professionnelle la promenade comme création organisée par KMK, avec Lieux communs production et Jens DenissenDernier jour de la formation : une promenade entre Paris et le Kremlin-Bicêtre imaginée par la cie KMK suivie d'une rencontre professionnelle sur la marche comme création.
Le Journal Le Monde a consacré une page à notre Master dans le supplément Universités Grandes Écoles du 25 janvier 2018 : voici l'article principal et un entretien avec Antoine Cochain, diplômé du Master en 2007. Un autre article cite notre Master dans l'édition du 24 avril 2018.
Pour en savoir plus sur le Master, explorez ce blog !
Cet impôt fait participer les employeurs au financement des formations technologiques et professionnelles. Il représente 0,68 % de la masse salariale brute de l’année précédente. C'est le seul impôt pour lequel l’entreprise peut décider une affectation autre qu'au Trésor Public ! Bonne nouvelle : notre Master, le seul dédié en Europe aux projets culturels en espace public, peut en bénéficier.
Qui est assujetti à cette taxe ?
Les personnes physiques et morales imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux, et les sociétés et autres personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés, quel que soit leur objet. En clair, nul besoin d'être une entreprise culturelle pour nous soutenir.
À quoi sert la taxe d’apprentissage qui nous est affectée ?
Elle nous aide directement à développer notre action pédagogique en faveur de la création en espace public, au bénéfice des étudiants et de leurs futurs employeurs. Nous pouvons également par ce biais développer des liens privilégiés avec les structures qui nous soutiennent.
Comment affecter votre taxe d'apprentissage au Master ?
Le versement s'effectue par l’intermédiaire d’un organisme collecteur de la taxe d’apprentissage. Voici ce document à téléchargeroù tout est expliqué.
Pour toute autre précision, n'hésitez pas à nous contacter.
Les étudiants ainsi que les professionnels et les universitaires de l'équipe pédagogique vous remercient.
La 13e promotion du Master au travail à La Courneuve où le Master est en résidence deux jours par semaine en 2017/2018.
Les étudiant.e.s de la 13e promotion du Master ont passé dix jours à Marrakech pour participer au 13e festival internationalde danse contemporaine On marche. Workshops chorégraphiques, ateliers check, spectacles, explorations urbaines,rencontres avec des professionnels et une carte blanche proposée par Taoufiq Izeddiou et Nedjma Hadj Benchelabi pour la clôture du festival. Merci à l'équipe du festival et à celle de l'Institut Français de Marrakech !
Rencontre-débat #6 dans le cadre du cycle "Vers une culture de l’expérience ?"
Expériences de la marche : quelles attentions en jeu ?
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de « Vers une culture expérientielle ? », cycle de rencontres-débats et d’expériences singulières proposé entre juin 2017 et juin 2018 par Arcadi Île-de-France - Delphine Martincourt et Pascal Le Brun-Cordier, responsable du Master Projets culturels dans l’espace public (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), directeur de l’agence Vertigo In Vivo. Présentation complète du cycle : ici.
Une pérégrination sensible avec le Collectif Équinoxe au Parc de la Villette, sur invitation des étudiant.e.s du Master 2 Projets Culturels dans l’Espace Public (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
“On ne va pas vous le cacher, on avait envie de vous faire marcher.”
► VERS UNE CULTURE EXPÉRIENTIELLE ? ◄
La marche comme expérience ? La marche, quelles expériences ?
Objectivement, la marche est un phénomène : une faculté commune, déclinable en usages particuliers, un objet de pensée, des détournements possibles. Subjectivement, c’est expérientiel : une invitation à traverser et se laisser traverser.
Avec le Collectif Équinoxe, il est l’heure de questionner la culture expérientielle à l’aune d’une anthropologie écologique (incarnée et située) pour réfléchir à nos régimes d’attention. Face aux multiples sollicitations à “vivre des expériences” l’exercice s'avérerait profitable…
Inspiré.e.s par les recherches d’Yves Citton, nous nous intéresserons à cette notion d’attention puisqu’elle désigne tour à tour une application d’esprit – une concentration – sur quelque chose, une vigilance et une disposition qui conduit à prendre soin. Ainsi, il s'agirait pour cette 5e rencontre de questionner l’expérience et ses possibles en tant que jeu entre plusieurs régimes d'attention.
D’ailleurs, interroger la valorisation ou l’absence d’une éthique du “care” dans la culture expérientielle nous a semblé pertinent à la suite de la séance#3 de ce cycle sur les ambiances (“Atmosphères atmosphères…”) et dont nous aimerions prolonger un des postulats finaux : une certaine “esthétique relationnelle” conditionne nécessairement nos expériences.
L’attention, quand est-ce que ça commence, quand est-ce que ça s’arrête ? Comment la cultive-t-on ? Ou, mieux, sous quelles formes se manifeste et s’élabore-t-elle ? Pour quelle écologie ?
Martin Givors et Claire Besuelle, artistes-chercheurs au sein du collectif Équinoxe viendront proposer des pratiques autour de la marche inspirées de leur cycle “l’Invisible en jeu”, une recherche-expérimentation qui questionne l’énergie de l’acteur. Après s’être mieux installé dans son corps, le participant se verra proposer une “déambulation animiste” et une “marche rituelle”, comme autant d’occasions de “correspondre avec les forces habitant nos environnements”.
Un atelier d’écriture en lien direct avec cette expérience de la marche sera animé par Victor Lockwood, également membre du collectif. S’en suivra un temps d’échange permettant de prolonger la rencontre et d’ouvrir collectivement des pistes de réflexion sur ce qui conditionne notre réceptivité, notre attention, nos expériences.
► INFOS PRATIQUES
Jeudi 15 mars 2018 - 17h à 20h (merci de prévoir ¼ d’heure d’avance)
Inscription obligatoire (gratuite) : c'estici. (Mot de passe : marche)
Parc de La Villette - Pavillon Janvier
Rdv à la Fontaine aux Lions à 16h45. Arrêt Porte de Pantin - Métro 5, tram T3b
Le Pavillon Janvier est situé tout de suite à droite de la Grande Halle quand on vient de la porte de Pantin.
La 13ème promotion du Master entre en jeu cette semaine ! Une belle équipe de 19 arpenteuses et arpenteurs de l'espace public prête à agrandir le champ des possibles, accompagnée par les 20 intervenants du Master, en lien étroit avec des artistes, des acteurs culturels, des institutions et des collectivités territoriales. Merci àHoudremont + Maison des Jonglages, Scène conventionnéede La Courneuve pour leur hospitalité chaleureuse. Au programme de ces premières semaines, parallèlement aux interventions de l'équipe pédagogique — Gustave Galeote, Antoine Cochain, Thierry Paquot, Philippe Saunier-Borrell, Christophe Blandin-Estournet, Pauline Gacon, Serge Saada, Stéphanie Lemoine, Michel Risse, Maud Le Floch, Camillo Gorleri, Jean-Dominique Secondi, Bénédicte Rochet, Eric Baron et Pascal Le Brun-Cordier, responsable de la formation —, un atelier de broderie urbaine et de street art participatif avec Edith Anselem - cie En Rang d'Oignons, un week-end au festival Cergy Soit ! avec les étudiants de la 12e promotion, King Kong Théorie, le Manifeste de Virginie Despentes mis en scène aux Métallos, une Nuit Blanche parisienne, Royal de Luxe à Genève, trois jours avec l'équipe du collectif Protocole à la Courneuve...